
Saïda Garrach a dénoncé, dans une publication sur Facebook, le dispositif sécuritaire déployé par le ministère de l’Intérieur soulignant que cela rappelle les pratiques de Ben Ali et les évènements du 9 avril 2012 alors que la Troïka était au pouvoir.
Elle a, dans ce sens, mis en garde contre un retour à la répression. « Prenez garde ! Le peuple s’est révolté et a fait chuter Ben Ali. Il s’est révolté et a fait chuter la Troïka ».
« Défendre les droits et les libertés et une question fondamentale qui n’a aucun lien avec le fait d’être au pouvoir ou en dehors. La répression est un indicateur de faiblesse (…) Le pays passe par une phase délicate. Il faut donc éviter d’aggraver la situation davantage en empêchant les gens de commémorer le martyr Chokri Belaïd qui a été assassiné pour ses idées et son patriotisme par les mêmes terroristes, ceux qui ont tué citoyens et soldats », a-t-elle ajouté.
« Il faut éviter de saper la réconciliation entre les citoyens et les forces de sûreté en poussant ceux-ci à faire face au peuple au lieu de se concentrer sur la lutte contre le terrorisme. La Tunisie a changé et la répression s’achève, souvent, par l’éviction de ses instigateurs », a-t-elle soutenu.
La Tunisie commémore en ce 6 février 2021 le 8e anniversaire de l’assassinat de Chokri Belaïd. A l’occasion le ministre de l’Intérieur par intérim, Hichem Mechichi – lui-même chef du gouvernement en place – a déployé les forces de sûreté à des kilomètres à la ronde bloquant l’accès à l’avenue Habib Bourguiba depuis les petites artères latérales. Des barrages ont été installés et les citoyens qui souhaitaient accéder à cette grande avenue du centre-ville ont dû subir interrogatoire et fouille.
Cela n’a, cependant, pas empêché les manifestants de se rassembler pour revendiquer la vérité et réclamer la sanction des responsables et auteurs de l’assassinat de Chokri Belaïd. Des centaines de citoyens, politiciens, syndicalistes et militants ont investi les rues environnantes dans le centre-ville en hommage et à la mémoire de Chokri Belaïd.
N.J.
sans un parrainage des puissances étrangères ils peuvent dormir tranquillement sur leur oreiller surtout quand ils savent que leur mission n'a pas encore pris fin ,donc ils peuvent se permettre tout les abus avec la bénédiction de leur sponsors ...ce n'est pas el jazira (qui est l'une des sponsors)qui va crier sur tout les toits de la dictature islamiste installée en tunisie.