La situation en Syrie, marquée par la fuite du président Bachar Assad, provoque un vif émoi sur la scène internationale. Tandis que les événements s’accélèrent, plusieurs acteurs politiques, dont Mohsen Marzouk, ont pris la parole pour analyser les causes profondes de cette crise et ses implications géopolitiques.
La Syrie, théâtre de conflits depuis plus d'une décennie, subit aujourd’hui une nouvelle secousse majeure. La fuite du président Assad intervient après des attaques qui ont déstabilisé encore davantage le régime en place. Ces événements sont perçus comme un tournant dans l’histoire récente de ce pays, déjà en proie à une guerre civile, à des interventions étrangères, et à une répression interne massive.
Dans ce cadre, Mohsen Marzouk, figure politique tunisienne, a partagé, dimanche 8 décembre 2024, son analyse sur les réseaux sociaux.
Dans un long statut, Marzouk explique que la crise syrienne ne peut être réduite à une seule cause. Il met en avant plusieurs facteurs, notamment, les faiblesses internes du régime syrien « Toute faiblesse est avant tout interne », écrit-il, rappelant que les régimes basés sur la répression et le culte de la personnalité, comme celui de la Syrie, finissent par s’effondrer face aux secousses, quels que soient leurs slogans.
Il souligne qu’un plan visant à redessiner les frontières et les pouvoirs de la région est en cours, orchestré par de grandes puissances et des acteurs régionaux, y compris Israël.
Après avoir exprimé sa solidarité avec le peuple syrien, qu’il décrit comme un symbole d’une civilisation ancienne, il a appelé à préserver l’intégrité territoriale du pays.
Mohsen Marzouk a, également, alerté sur les implications pour les pays voisins, notamment les États du Golfe, soulignant que l’un des objectifs stratégiques pourrait être de redéfinir les équilibres régionaux en ciblant l’axe de la résistance, notamment l’Iran et ses alliés.
« Le plus grand perdant sera le peuple palestinien, directement et indirectement. L’un des objectifs de tout ce qui se passe est de préparer la région à une nouvelle configuration. À mon avis, les pays du Golfe devraient être particulièrement vigilants, bien que certains se réjouissent de la situation actuelle. Leur position stratégique est devenue plus vulnérable, car la Syrie et l’Irak étaient leur bouclier. Ceux qui renversent des régimes dans certains pays pourront en renverser d'autres pour diverses raisons », a-t-il écrit, ajoutant : « L’Iran et ses alliés resteront une cible constante de nouvelles attaques et conflits, qui finiront par tout détruire jusqu'à ce que la situation dévoilée après le 7 octobre arrive à son terme. Il existe une décision internationale claire de grandes puissances pour enterrer ce qu'on appelle l’axe de la résistance, en exploitant avant tout ses faiblesses internes ».
Mohsen Marzouk, dans la conclusion de son statut, adresse ainsi un avertissement à la Tunisie. Il appelle les dirigeants tunisiens à tirer les leçons des événements en Syrie et à œuvrer pour un gouvernement juste, fondé sur la participation nationale, la protection des libertés et une vision économique claire.
Dans ce contexte, il convient de rappeler que la Tunisie a réaffirmé sa position officielle par un communiqué du ministère des Affaires étrangères datant du 4 décembre. Qualifiant les attaques dans le nord de la Syrie d’« attaques terroristes », la Tunisie a condamné ces actes avec fermeté. Elle a également exprimé sa solidarité avec la République arabe syrienne et appelé la communauté internationale à soutenir ce pays pour préserver sa souveraineté, sa sécurité et son intégrité territoriale.
« Quant à la Tunisie : prenez cette mise en garde comme un conseil. Je sais que les "opportunistes" qui alimentent la tyrannie par leur soumission présentent souvent les conseils comme des menaces. Mais c’est bien un conseil. Mon conseil : soyez vigilants et ajustez le cap tant que la tempête est encore éloignée (mais pas tant que ça) et que vous en avez encore le temps. Je ne m’adresse pas aux ignorants, qui sont nombreux. Je m’adresse à ceux qui comprennent les cartes : les cartes géographiques et les cartes politiques. Une des clés pourrait être une relecture des cartes des félicitations à la dernière élection présidentielle. Le dernier communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères témoigne d’une perte totale de repères.
Ne comptez ni sur un voisin ni sur un ami. Chacun a des intérêts qu'il pourrait faire passer avant les vôtres. Un gouvernement juste, sans répression ni violence, fondé sur la participation nationale, la protection des libertés et une vision efficace de la croissance économique est l’arme et la solution », a conclu l’analyste.
S.H
honnête et correct, mis en prison parce qu'il est comme le veut la loi ? Bien sûr que non .
J'ai habitué notre Dieu Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant, de lui servir son dernier Message à toute l'humanité, par le biais de mes multiples langues et notre Dieu notre Créateur et Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant, m'a habitué par son incroyable soutien depuis mon enfance. J'ai peur de relâcher, pour qu'il ne me relâche pas lui aussi . Allahou Akbar. Allahou Akbar. Allahou Akbar!!!
Je n'ai vraiment pas besoin d'aides humaines. Je ne cherche que la poursuite de mon contact vital avec notre Dieu Créateur de tout l'univers, Allah le Tout Puissant "Sobhanou wè Taâla.
Allah yostirnè wè yostirkom wè yostir koll Moômen Billèh wè Allah yostir Tounes.
Chacun a ses intérêts.:" Formule magique.
Ce que cela voudrait dire n'a rien de très original, mais vise l'Algérie.
Ce qui n'est pas très amical quand on veut appeler à la sagesse, et irréaliste de prôner la défiance envers notre plus important voisin.
Enfin, si le réalisme ou la sagesse nous imposent de pactiser avec la terreur officielle, terreur d'Etats, au moins fausons-le la tête haute et l'esprit au clair.
Par ailleurs, vous pouvez prôner une reddition sans conditions, ce que font certains pays, enfin leurs chefs, cela ne fera jamais de vous qu'un arabe, un individu ou un pays de seconde ou tierce zone, un pays sans poids ni force ou considération, ce sont les faits.
Avec les voyous, il convient de réserver, louvoyer, calculer, sans perdre de vue l'essentiel quand on a une vision.
On connaît le sort de ceux qui se rendent, se vendent à vil prix, ou tombent le froc avant qu'on le leur commande.
Ce n'est pas ce que fait la Tunisie, qui est ouverte aux liens multiples, aux relations avec tous.
Dans des limites qu'elle se fixe.
Librement, autant que faire se peut.
Nom de dieu unissez vous, aimez vous , protégez-vous c'est une guerre sans pitié qui ébranlera tout le monde arabe ( peuples et regimes)
Arrêtez vos guéguerres
"les homme ou femmes en question ont des soutiens ;certains par centaines d'autres par milliers"
Wake up ***