
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu vendredi 19 novembre 2021, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Nassreddine Nsibi, au palais de Carthage.
L’entretien a porté sur la rencontre qui avait eu lieu entre le chef de l’Etat et un groupe de jeunes diplômés chômeurs. Dans ce contexte, le président de la République a indiqué que la loi 38 du 13 août 2021, avait été promulguée durant cette période comme étant un moyen pour gouverner, absorber la colère et vendre de faux espoirs, et non pour être appliquée. D’ailleurs, il a souligné que les arrêtés d’application relatifs à cette loi n'ont pas été publiés.
Ainsi, il a assuré qu’il était nécessaire de procéder à de véritables recrutements qui permettraient aux jeunes de créer la richesse dans un cadre légal, loin des illusions mensongères.
La loi 38-2020 adoptée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) le 13 août 2020, concerne les titulaires de diplômes supérieurs au chômage depuis dix ans et plus, et qui sont inscrits aux bureaux de l’emploi. Elle comporte six articles, dont le premier stipule que le concours externe sur dossiers et sur épreuves ne s’applique pas au recrutement direct par tranches annuelles consécutives des titulaires de diplômes supérieurs au chômage depuis dix ans et plus, et qui sont inscrits aux bureaux de l’emploi.
Ils sont classés par ordre de mérite selon les critères de l’âge du diplômé et de l’année de l’obtention du diplôme. Ils sont soumis à une période de formation appropriée.
Le deuxième article dit que le concours externe sur dossiers et sur épreuves ne s’applique pas au recrutement direct par tranches annuelles consécutives des titulaires de diplômes au chômage âgés de 35 ans et plus, dont la période de chômage n’a pas atteint 10 ans, et qui sont inscrits aux bureaux de l’emploi.
Ils sont classés par ordre de mérite selon les critères de l’âge du diplômé et de l’année de l’obtention du diplôme. Ils sont soumis à une période de formation appropriée.
Le concours externe sur dossiers et sur épreuves ne s’applique pas, selon l’article 3, au recrutement direct par tranches annuelles consécutives pour un individu de chaque famille dont tous les membres sont au chômage, et qui sont inscrits aux bureaux de l’emploi. On entend par un individu de chaque famille, les ascendants, descendants, frères et conjoint.
S.H


C'est comme "le populisme qui est proposé aux écervelés pour leur vendre de faux espoirs" !!!
A part quelques administrations où, il faut le reconnaître, les fonctionnaires travaillent d'arrache pieds (surtout ceux qui ont à faire directement au public ou aux usagers) et où des renforts seraient les bienvenus, il y a beaucoup trop de tire-au-flanc et de traîne-savates qui sont là pour passer (une toute petite partie) de la journée le plus rapidement possible et vaquer à leurs affaires personnelles le reste (une grande partie) du temps...
Cette situation ne doit pas durer et le minstre de l'emploi doit encourager l'entrepreunariat et l'économie solidaire et sociale. Il faut créer des projets d'investissement dans le cadre de l'essaimage ou autre mécanisme, l'entreprise est conçue comme étant la source de la richesse du pays. Par contre, il faut réduire les fonctionnaires de l'Etat et les orienter vers des projets productifs, la chanson du recrutement dans la fonction publique doit être supprimée.
C'est la seule solution !
L'Europe et la France ayants opté pour une politique sociale et libérale à la fois (politique de redistribution des équilibres économiques et sociaux ) l'ont compris depuis belle lurette !
C'est mal parti pour nous avec les projets participatifs régionaux guidés par l'autorité centrale !