
Scène de ménages. Emission culte dans plusieurs chaines de télévision mondiale où la famille est filmée dans ses divisions et déchirements. Sous un aspect plutôt comique où le rire l’emporte sur le délire.
Corona, confinement et Ramadan ont fait éclater ces scènes du fait que la famille, « obligée » de rester unie, s’est désunie. Ça arrive, et c’est tout à fait normal dans ce contexte de proximité anormal.
Mais en regardant plus « haut », on tombe de haut tellement notre élite politique est tombée bien bas.
Et on assiste à des scènes de manège !
Bonjour les voitures tamponneuses avec la coalition au pouvoir qui s’entre-dedans, de derrière et d’avant. Et l’électricité qui fait les étincelles en haut et en bas. Entre Echaâb et Ennahdha, c’est l’accident déclaré après les incidents inavoués.
La solidarité gouvernementale n’est plus factuelle, elle est désormais frontale, et on entre de plain-pied dans le « le grand huit ». Le saut dans l’inconnu. Le vide annonciateur d’un bide, d’où le chuchotement -déjà- d’un éventuel remaniement …
Un manège qui ressemble à un cirque, le clown et le rire en moins. Et l’envie de pleurer en plus. Surtout lorsqu’une députée (A.M) est l’objet de graves menaces de mort et que bien des partis font le mort. Comme si cela ne les concerne pas. Encore un mauvais pas. En arrière. Une élite qui galère. Une élite qui nous fait vivre des véritables scènes de ménage dans un chaud manège.
Vu le triste spectacle, on n’est pas loin d’un traditionnel « dégage », ce qui, en ce moment, ne serait pas très sage…