
« Dès que l’on s’approche d’une zone entre guillemets interdite, les responsables politiques tunisiens s’empressent pour préciser que notre initiative en Syrie est non officielle et s’en lavent les mains ! D’ailleurs, ces responsables n’ont jamais condamné, ni émis de réserves concernant l’initiative des députés de Ennahdha en Syrie »s’est étonné le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fredj, ce mercredi 22 mars 2017 dans la matinale de RTCI. A propos de la rencontre avec le président syrien, il a ajouté : « Si cela se réalise, vous le saurez incessamment sous peu ». L'élu a confirmé par la suite, sur sa page Facebook, que la délégation parlementaire a rencontré le président syrien.
En direct de Damas, il est revenu sur les objectifs qui ont motivé la délégation parlementaire, composée de Abdelaziz Kotti, Khemaïs Ksila, Noureddine Mrabti, Mongi Rahoui, Mbarka Brahmi, Issam Matoussi, lui-même et d’un journaliste les accompagnant, à se rendre en Syrien le 19 mars 2017 pour un séjour de 6 jours. Il a souligné que : « Nous sommes venus en Syrie faire la lumière sur les réseaux d’envoi de jeunes tunisiens dans les zones de conflits et les fronts barbares. Notre visite a également pour but de donner un coup de pied dans la fourmilière en vue de rétablir les relations entre les deux pays. Cette reprise est bénéfique pour les deux pays. Nous rentrons à Tunis samedi 25 mars au matin ».
Le député a également ajouté que la délégation parlementaire tunisienne « n’a jamais déclaré avoir été mandatée par l’ARP ni par aucune autre institution tunisienne ». Il est revenu sur la commission parlementaire, dont il fait partie, et qui est chargée d’éclairer les Tunisiens sur les réseaux de transfert de djihadistes tunisiens en Syrie. « Les autorités syriennes ne veulent rien lâcher, comme documents ou informations, tant que ce ne sera pas une délégation officielle qui se déplacera chez eux ».
« Nous sommes fidèles à la promesse faite à nos électeurs de rétablir la relation avec la Syrie » a martelé le député ajoutant : « Nous nous situons à quelques kilomètres de la région où sévissent les affrontements mais nous n’entendons que des bruits de canons sporadiques en étant à l’abri. Il ne faut pas se fier aux organes de presse Al Jazeera et Al Arabia qui tentent d’amplifier la situation ! »
Sahbi Ben Fredj a ajouté qu’en Syrie, les citoyens vont au restaurant et vivent normalement. Il a affirmé que l’armée syrienne gère bien la situation en contrant les rebelles syriens terroristes et que les combats sont circonscrits dans une zone bien délimitée. A propos des 54 tunisiens qui croupissent dans les prisons syriennes, le député a clarifié qu’ils ont été arrêtés juste après avoir pénétré le sol syrien et que concrètement, ils n’ont pas commis d’actes terroristes. « Les autorités syriennes sont prêtes à étudier leurs cas en collaboration avec la Tunisie, malheureusement, personne n’ose encore parler aux autorités syriennes de cette affaire ».
K.H

Commentaires (15)
CommenterPk pas Ghannouchi ?!
Bien
Relations politiques
Bravo
Exemple
TN
les 54 tunisiens detenus en syrie il faut les laisser crever comme des ras dans les prisons syriennes
Bonne initiative intelligente
La revanche est venue de l'ASSAD.
Un immense merci Monsieur l'ASSAD pour cette revanche malgré quelle a coûté très très chère.
Bachar se défend contre des envahisseurs et des rerroristes
Nos deputes ont effectue un geste honnete en se rendant en Syrie
bouches de Laurent Fabius qui disait que les terroristes coupeurs de tetes de jebhat Nosra font un tres bon travail.... et que le conflit est entre Alaouites sunnites chiites...tout en oubliant que plus de 80.000 terroristes de plus de 70 nationalites armes,entraines et finances par le Qatar,la Saoudie et la Saoudie....