
Ramla Dahmani, sœur de l'avocate Sonia Dahmani, a partagé un message poignant après que leur mère, âgée de 82 ans et handicapée, a enfin pu voir sa fille en prison après quatre mois d'attente. Cette visite, obtenue de haute lutte, a été un moment intense et douloureux. Ramla décrit : « Il aura fallu quatre mois pour que ma mère puisse respirer à nouveau l’odeur de sa fille. Pour qu’elle puisse la serrer dans ses bras et sentir sous ses doigts que Sonia est encore là. »
Elle raconte comment cette visite a été une surprise pour Sonia et leur mère, obtenue après des mois de lutte :
« Jusqu’à la dernière minute, on a frappé à toutes les portes, supplié, insisté, répété encore et encore la même phrase : “Une mère handicapée de 82 ans a le droit de voir sa fille.” »
Ramla exprime sa colère face à un système qui transforme des droits fondamentaux en « faveurs » : « Ils nous arrachent tout. Ils nous asphyxient. Et puis, parfois, ils nous laissent respirer juste un peu. Assez pour qu’on oublie qu’on est en train de mourir. »
Elle refuse cependant de remercier pour ce qui devrait être normal : « Je ne dirai pas merci. S’il est vraiment humain, il ne s’attend pas à un remerciement. Ce qu’il a autorisé aujourd’hui n’est pas une faveur. C’est juste l’application d’un droit qu’on nous vole depuis des mois. »
Ramla dénonce les conditions de détention de Sonia et le système oppressif : « Je continuerai à dénoncer ces geôles glaciales, ces nuits de faim et ces matins d’humiliation. Ces juges sans conscience qui exécutent les ordres d’une classe politique dictatoriale. »
Malgré le soulagement de la visite, elle reste révoltée : « Aujourd’hui, ce qu’ils ont volé, ils en ont rendu une infime partie. Juste pour donner l’illusion qu’il existe encore une justice. Mais il n’y en a pas. »
« Je dormirai peut-être moins malheureuse ce soir. Mais je dormirai quand même malheureuse, en colère. Et avec plus que jamais l’envie de me battre. L’envie de les battre. », conclut-elle.
S.H

Se soumettre aux étrangers et s'asseoir sur la volonté de leurs compatriotes finit toujours très mal. Voilà l'ancienne politique américaine écartée d'un revers de main par le grand Peuple Américain. Et voilà, quasiment effondrée, l'UE de Von der Leyen, relai des sionistes qui vous dictent une politique digne de la politique répressive israélienne envers les palestiniens.
Alors nos traîtres se rebiffent après avoir détruit des familles, tout en affamant les tunisiens et en soumettant la souveraineté de notre pays aux hyènes, aujourd'hui dévorées par les Lions.
Bref, Rabbi isallet el fojjar 3al koffar.
Qu'avez-vous gagné en désobéissant à votre peuple, en changeant la constitution à votre guise sous la bénédiction (et peut-être l'ordre) des pouvoirs européistes, en menaçant vos compatriotes qui vivent à l'étranger par le discours tarchounien qui restera dans les annales, appuyé par les youyous de joie du ramassis de bonniches en ce dimanche noir?
Le calme apparent en Tunisie est le calme qui précède la tempête.
Vous essayez de vous racheter, mais il est trop tard. Votre injustice est la meilleure est l'alliée de l'ingérence étrangère et de la colonisation.
Malheureusement, le vrai problème n'est pas seulement l'injustice de ceux qui dirigent et de leurs marionnettistes cachés, mais l'injustice de tout un peuple qui applaudit les arrestations, la mauvaise gérance, allant jusqu'à applaudir sa propre faim.
Ce même Peuple qui, quatorze années plus tôt, applaudissait en même temps que Obama, en même temps que les sionistes BHL, Soros et sa freedom house, otpor, et consorts, le départ de l'Homme qui avait fait de la Tunisie le pays rayonnant, prospère, respecté et développé que vous avez détruit à la grande satisfaction des sionistes qui vous ont posé un piège. Un hameçon auquel vous avez mordu, par votre haine, votre régionalisme et votre jalousie.
De ce peuple, qui a livré le pays aux RG du monde entier, je n'attends plus rien. Ce peuple qui a rouvert les bureaux de l'USAID fin 2014, 22 années après que le Patriote Ben Ali les avait foutu à la porte.
Si j'avais applaudi l'arrivée de Trump, je n'avais pas tort, ne serait-ce que par le fait qu'il ait fermé l'USAID. Il ne peut pas être pire que les démocrates.
Le parterre d'imbéciles injustes sera-t-il sauvé par la nouvelle politique américaine?
Contrairement aux traîtres, je n'ai pas l'habitude de m'appuyer sur autre chose que le tunisien. Mais sur le tunisien souverain et juste et non pas ceux qui attendent les ordres, allant jusqu'à sévir contre les Femmes et les Hommes Libres de leur Peuple. C'est en ces derniers que réside mon seul espoir.
L'héritière légitime de la machine destoutienne, celle qui l'avait défendue au moment où tout le monde lui jetait la pierre, et où ses propres partisans quittaient le navire a tenu la barre et a répondu aux traîtres: "fluctuat nec mergitur".
Sa politique internationale, elle l'a bien décrite et en a montré les lignes rouges, quelque temps avant de rentrer en prison.
Vive la Tunisie
Vive le parti Historique, et vivent ses défenseurs, et à leur tête Abir.
Léon, min joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant,
Verset 112 de la sourate des abeilles.
Mais ce sont deux lionnes deux combattantes menant un combat commun, devant lesquelles il faut s'incliner; un jour, j'espère proche, elles seront célébrées comme des héroïnes de la lutte pour une Tunisie Digne et Fière. Comme elles l'ont toujours été.
Leur combat sera un des nombreux emblèmes de la force et du courage incomparables des Tunisiennes.

