
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et porte-parole, Sami Tahri, comparait, lundi 22 novembre 2021, devant la justice. Il est convoqué au Tribunal de première instance de Tunis dans le cadre d’une plainte pour diffamation déposée par le président de l’Observatoire Raqabah, Imed Daïmi.
A cette occasion, des dizaines de syndicalistes se sont déplacés sur place pour exprimer leur soutien à leur collègue et leader. Des slogans ont été scandés, à cette occasion notamment : « Avec notre âme et notre sang, on se sacrifiera pour l'UGTT ».
En effet, la centrale syndicale estime que ce procès la vise spécifiquement. Et c’est ce qu’a exprimé son porte-parole en évoquant son procès. Pour lui, il s’agit d’un procès politique par excellence.
« Aujourd’hui, ce n’est pas le procès de Sami Tahri, car je suis une personne normale, mais c’est un procès visant l’UGTT, à se venger de lui, considérant qu’il est la cause de leur sorti du pouvoir », en parlant de machinations.
« C’est une tentative politique faite par des parties politisées pour porter atteinte à l’organisation », a-t-il assuré.
Le syndicaliste a profité pour exprimer sa confiance en la justice et de marteler que la présence massive des syndicalistes n’est en aucun cas une pression pour les magistrats, mais pour le soutenir, d’une part, et pour protester contre la lenteur constatée dans certains procès et plaintes déposées par l’UGTT, d’autre part.
Sami Tahri a ainsi souligné : « C’est un procès qui doit se transformer en procès politique contre les financements illégaux, les financements étrangers et aux associations soupçonnées de corruption ».
Et de rappeler : « Nous ne sommes pas au-dessus de la loi, et tous les syndicalistes qu’ils soient fautifs ou non, innocents ou non, doivent répondre à la convocation de la justice. L’UGTT dit à ses adhérents qu’ils sont égaux, comme tous les Tunisiens, face à la loi, et qu’ils doivent respecter la loi. C’est pour ça que je suis venu de mon plein gré ! »
I.N
Quand on est p'tit, on reste petit...
Maintenant nous comprenons exactement pourquoi Tabboubi et consorts cherchent à se rapprocher des putschistes avec leur hiwar Elwatani.
Allah Lè Yarhi**m Waldin