Le juriste et professeur de droit constitutionnel, Sadok Belaid a indiqué, ce lundi 24 août 2020, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, que la décision prise par Elyes Fakhfakh concernant le limogeage du président de l’Inlucc, Chawki Tabib est inconstitutionnelle.
« Cette décision est une utilisation abusive de la loi, et du principe de la gestion des affaires courantes pour un chef de gouvernement démissionnaire. Elyes Fakhfakh a abusé de sa qualité de chef de gouvernement d’une manière excessive et sans précédent pour régler des comptes personnels avec ses ennemis. De ce fait, cette décision est inconstitutionnelle. Il s’agit d’un abus de pouvoir pour des règlements de comptes personnels », assure en substance Sadok Belaid.
Rappelons que le chef du gouvernement sortant, Elyes Fakhfakh, a décidé, aujourd’hui même, de limoger Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc).
Le Conseil des ministres a décidé de le remplacer par le juge près de la cour de cassation, Imed Boukhris
Notons, également, que l’instance et Chakwi Tabib, par nombre de déclarations, ont joué un rôle important dans le scandale de conflit d’intérêts qui a précipité la chute du gouvernement Fakhfakh et la démission de ce dernier.
S.H
Opportunément, les mêmes appellent de leurs v'?ux l'arbitrage d'une instance qui n'existe pas. Comme les manettes du pouvoir leur échappent, ils deviennent soudain très légalistes. On pourrait même dire légitimistes, tant ils apparaissent tenir à la Loi et à son application, eux qui firent à leur guise, bafouant règles, dispositions, avec une totale assurance d'être la norme.
C'est même ce qu'on entend comme musique de fond lorsqu'on lit leurs récriminations ou diatribes. Ils sont le Parti majoritaire, disent-ils.
La majorité, c'est lorsqu'on a plus de 50% de parts ou de partisans.
Les islamistes, leurs serviteurs et suivants n'ont pas fini de nous clamer la révolution, de nous parler démocratie. Ils adoreraient le diable et chanteraient ses louanges pour peu que cela serve leur prijet : Le pouvoir et ses attributs.
Si ce gouverneme (ou un autre) a du respect pour les citoyens de ce pays, il chargerait une commission d'enquête pour investiguer, vérifier, et mettre au jour tous les avantages concédés par népotisme, toutes les situations acquises illégalement, les fortunes amassées qui permettent d'acheter la clientèle pour abonder le Parti en voix...
Il faudrait de la conviction, le sens de l'équité, comme dirait Dilou, pour les poursuivre et leur appliquer la loi dans toute sa rigueur.
Voilà pourquoi, ils ne veulent pas d'un gouvernement qui échappe à la loi des partis.
Parce que, ce faisant, ils restaient maîtres du jeu. Et des enjeux.
Le règne des partis, c'est le règne des islamistes. On les a laissés faire.
Ils ont labouré le terrain, semé et quand vient le moment des récoltes, ils raflent la mise.
Il était temps que quelqu'un se lève et siffle la fin de la partie.
'? bon entendeur...
A défaut c'est faux!
Echry Bi3 l'épicier du coin.
A quand les élections (présidentielle et législative) ?
Voilà ce qu'on risque quand on donne les clés de la cité à des inconnus.
Pouvez vous nous ce qu'il a fait ce Monsieur depuis sa nomination ? C'est comme tout reste illi tjibou lillah ywallik 3lilla.