
Le président de l’Utica (Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat), Samir Majoul a assuré, mardi 29 novembre 2022, dans une déclaration médiatique que la centrale patronale comprend les difficultés du gouvernement à cause du déséquilibre des finances publiques, sauf qu’elle aspire à une compréhension mutuelle face aux difficultés et problèmes rencontrés par les chefs d’entreprises.
Le président de l’Utica ajoute que l’organisation ne parvient pas à comprendre le recours du gouvernement à la taxation des entreprises privées, soulignant que l’Utica rejette toute nouvelle taxe. « Nous ne comprenons pas, également, l’obstination de certains à diaboliser les chefs d’entreprises et nous condamnons cette attitude et cet acharnement contre le secteur privé alors qu’il présente la pierre angulaire de l’économie nationale et qu’il a besoin de confiance et d'encouragement ».
Par ailleurs, Samir Majoul estime que la solution réside dans la libération de l’investissement et la réalisation de l’équité fiscale à travers l’intégration de secteur parallèle au régime du réseau fiscal.

A la différence de la dictature Benali, la dictature Saed est complètement hors sujet concernant le volet économie. On mène ainsi directement ce pays a la faillite généralisée
Le régime, a part le soutien aveugle des âmes simples, fait l'unanimité contre lui
il faut se préparer au chaos qui j'espère sera passager
Des établissements publiques sont spoliées par des fonctionnaires et des avantages injustes... Les société publiques rentables étouffées par le nombre d'employer inutiles...
Un banditisme, un manque de responsabilité et une absence de discipline...
Faut-il faut-il couper le deuxième bras des citoyens ou plutôt les quelques doigts pourris de l'état...
Pour stimuler la consommation? L'UTICA doit rejeter la double imposition du salaire a L'impôt direct et à l'impôt indirect?
Que la retenue sur le salaire soit une avance sur TVA à percevoir.
Ritz Schäffer, Président de la Bavière après la Seconde Guerre mondiale, était convaincu qu'il fallait redistribuer les richesses à l'heure zéro dans une Allemagne dévastée par la guerre. Le politicien de la CSU ne s'est pas fait d'amis avec l'idée d'impôts spéciaux.
Et ainsi, la jeune République fédérale d'après guerre a connu la plus grande action de redistribution jamais réalisée dans une économie libre de marché. Des milliards provenant entre autre des impôts sur la fortune ont été prélevés et versés à des millions de personnes démunies. Le 1er septembre 1952, la loi sur la répartition de charge (Lastverteilung) est entrée en vigueur.
L'idée n'a apparemment pas perdu beaucoup de sa force de rayonnement sociopolitique. En effet, lors du débat sur la manière dont l'Etat allemand devait faire face aux coûts élevés de la Pandémie Corona, la demande d'un nouvel impôt spécial sur le modèle historique de la répartition de charge a également fait son apparition.
Schäffer voulait construire une nouvelle société allemande socialement solidaire : "Il est naturel de penser que celui qui a subi des dommages patrimoniaux pendant la guerre se tourne vers celui qui a conservé sa fortune pendant la guerre", expliquait le ministre.
La souffrance, la misère et le désespoir étaient omniprésents. Immédiatement après la fin de la guerre, le pays comptait 15 millions de personnes qui ne possédaient souvent pas grand-chose de plus que leurs vêtements usés : Victimes des bombardements, sans-abri, douze millions de personnes, déplacées des anciens territoires allemands de l'Est, ont cherché une nouvelle patrie à l'Ouest. Dix-huit millions de personnes, soit plus d'un tiers de la population de la République fédérale d'Allemagne à l'époque, avaient droit à des versements d'argent gratuit au nom de la répartition de charge.
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De même, la répartition de charge est aujourd'hui une obligation en Tunisie, au nom d'une nouvelle société tunisienne socialement solidaire durant une situation socio-économique très difficile à la suite de la pandémie du virus corona et de la guerre en Ukraine.
Bonne soirée