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Sondages de la présidentielle : jeu, set et match pour Emrhod Consulting
14/10/2019 | 19:37
2 min
Sondages de la présidentielle : jeu, set et match pour Emrhod Consulting

 

La présidentielle n’est pas qu’une élection, c’est aussi un match entre les équipes des candidats, les médias qui couvrent et les instituts de sondage qui publient leurs résultats.

A ce « match », Emrhod Consulting gagne haut la main. L’institut que dirige Nabil Belâam s’est distingué aussi bien au 1er tour qu’au 2ème tour de la présidentielle en publiant les résultats des sondages « sortie des urnes » les plus proches des résultats officiels de l’Isie.

 

Dans une analyse comparative publiée vendredi dernier, Business News, a mesuré les écarts des instituts ayant accepté de rendre publics leurs résultats. En termes d’exactitude, Emrhod est venu devant Sigma, qui a longtemps occupé le devant de la scène, mais derrière l’ONG Mourakiboun. Sauf que cette dernière n’a diffusé ses résultats que le lendemain des votes ce qui fait d’elle la plus exacte, certes, mais la moins ponctuelle.

 

Au deuxième tour de la présidentielle, les choses ont été différentes quand on compare Sigma, Emrhod et Mourakiboun.

-L’Isie a annoncé que Kaïs Saïed a gagné la présidentielle avec 72,71%. C’est là le résultat préliminaire officiel.

-Sigma a annoncé que M. Saïed a gagné avec 76,9%, soit un écart de 4,19 points. Hassen Zargouni a pourtant annoncé que sa marge d’erreur est de 1 à 1,5 point seulement.

-Mourakiboun a annoncé que M. Saïed a gagné avec 70,9%, soit un écart de 1,81 point.

-Emrhod Consulting a annoncé pour sa part que M. Saïed a gagné avec 72,53, soit un écart de 0,18 point avec le résultat officiel pour une marge d’erreur annoncée de un point.

 

Il s’agit là d’une performance d’un institut tunisien qui travaille avec des compétences tunisiennes. Idem d’ailleurs pour Sigma et Mourakiboun et ce trio en dépit de tout, mérite tous les encouragements en cette période où plusieurs hommes politiques les dénigrent en continu en mettant en doute leurs sondages. Les chiffres sont là et les instituts tunisiens font nettement mieux que leurs homologues des pays démocratiques bien habitués, pourtant, aux sondages et aux élections.

 

On rappelle qu’Emrhod a été partenaire de la chaîne TV Attassiaa et du journal électronique Business News sur ces élections.

Au vu de ces résultats plus qu’honorables, Business News continuera à travailler avec Emrhod pour les années à venir.

 

N.B

14/10/2019 | 19:37
2 min
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Commentaires (4)

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lotfih
| 15-10-2019 10:13
commence à prendre ses distances avec el hiwar, l'exclusivité était donnée à la chaîne nationale, c'est très clair il veut redorer son blason, être en même temps chroniqueur dans une chaîne privée et boss d'un institut de sondage était très bête, dans une démocratie c'est un suicide, "les affaires aiment la discrétion" dit l'adage..

Imed
| 15-10-2019 08:30
On ne peut pas comparer Mourakiboun et les instituts de sondage. Ces derniers ont effectué des sondages mais Mourak8boun a coppilé les résultats affichés dans les centres de vote, avec un petit algorithme car tous les centres de vote n'étaient pas couverts, d'où leur précision mais aussi leur impossibilité d'annoncer des résultays à la fermeture des bureaux de vote

John snow
| 15-10-2019 07:24
Oui la marge d'erreur demrohd est de loin la plus faible. Bravo à ben am. Il a aussi des analyses très pertinentes neutres et indépendantes. Je reconnais l'homme scientifique. Pour zarkouni, son modèle doit être revu. Il doit aussi prendre ses distances de certains média pour préserver son fonds de commerce et se montrer moins dans les médias. Pour les médias annonceurs et sociétés FMCG, elles devront aussi encourager d'autres sociétés très crédibles comme médiascan que tous les connaisseurs regrettent son absence des sondages politiques.

Mohamed 1
| 14-10-2019 23:54
Ces instituts de sondage font partie intégrante des outils démocratiques. Ils sont rejetés dans les dictatures.
Etant rejetés chez nous durant un bon bout de temps précédant les élections, que doit-on conclure de nos dirigeants ?
En censurant cette information capitale pour les indécis, ils reprennent exactement les mêmes arguments qu'avancent les grands dictateurs.