Le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, vendredi 31 mars 2023, l’interdiction de l’utilisation de l’eau potable, distribuée par la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (Sonede), pour l’agriculture, l’irrigation de zones vertes, le nettoyage des rues et des endroits publics et pour lavage des véhicules.
Cette décision accompagnée d’une série de mesures, mais aussi de plusieurs sanctions envers les contrevenants allant jusqu’aux peines liberticides conformément aux dispositions du Code des Eaux, laisse poser plusieurs interrogations quant à son application sur terrain.
Si plusieurs agriculteurs sont supposés ne pas être reliés au réseau de la Sonede, et que l’État se doit de respecter les mesures qu’il a imposé, une véritable problématique se pose pour les stations-service et les stations de lavage qui offrent le lavage des véhicules.
En vertu de cette décision, les stations de lavage se trouveront face au risque de fermeture ou de sanctions légales, sans parler des risques de perte d’emploi pour le personnel y travaillant.
Pour les établissements industriels et touristiques, le PDG de la Sonede Mosbah Helali a déclaré plus tôt dans la journée, que la loi tunisienne est “bien faite”, dans la mesure où le cahier des charges prévoit que ces bâtiments doivent être munis d’une bâche à eau.
Rappelons que le ministère indique que sa décision intervient à cause des années de sécheresse qui se sont succédé et à la baisse des apports en eau dans les barrages, ce qui a impacté les réserves en eaux qui ont enregistré un niveau jamais atteint et se répercute négativement sur la nappe d’eau profonde.
S.H
Il y a quatre jours, j'ai payé 15 dinar à la place de 12 dinars!!
Une augmentation de 3 dinars, avant même la décision de rationnement de l'eau potable.
Cette mesure est appliquée au Canada dès qu'il y a une sécheresse de plus d'une semaine.
Que représente la consommation des ménages par rapport à l'agriculture qui accuse des pertes colossale d'eau (agriculture=80% de la consommation national)
Mais nous nous acharnées toujours à faire payer les ménages