Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a été présent, ce mercredi 5 février 2020, sur le plateau de la chaîne Hannibal TV, pour revenir notamment sur le processus de la formation du prochain gouvernement, ainsi que les différends existant au sein du mouvement.
Dans un premier temps, le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a commenté les rumeurs ayant circulé ces derniers jours concernant la dégradation de son état de santé, assurant qu’il n’en est absolument rien. « Il y a certaines personnes qui pensent que la situation est fragile. Elles veulent semer le chaos à travers ce genre de rumeurs. Elles ne sont pas conscientes que la situation n’est pas aussi fragile qu’elles le pensent ».
Revenant sur le processus de la formation du gouvernement, Rached Ghannouchi a indiqué que le pays a besoin d’un gouvernement d’union nationale. « Nous sommes encore en phase de transition démocratique. Nous avons besoin du rassemblement des forces nationales pour achever la construction constitutionnelle. Nous avons besoin d’un gouvernement solide capable de mener les réformes économiques ».
Le chef du mouvement Ennahdha, a indiqué qu’il ne soutient pas particulièrement Qalb Tounes, mais qu’il est contre le principe de l’exclusion en général. « Nos différends étaient dans le cadre d’une campagne électorale, mais le peuple ne nous a pas donné une majorité absolue pour pouvoir gouverner ».
Dans ce contexte, Rached Ghannouchi a rappelé la décision du président défunt, Béji Caïd Essebsi qui a opté pour le consensus, malgré les critiques, durant la campagne électorale de 2014 « afin de faire primer l’intérêt national ».
Quant à la démarche du chef du gouvernement désigné, Elyes Fakhfakh, il a indiqué qu’il s’est mis dans une impasse tout seul en écartant certains partis. « Maintenant, il a encore le temps d’agir et de changer de démarche en s’ouvrant aux différentes composantes de la scène nationale », souligne-t-il. Il a précisé que la situation ne supporte pas la division des Tunisiens et la classification faite par Elyes Fakhfakh n’a pas lieu d’être. « Il n’y a pas de révolutionnaire et de non- révolutionnaire. Il y a ceux qui reconnaissent la Constitution et ceux qui ne la reconnaissent pas. Ces premiers bénéficient amplement de leur citoyenneté et nous ne pouvons imposer aux gens de figurer dans l’opposition ». Le chef du mouvement Ennahdha a indiqué que le chef du gouvernement doit mettre en place un programme et tous ceux qui soutiennent ce programme sont les bienvenus.
Concernant sa relation avec le président de la République, il a affirmé qu’il n’y a aucun conflit entre eux « Il n’y a aucun problème entre nous et « le président Kaïs ». D’ailleurs, nous lui avons accordé nos voix durant la présidentielle. Nous avons soutenu « le président Kaïs » plus que Abdelfatteh Mourou », soulignant qu’il y a certaines personnes qui ne cherchent qu’à raviver les flammes de la haine et de la discorde alors que la situation du pays ne supporte plus ce genre de tiraillement.
Pour l’étape à venir, Rached Ghannouchi a indiqué que le processus de proposition des noms n’a pas encore commencé. « Nous sommes encore au niveau des discussions autour de la nature du gouvernement. Si Elyes a encore le temps de se rattraper. Nous n’avons pas encore le luxe de parler « Droite » et « Gauche », nous avons une guerre à mener contre la pauvreté, la marginalisation, la corruption, nous avons plusieurs chantiers. Et comme le président Kaïs doit être le président de tous les Tunisiens, « Si Elyes » doit être le chef du gouvernement de tous les Tunisiens ».
Par ailleurs, il a réitéré sa position selon laquelle le mouvement Ennahdha ne soutiendait pas le gouvernement Fakhfakh s’il ne change pas d’approche, assurant que le mouvement ne craint pas les élections anticipées. « Les Tunisiens qui ont déjà voté pour nous, le feront encore une fois. Nous ne craignons pas notre peuple ».
Concernant les différends au sein du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a assuré que c’est un « signe de bonne santé » du mouvement, estimant qu’il s’agit des frais de la liberté. « Ennahdha est le parti le plus structuré en Tunisie ayant les plus fortes institutions. Certes qu’il y a des divergences, mais nous les traitons dans un cadre démocratique ».
S.H
L'affaire de Khashogji malgé sa complexité, a été élucidé, et nous en Tunisie après 7ans, les juges nous informent en 2020 qu'il y a des pièces manquantes, qui ont été volés du dossier.
Ce n'est pas une anecdote, c'est une vérité.
Les islamistes et les corrompus cherchent à se protéger mutuellement. Continuez à les soutenir...
C est vraiment du culot
C'est le choix du TATOUR 2 et YC ,2 révolutionnaires à 5 sous.
Ach karkret we jabet.aajouba ha bled meskina.
Ceux qui ont voté pour vous le referont certes, mais ceux qui n'ont pas voté pour vous ne voteront pas plus pour vous. . .
Et ceux qui n'ont pas du tout voté voteront peut-être contre vous. . .
En plus de ceux qui ont voté pour d'autres partis et qui voteront cette fois-ci peut-être contre vous. . . tout contents de profiter de l'occasion pour vous éjecter une bonne fois pour toutes !
Car celui qui joue trop longtemps avec le feu finit toujours par se brûler !
Et si les islamistes sont défaits, le führer mal-rasé finira peut-être par imiter son illustre et moustachu devancier ?
Ce serait même volontiers que j'aiderais par un très sincère "de profundis" !
Maxula.
D'abord , il quitte les réunions pour aller supplier kheriji de changer sa position a propos de Khalb Tounes .
Puis ,kheriji lui fait un lapin et ne viens pas a la réunion , ce qui contraint Fakhfekh a renvoyer les 9 chefs de parties qui s'étaient déplacés .
Après , il l'envoie Pétré avec son pseudo accord pour ne pas le signer en demandant de procéder en même temps au choix des ministres .
Maintenant , il le rediculiser en affirmant que le choix des ministres viens après son accord pour intégrer Khalb Tounes .
Il dépasse les délais et n'envoie aucun nom de ministre pour dénigrer l'équipe de Fakhfekh .
Il sort dans les médias a 2 reprises aujourd'hui pour lui donner un ultimatum pour changer d'avis , mais tous cela n'est que prétexte .
Le point de non retours , c'est la nouvelle erreur de Fakhfekh de vouloir attribuer les postes de la défense et l'intérieur a des indépendants .
Que reste t'il a Fakhfekh a faire que de démissionner , a moins qu'il veut se faire humilier
non pas en n'ayant pas l'approbation de son pseudo gouvernement mais qu'il sera rapidement destitué par la suite .
Alors , j'espère que Fakhfekh saisira rapidement sa chance de sortir rapidement par la grande porte et garder une certaine dignité et crédibilité pour les quelques 10000 qui ont cru en lui un certain temps.!!
Comment admet-on encore laisser la parole libre et écouter cet individu qui a dépassé toutes les bornes ?
Ou sont nos politiques dignes et intègres ? Que font-ils ?
Qu'attendons vous pour le gicler ?