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Slim Khalbous : De nouvelles mesures pour réduire le chômage des docteurs
30/11/2017 | 11:43
2 min
Slim Khalbous : De nouvelles mesures pour réduire le chômage des docteurs

Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été l’invité d’Express Fm, aujourd’hui jeudi le 30 novembre 2017. Au micro d’Expresso d’Asma Rihane, le ministre a exprimé son étonnement face à la décision de grève prise par le syndicat des enseignants universitaires prévue le 7 décembre 2017.

Il a également ajouté qu’il ne comprenait pas leur refus de prendre part au congrès national pour l’instauration de la réforme de l’enseignement supérieur, d’autant plus qu’ils étaient présents à toutes les réunions de travail et même celle qui s’est tenue la semaine dernière.

 

Slim Khalbous a en outre, affirmé que ce congrès aura effectivement lieu les 2 et 3 décembre avec la participation de 1500 spécialistes et abordera les questions importantes du secteur. Il a également confirmé que de nouveaux textes d’application ont été élaborés, ce qui répondra aux revendications des enseignants.

 

L’invité d’Express Fm est par ailleurs, revenu sur la question du chômage des docteurs et de leur départ à l’étranger. En effet, il a affirmé que le ministère avait pris des mesures concrètes au cours des récentes années, notamment le recrutement des docteurs en les affectant aux deux tiers des postes créés au sein des universités publiques, alors que l’autre tiers sera destiné aux doctorants.

Slim Khalbous a en plus, ajouté que les universités privées doivent recruter au moins un docteur afin d’obtenir l’habilitation de tout nouveau diplôme par des contrats à durée indéterminée.

 

Le ministre a au final, souligné que la Tunisie compte 15 mille doctorants dont un bon nombre ont intégré le programme Mobidoc, un programme de partenariat mis en place avec le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

Un «contrat d’excellence» a en outre, été créé en vue de fournir aux postulants une formation complémentaire aussi bien qu’une contribution financière au premier projet de ces postulants.


B.L

 

30/11/2017 | 11:43
2 min
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Commentaires (9)

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kamel
| 01-12-2017 08:36
si Khalbous
je voudrais attirer votre attention sur la situation catastrophique de l ecole polytechique de la Marsa. cette ecole prestigieuse qui enseigne les meilleurs eleves ingenieurs de la Tunisie n a pas encore de directeur !!!!! l etat des lieux est deplorable. cette ecole merite un interet de votre part . essayons de la sauver . il est urgent d agir

dsgfrp
| 01-12-2017 08:27
Les enseignants universitaires touchent une prime d'encadrement et de recherche. Or on constate que leur grande majorité ne visite son établissement universitaire que pendant les quelques heures de cours qu'il donne par semaine. Le reste du temps il le consacre à ses affaires familiales,personnelles et pour certains aux cours particuliers.Ceci explique en grande partie la baisse de niveau de formation aussi bien des licenciés, des diplômés que de doctorants.Un doctorant bien formé pourrait s'imposer sur le marché du travail qui est plus vaste que celui des établissements d'enseignement.S'il est capable (puisqu'il détient un doctorat) il évoluera dans son poste de travail non universitaire plus vite qu'un non doctorant. La vrai réforme consiste à être transparent dans le recrutement des doctorants dans les universités pour ne recruter que les meilleurs(comme dans les établissements privés d'enseignement supérieure)et d'exiger de ces enseignants universitaires une présence effective dans leurs établissements. Le Ministère devrait mettre en place la logistique (bureau confortable, internet,téléphone, secrétariat) nécessaire pour inciter les enseignants à remplir leur mission convenablement. Ensuite, il pourra exiger d'eux qu'ils participent à la réforme de l'enseignement supérieure. une grande majorité de ces enseignants n'en veulent pas de cette réforme qui va exiger d'eux plus de travail.

révolution des enseignants chercheurs contractuels
| 30-11-2017 18:11
l universite tunisienne souffre de la corruption enracinée depuis des années ,les élections avec les distinctions grade À et B qui n existent pas en France ont entaché le processus démocratique ,les anciens professeurs se sont appropriés université publique , affectation de leurs doctorants , maîtrise financière des unités de recherche ...Mr le ministre a pris de bonnes mesures mais s est montré passif devant des lobbies pour rester ministre,les problèmes des contractuels ,des docteurs chômeurs des recrutements n ont pas été abordés ,les problèmes structurels n ont pas été résolus car il y a l intérêt des grands poissons qui détiennent les universités privées en Tunisie . C vraiment désolant la situation a laquelle le service public s est trouve en Tunisie

révolution des enseignants chercheurs contractuels
| 30-11-2017 17:54
Le ministre est loin de la réalité et la souffrance des docteurs chômeurs anciens contractuels qu' ils ont rejeté après 6 et 7 ans de travail pour laisser aux permanents la possibilité d accumuler les heures sup et aux grades À encore plus et plus d argent du budget du mes puisqu il n ya plus de recrutement ou des recrutements par affinite, il me fait rire avec ces discours qu' il répète a chaque événement ,ca a marche au début de votre mandat mais la c est devenu incense ,la les grades B veulent leur part du gâteau.

oulidhaa
| 30-11-2017 15:22
Ce ministre a fermé les yeux sur les abus graves du jury de recrutement des maître-assistants(Histoire)lorsque des voix se sont élevées l'année dernière pour dénoncer des irrégularités qui ont entachées les travaux de ce jury.En effet, le ministre a fait fi des plaintes des candidats malgré les preuves accablantes présentées par ces derniers.La guerre contre la corruption a du mal à a passer par le MES.

