je voudrais attirer votre attention sur la situation catastrophique de l ecole polytechique de la Marsa. cette ecole prestigieuse qui enseigne les meilleurs eleves ingenieurs de la Tunisie n a pas encore de directeur !!!!! l etat des lieux est deplorable. cette ecole merite un interet de votre part . essayons de la sauver . il est urgent d agir
Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a été l’invité d’Express Fm, aujourd’hui jeudi le 30 novembre 2017. Au micro d’Expresso d’Asma Rihane, le ministre a exprimé son étonnement face à la décision de grève prise par le syndicat des enseignants universitaires prévue le 7 décembre 2017.
Il a également ajouté qu’il ne comprenait pas leur refus de prendre part au congrès national pour l’instauration de la réforme de l’enseignement supérieur, d’autant plus qu’ils étaient présents à toutes les réunions de travail et même celle qui s’est tenue la semaine dernière.
Slim Khalbous a en outre, affirmé que ce congrès aura effectivement lieu les 2 et 3 décembre avec la participation de 1500 spécialistes et abordera les questions importantes du secteur. Il a également confirmé que de nouveaux textes d’application ont été élaborés, ce qui répondra aux revendications des enseignants.
L’invité d’Express Fm est par ailleurs, revenu sur la question du chômage des docteurs et de leur départ à l’étranger. En effet, il a affirmé que le ministère avait pris des mesures concrètes au cours des récentes années, notamment le recrutement des docteurs en les affectant aux deux tiers des postes créés au sein des universités publiques, alors que l’autre tiers sera destiné aux doctorants.
Slim Khalbous a en plus, ajouté que les universités privées doivent recruter au moins un docteur afin d’obtenir l’habilitation de tout nouveau diplôme par des contrats à durée indéterminée.
Le ministre a au final, souligné que la Tunisie compte 15 mille doctorants dont un bon nombre ont intégré le programme Mobidoc, un programme de partenariat mis en place avec le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi.
Un «contrat d’excellence» a en outre, été créé en vue de fournir aux postulants une formation complémentaire aussi bien qu’une contribution financière au premier projet de ces postulants.
B.L
Commentaires (9)
Commenterexpert
je voudrais attirer votre attention sur la situation catastrophique de l ecole polytechique de la Marsa. cette ecole prestigieuse qui enseigne les meilleurs eleves ingenieurs de la Tunisie n a pas encore de directeur !!!!! l etat des lieux est deplorable. cette ecole merite un interet de votre part . essayons de la sauver . il est urgent d agir
la réforme de l'université est nécessaire
il faut rajeunir l universite publique tunisienne
tout le monde veut sa part du gâteau
Guerre contre la corruption ! connais pas.
De véritables réformes ou bien dégagez!
Bonjour BN
Merci de le publier
B.N : Votre commentaire a été publié.
Des docteurs qui parfois n'ont que le titre en rapport avec le doctorat.
La politique du "bouche-trou"
"La formation consiste à enseigner à un employé les connaissances et les compétences nécessaires à l'exécution de ses fonctions courantes."
Une définition basic.
C'est surtout l'acquisition par l'employé ou le futur employé de connaissances pratiques.
Est ce qu'un docteur est le bon formateur dans ce cas ?
Assurément non et d'après mon expérience à l'étranger dans les pays les plus avancés jamais je n'ai vu un formateur docteur qui n'a jamais exercé la moindre fonction dans une entreprise ou une institution quelconque dispenser une formation pratique à ceux qui veulent améliorer leurs compétences ou entrer dans la vie active avec plus d'atouts.
Donc tous ces doctorants qui ont intégré le programme Mobidoc ou vont l'intégrer n"apporteront pas la valeur ajoutée escomptées. On a juste bouché un trou pour calmer leurs revendications.
Je ne veux pas taper sur les doctorants mais la réalité est là et il ne faut pas se mentir.
Déjà notre université où exercent nos docteurs omniprésents traine en queue de classement des universités africaines et nous ont produits 250 000 chômeurs "diplômés".
Donc pourquoi alors intégrer les doctorants, qui ont encore moins d'expérience et qui sont destinés plutôt à la recherche, en masse dans la formation professionnelle où le coté opérationnel est vital alors que leurs enseignants forment des chômeurs ?
En plus l'erreur est de former des gens du pays par des formateurs du pays. C'est le serpent qui se mort la queue.
C'est une erreur si on admet que nous avons un grand problème à ce niveau.
Pour avoir le plus ou la valeur ajoutée qu'on cherche, il faut des formateurs qui ont essentiellement une expérience acquise ailleurs là où ça bouge ça travaille ça crée ça invente. Si nous voulons inculqué un esprit nouveau basé sur le travail le sérieux et la qualité.
C'est cela qu'il fallait faire au lieu de gaspiller des milliards pour un résultat quasi nul.
Et intégrer les doctorants en masse dans la formation professionnelle ne produira pas une amélioration notable des compétences de nos salariés et autre créateurs de projets.
Le problème c'est la navigation à vue de l"Etat et l'absence d'une volonté et d'une stratégie stratégie bien claire pour résoudre les problèmes du pays .
Aujourd'hui beaucoup de parties, comme partout ailleurs système corrompu oblige, profitent indûment de l'argent alloué à la formation pour au final la montagne accouchera comme d'habitude d'une souris.
Les grands perdants se sont les tunisiens et le pays et la mince consolation c'est que les doctorants vont pouvoir manger.
Donc si on veut réellement améliorer le niveau des compétences des acteurs économiques dans ce pays il faut en laisser la gestion à des vrais professionnels et non à des profiteurs .
Donc Mr Le Ministre vous êtes peut être un bon docteur dans votre domaine mais il semblerait que la formation formation à priori ce n'est pas votre truc.
Une autre erreur de ce ministre concernant les "admis" au capes.
La formation de deux ans prévue va se faire au niveau des fac et non des centres de formation.
Ils ont déjà fait cinq de fac chez nos docteurs. On connait le niveau alors laisser les se former par de spécialistes qui ont fait leur preuve ailleurs pour leur apporter le plus dont ils auront besoin quand ils intégreront l'enseignement.
Veut on réellement faire les choses dans les règles de l'art ?
J'en doute.
Comment voulez-vous faire du neuf avec du vieux. C'est le serpent qui se mort la queue.