
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri a indiqué que des pressions étaient exercées sur les médias et les journalistes. Il a assuré que la centrale syndicale veillait à faire entendre sa voix. Il a évoqué une baisse de l’influence et de la popularité de l’UGTT reflétant la situation générale du pays.
Invité le 25 juin 2024 à « Midi Show » d’Elyes Gharbi sur Mosaïque Fm, Sami Tahri a considéré que l’UGTT était influencée, comme tout autre entité, par les conflits et le climat général. Il a assuré que la centrale syndicale était à l’origine de plusieurs initiatives, affirmant que l’UGTT n’usait pas de langue de bois. M. Tahri a évoqué une répression des journalistes, des politiciens, des syndicalistes et des militants. Il s’agit, selon lui, d’affaires montées de toutes pièces ayant pour véritable but un règlement de compte.
« La démocratie est absente ! Oui ! Aujourd’hui, les espaces de libertés d’expression, d’organisation, de réflexion et d’initier, mènent soit vers les accusations de trahison et de complot, soit vers la marginalisation et l’exclusion… Avoir une seule voie, une seule vision, un seul leader, un seul guide, un seul politicien et un seul décideur. Ceci n’a aucun lien avec la démocratie… La situation est compliquée… Trouver la sortie nécessite une certaine habilité », a-t-il dit.
Sami Tahri a indiqué que certains cherchaient à pousser l’UGTT vers la bagarre et à l’exploiter en la plaçant dans la première ligne face au pouvoir en place. Il a expliqué que ceci se heurtait au rôle de la centrale syndicale. Il a assuré que l’UGTT n’avait pas accepté la déviation du processus depuis le décret 117. Il a expliqué que le soutien était en faveur d’un processus mettant fin à ce qui a eu lieu. « Nous n’avons jamais parlé de décennie noire, mais une décennie comportant plusieurs erreurs… Notre pays, au lieu de se pencher sur les revendications de la révolution des jeunes du 14 janvier à savoir la dignité et le chômage, s’est retrouvé face aux conflits portant sur la religion… Les élections n’ont pas reflété la volonté du peuple… Les anciens parlements n’ont rien fait », a-t-il ajouté.
Sami Tahri a assuré que l’UGTT n’avait pas bloqué les routes ou la production des phosphates et qu’il s’agissait de mouvements populaires. Il a, également, considéré que les réformes proposées n’avaient pas pour but d’améliorer la situation, mais en vérité de nuire aux intérêts du peuple. Il a assuré que la centrale syndicale et les travailleuses et travailleurs ont réussi à bloquer cela. Il a évoqué une absence de volonté de créer le changement. De ce fait, il a dit que l’UGTT applaudira le président de la République en cas de concrétisation des slogans portants sur la souveraineté nationale. Il a considéré que la réalité était à l’opposé de ces derniers.
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a assuré que la centrale syndicale soutenait la lutte contre la corruption et la fin des formes d’emploi précaire. Il a appelé à la réinstauration du dialogue. Ceci ne doit pas se limiter à l’aspect social, d'après ses dires.
S.G

" LE RETOUR DE LA DEMOCRATIE" alors ?
Commencez POUR DE BON par le retour authentique aux fondamentaux primordiaux de l'admirable histoire syndicale avec COHERENCE ET CREDIBILITE, conformément aux aurores de ses principes initiaux historiques, de la continuité d'esprit de 2011 puis lettre commune de 2014 ET CESSER ENFIN L'INSULTE DES INTELLIGENCES CONCERNEES ET CELLES AVEC DE TOUT UN PAYS !
Je ne peux pas imaginer que nos partis politiques aient un jour le pouvoir de ramener ces monstres de l´UGTT à la raison ou même de les traîner en justice.
Malheureusement, la révolution en Tunisie n'a pas pu accomplir ses tâches depuis 2011. Les anciens mafieux (PSD/RCD) sont encore au pouvoir et ont mordu encore plus profondément la chair du peuple.

