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Raja Ben Slama : allons-nous appeler à la séparation entre la justice et l'élection présidentielle ?
06/03/2024 | 09:51
2 min
Raja Ben Slama : allons-nous appeler à la séparation entre la justice et l'élection présidentielle ?

 

L’académicienne, ancienne directrice de la Bibliothèque Nationale de Tunisie et directrice de la revue Ibla, Raja Ben Slama a considéré qu’on était soumis à la loi de la jungle et à la volonté du plus fort.

Dans une publication Facebook du 6 mars 2024, Raja Ben Slama a appelé à mettre fin à l’absurdité et aux atteintes à l’État tunisien. « Cessez cette mascarade touchant à l'État tunisien, à nos rêves et à ceux des prochaines générations et touchant à la souveraineté de la loi et la transition pacifique et démocratique du pouvoir », a-t-elle écrit.

Raja Ben Slama a estimé que la Tunisie était régie par la loi du plus fort. Elle a indiqué que le recours à la loi de la jungle pourrait témoigner d'un renversement de situation et que celui se présente comme étant, actuellement, le plus fort pourrait devenir le plus faible.

« Allons-nous appeler à la séparation entre la justice et l'élection présidentielle ?

Allons-nous appeler à la séparation entre la politique et la lutte contre la corruption ?

Ceux qui nous gouvernent, ont-ils conscience de ce que nous ressentons comme humiliation et mépris de notre intelligence et de notre citoyenneté en voyant comment les opposants politiques sont traités aujourd'hui, comme si nous étions à l'époque de la tyrannie et du règne de celui qui détient le fouet ? », s’est-elle interrogée.

 

 

Pour rappel, une élection présidentielle devrait avoir lieu d'ici fin de l'année. Parallèlement à cela plusieurs enquêtes pour complots contre la sûreté de l'Etat sont en cours et visent des personnalités politiques. La plus célèbre d'entre elles est celle concernant Khayam Turki, Ridha Belhaj, Ghazi Chaouachi, Jaouhar Ben Mbarek, Issam Chebbi, Abdelhamid Jelassi et Kamel Letaïef. Ils ont été emprisonnés à la suite de mandats de dépôt émis le 25 février 2023. La liste des accusés comprend, également, Lazhar Akremi et Chaïma Issa. Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre de la même affaire puis laissés en liberté à la date du 13 juillet 2023. Une partie de ceux se trouvant encore en prison a entamé une grève de la faim en guise de protestation contre leur détention depuis près d'un an.

 

S.G

06/03/2024 | 09:51
2 min
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Commentaires
Mohamed Obey
# Mme Ben Slama... imprévisible....
a posté le 06-03-2024 à 20:16
Mme Raja Ben slama est dans son droit de critiquer la politique du bras de fer du pouvoir en place; elle a raison dans une certaine mesure. la citoyenneté est par définition la capacité et le droit de critiquer le régime politique qui nous gouverne; sinon nous ne jouissons pas du statut de citoyen, mais de sujet, sort auquel nous ne pouvons plus accepter de nous résigner.
Mais je me rappelle bien de Mme Ben Slama aux temps où elle était directrice de la Bibliothèque nationale; c'est à dire quand l'alliance Ghannouchi & Co était aux commandes de la pauvre patrie qu'est la nôtre. Cette dame est généralement digne de respect; Elle était généralement satisfaite du cours des choses et ne faisait pas de remarques hostiles critiqaunt le banditisme flagrant au sein du parlement. J'aime en tant que citoyen voir exister une certaine cohérence dans le discours des personnes publiques...
Fares
'?lections entachées
a posté le 06-03-2024 à 18:18
Lorsqu'on observe la bacesse du régime en place, il est bien légitimite de se poser des questions sur la neutralité de la justice et de l'isie quand il s'agit d'élections présidentielles.

Il ne reste plus d'hommes en Tunisie ni parmi les civils, ni parmi les autres. Un moins que rien joue avec le pays et ses institutions pour servir des intérêts personnels.

Je vous conseille tous de porter des mini jupes et aller vous déhancher sur l'avenue. Laissez faire les putschistes immoraux, vous le payerez très cher dans un avenir très proche.
Lol
Oui et non
a posté le 06-03-2024 à 15:51
Séparer l'élection présidentielle et la justice, oui absolument.
Par contre séparer la politique de la lutte anti corruption, ça n'existe nulle part ailleurs.
Il suffit de voir dans la plus part des démocraties le nombre d'élus qui passent par la case prison ou les favoris qui annulent leurs candidatures pour des affaires décriées par leurs adversaires politiques.
Par exemple François Fillon aurait pû être le président français actuel qui aurait succédé a DSK.
Abir
Il faut savoir que ça n'arrive pas qu'autres
a posté le 06-03-2024 à 12:19
Quand une Grande Femme patriote ABIR MOUSSI séquestrée par le pouvoir illégalement , cette femme n'a pas bougé le petit doigt, pour la soutenir en tant que femme et que ça pourrait arriver à elle comme femme, mais quand il s'agissait de quelqu'un qui est dans leur camp, on là, on se rappelle qui a une injustice!
Bouba
Naturel
a posté le 06-03-2024 à 11:50
Mme Ben Slama combien vous étiez sympathique alors que vous occupiez la responsabilité de la Bibliothèque Nationale ,restez dans votre rôle mais soyez plus honnête (intellectuellement) et posez les bonnes questions ,ne vous faites pas l'avocat de la corruption (encore ) intellectuelle , séparer la politique de la lutte contre la corruption c'est encourager les affreux bandits politiques et vous ne pouvez défendre ceux las
SALIM
IL ME SEMBLE QUE SES STATUTS NE SONT PAS SI INNOCENTS!!!
a posté le 06-03-2024 à 10:46
Et il me semble qu'ele ecrit,non pas pour elle meme, mais plutot pour AL MAJMOUAA qui est derrière M.Z. (N.K,M.M.M, Y.C ,BOUCHLAKA, MOADH.G, et tous les FUYARDS). Mais il y a DU NOUVEAU pour M.Z .Il a été PLEBICITE, comme son maitre BEN ALI ,à entrer en TUNISIE pour déposer sa candidature. Rentrait il seul ou avec sa MAJMOUA. Aurons nous UNE SUPERBE FOULE pour l'accueillir. Verrons nous la DAME AVEC LA MAIN EXTRA-LONGUE. Et si MARADONA a parlé de la LA MAIN DE DIEU.Nous ,nous aurons LA MAIN DE LA DEESSE ALYSSA.