
L'Universitaire spécialiste du droit constitutionnel, Salsabil Klibi, a rappelé, dans un post publié ce mercredi 22 septembre 2021, sur les réseaux sociaux que l’article 80 accorde de très larges pouvoirs au président mais qu’il ne lui permet pas de tout faire.
« L’article 80 prévoit des garde-fous garantissant d’abord un retour à la « normale » mais surtout prévenant le glissement d’un régime de pouvoirs renforcés à une dictature… Ces garde-fous consistent surtout en une obligation de maintenir le statu quo institutionnel, interdisant la dissolution du Parlement et le renvoi du gouvernement. Si l’article 80 interdit de toucher aux institutions en place, il ne peut, a fortiori, permettre l’abrogation du texte qui fonde ces institutions, à savoir la constitution » écrit Mme Klibi.
L'Universitaire souligne que l’élaboration d’une nouvelle constitution garante d’une stabilité, s'il faut en passer par là, doit se faire en concertation avec les forces politiques en place et aussi avec toutes les forces vives de la nation, syndicats, associations et autres.
« Ce nouveau pacte doit faire l’objet d’un débat public, débat qui devrait idéalement se dérouler dans la sérénité. Je ne pense pas qu’une constitution « d’alcôve » soit la meilleure voie vers le rétablissement d’une paix sociale sérieusement compromise dans notre pays » conclut-elle.
Le chef de l’Etat a publié un communiqué aujourd’hui dans lequel il détaille les mesures exceptionnelles qu’il a annoncées lors de son dernier discours à Sidi Bouzid. Il a été ainsi décidé de :
- Continuer à suspendre le Parlement ainsi que tous les avantages et primes accordés à ses membres et continuer à lever l’immunité parlementaire sur les députés ;
- Mesures exceptionnelles liées au pouvoir législatif ;
- Mesures exceptionnelles liées au pourvoir exécutif ;
- Continuer à travailler avec le préambule de la constitution et ses deux chapitres premiers ainsi qu’avec tous les articles qui ne contredisent pas les mesures exceptionnelles, suspendre l'instance provisoire chargée du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi;
- Le président de la République se charge d’apporter les projets d’amendement des articles liés aux réformes politiques, épaulé par une commission qui sera nommée par ordre présidentiel.
M.B.Z
Unacceptable.
this outlaw faces the death penalty.
tell Qays:
the dictatorship's era has gone !!
Je le dis et je le répète ces pseudos spécialistes du droit constitutionnel DIVAGUENT et bon faite tomber le ciel sur le peuple comme l'école du Kram!
On a confiance en KS, c'est un patriote et un patriote ne trahit jamais son peuple.
Depuis hier soir, il a mué de KS, en Tout-en-ma-possession-exclusive ! Mais si KS se veut King, il lui manque douloureusement la Size : ne peut prétendre à cette qualification qui veut, il faut encore en avoir l'étoffe !!
L'un manigance et quand l'autre découvre ces plans il donne un coup de tournevis
Et, c'est précisément cette condition de débat apaisé qui manquerait en tout état de cause, et vous y aurez contribué à votre manière par vos interventions récurrentes et toujours orientées.
Puisque vous êtes constitutionnalite, vous pourriez par vos analyses confirmer sur la base de l'expérience, que ladite constitution recèle des défauts, des failles, des contradictions voulues en leur temps par certains des constituants à des fins qu'on a eu l'occasion d'entrevoir.
Une constitution peut être modifiée et même rejetée parce qu'elle n'a pas prouvé son efficience.
Parce que celle qui nous concerne l'a démontré, vous auriez pu depuis assez longtemps nous alerter et nous éclairer de votre science.
Rien de tout cela.
Le Président a décidé de sa place de mettre un terme à une hérésie. Des usages et des faits lui donnent raison que le peuple a confirmés en soutenant ses décisions.
Une nouvelle donne, une légitimité adossée au soutien, consentement de celui qui détient la légitimité, le peuple ou si vous préférez le peuple des électeurs potentiels et réels, ce qui conforte sa décision et lui confère poids et légitimité plus haute.
'?videmment, vous ne pouvez accepter cela, votre opinion est faite avant que de prendre l'initiative, de votre propre chef comme moi, de la publier.
Souffrez madame que nous révoquions en doute votre objectivité adossée à vos titres et le savoir qu'ils supposent.
Que nous vous disions notre désaccord, j'espère que cela reste possible sans exhiber de nos titres mais en notre seule qualité de citoyen.
Vous étiez où quand il a perdu sa vie?
En train de bronzer à Hammamet!
Vous étiez où quand l'UGTT imposait des augmentations de salaires pour des fonctionnaires, comme vous, à l'Etat?
Mme Klib votre aire est dépassée.
Depuis 2011 vous n'avez pas arrêté de nous dire du bla-bla-bla.
A votre place j'aurais dressé mon mea-culpa en tant qu'expert.
Gardez le silence c'est mieux Madame SVP.