rz
| 30-11-2017 14:52
Ce n'est pas ces quelques postes trouvés à l'arraché qui vont résoudre le problème des diplômés du sup. La seule et véritable solution qui leur reste c'est la harga et l'émigration légale et ce n'est pas la peine de s'étonner de l'ampleur du phénomène.

observator
| 30-11-2017 13:12
J'ai envoyé un commentaire qui n'est toujours pas publié.
Merci de le publier


B.N : Votre commentaire a été publié.

l'autre
| 30-11-2017 13:10
Le nombre élevé des docteurs dans tous les domaines est en relation avec la politique qui a permis à tous les étudiants de s'inscrire facilement en master et en doctorat. Le niveau de ces étudiants à la fin du cycle (Bac + 4 ou bac +5) est très bas et ne leur permet pas d'accéder au marché. Alors la solution trouvée est de leur permettre de continuer leurs études même s'ils n'ont pas le niveau et incapables mêmes d'écrire 3 phrases sans fautes. Après plusieurs années, les voilà docteur en '. et il faut leur trouver des solutions. 0r, ce que je sache personne ne les a obligé de faire un doctorat. Il faut analyser le marché avant de démarrer un doctorat pour identifier le potentiel de recrutement en étant titulaire d'un doctorat. Le doctorat est un projet comme un autre et mérité e une étude de marche au préalable. En effet, une étude rapide montre que le marché est saturé donc il ne faut pas se lancer dans une thèse. Il faut se reconvertir dans d'autres métiers professionnels demandés sur le marché de l'emploi. Ces docteurs n'ont pas de privilèges par rapport aux autres couches de la société (Bac+ à Bac +5) pour leur chercher un emploi au détriment des autres qui n'ont pas fait des thèses et qui ont accepté d'intégrer des métiers qui ne sont pas forcément en rapport avec leurs diplômes. Franchement, je connais de nombreux docteurs qui étaient les derniers de ma classe et je ne sais pas comment ont pu obtenir le doctorat !!! J'ai envie de dire avec regret, qu'ils n'ont en rapport avec le titre de doctorat que le mot docteur. le contenu j'en doute. Mais je vais réfléchir peut être il faut que je fasse un doctorat puisque apparemment ca ouvre de privilège pour l'emploi!!

observator
| 30-11-2017 12:35
C'est quoi une formation :

"La formation consiste à enseigner à un employé les connaissances et les compétences nécessaires à l'exécution de ses fonctions courantes."
Une définition basic.

C'est surtout l'acquisition par l'employé ou le futur employé de connaissances pratiques.

Est ce qu'un docteur est le bon formateur dans ce cas ?

Assurément non et d'après mon expérience à l'étranger dans les pays les plus avancés jamais je n'ai vu un formateur docteur qui n'a jamais exercé la moindre fonction dans une entreprise ou une institution quelconque dispenser une formation pratique à ceux qui veulent améliorer leurs compétences ou entrer dans la vie active avec plus d'atouts.
Donc tous ces doctorants qui ont intégré le programme Mobidoc ou vont l'intégrer n"apporteront pas la valeur ajoutée escomptées. On a juste bouché un trou pour calmer leurs revendications.
Je ne veux pas taper sur les doctorants mais la réalité est là et il ne faut pas se mentir.
Déjà notre université où exercent nos docteurs omniprésents traine en queue de classement des universités africaines et nous ont produits 250 000 chômeurs "diplômés".
Donc pourquoi alors intégrer les doctorants, qui ont encore moins d'expérience et qui sont destinés plutôt à la recherche, en masse dans la formation professionnelle où le coté opérationnel est vital alors que leurs enseignants forment des chômeurs ?

En plus l'erreur est de former des gens du pays par des formateurs du pays. C'est le serpent qui se mort la queue.
C'est une erreur si on admet que nous avons un grand problème à ce niveau.
Pour avoir le plus ou la valeur ajoutée qu'on cherche, il faut des formateurs qui ont essentiellement une expérience acquise ailleurs là où ça bouge ça travaille ça crée ça invente. Si nous voulons inculqué un esprit nouveau basé sur le travail le sérieux et la qualité.
C'est cela qu'il fallait faire au lieu de gaspiller des milliards pour un résultat quasi nul.
Et intégrer les doctorants en masse dans la formation professionnelle ne produira pas une amélioration notable des compétences de nos salariés et autre créateurs de projets.
Le problème c'est la navigation à vue de l"Etat et l'absence d'une volonté et d'une stratégie stratégie bien claire pour résoudre les problèmes du pays .
Aujourd'hui beaucoup de parties, comme partout ailleurs système corrompu oblige, profitent indûment de l'argent alloué à la formation pour au final la montagne accouchera comme d'habitude d'une souris.
Les grands perdants se sont les tunisiens et le pays et la mince consolation c'est que les doctorants vont pouvoir manger.

Donc si on veut réellement améliorer le niveau des compétences des acteurs économiques dans ce pays il faut en laisser la gestion à des vrais professionnels et non à des profiteurs .
Donc Mr Le Ministre vous êtes peut être un bon docteur dans votre domaine mais il semblerait que la formation formation à priori ce n'est pas votre truc.
Une autre erreur de ce ministre concernant les "admis" au capes.
La formation de deux ans prévue va se faire au niveau des fac et non des centres de formation.
Ils ont déjà fait cinq de fac chez nos docteurs. On connait le niveau alors laisser les se former par de spécialistes qui ont fait leur preuve ailleurs pour leur apporter le plus dont ils auront besoin quand ils intégreront l'enseignement.
Veut on réellement faire les choses dans les règles de l'art ?
J'en doute.
Comment voulez-vous faire du neuf avec du vieux. C'est le serpent qui se mort la queue.