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Pour Ridha Belhaj, Hafedh Caïd Essebsi tente de renverser les structures de Nidaa Tounes
18/09/2016 | 13:56
1 min
Pour Ridha Belhaj, Hafedh Caïd Essebsi tente de renverser les structures de Nidaa Tounes

Le membre du comité politique de Nidaa Tounes, Ridha Belhaj, a déclaré, le 18 septembre 2016 à Mosaïque FM, que Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif du parti « tente de renverser les structures du parti ».

 

M. Belhaj a expliqué que HCE avait invité le bloc parlementaire, une partie des structures et certains employés de la présidence de la République et membres du gouvernement sans en informer le comité politique et sans la faire participer à cette réunion qui doit se tenir aujourd’hui.

 

Ridha Belhaj a ajouté que M. Caïd Essebsi a présenté une suggestion pour ajouter des membres au comité politique sans aucune consultation, « ce qui est considéré comme une manœuvre putschiste ». Il renchérit en expliquant que tenter d’ingérer le gouvernement, à l’heure où il a d’autres préoccupations nationales, dans des divergences partisanes est inapproprié. Selon M. Belhaj, le chef du gouvernement ne doit pas être impliqué puisque le parti avait décidé, depuis longtemps, de séparer les responsabilités gouvernementales des responsabilités partisanes.

 

L’ancien chef du cabinet présidentiel déclare que c’est une démarche dangereuse qui annonce le retour de l’Etat dans les affaires partisanes. « Nous ferons face à cette démarche autoritariste qui rappelle des agissements anciens » a-t-il expliqué. « On en parlera demain à la conférence des cadres » a-t-il ajouté.

 

M.A

18/09/2016 | 13:56
1 min
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Commentaires (22)

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mjr
| 19-09-2016 15:23
Ce qui est sur c'est qu'il ne faut pas généraliser et il faut toujours relativiser .Il est indéniable qu'il y a des cadres politiques pris individuellement qui essayent de travailler avec abnégation et courage et dans l'intérêt du pays et qui essayent résister aux pressions tout le long de leur carrière.
Mais quand on voit que beaucoup de citoyens rejettent aussi bien le discours politique des partis au pouvoir que celui des partis de l'opposition
-quand on voit le nombre de partis (environ 200)dont la très grande majorité n'a pas de vision, de programme de gouvernement ou de projet de société ou de programme de réformes
-quand on voit le manque de culture politique chez beaucoup de représentants locaux des différents partis et le niveau des débats
-quand on voit que la politique a les caractéristiques d'une politique politicienne(se préoccupant des questions de pouvoir entre politiciens et partis politiques plutôt que des problèmes du pays)
-quant on constate "le populisme" utilisé par les partis au pouvoir pour sculpter le paysage politique(identitaire pour Ennahdha,la crainte pour Nidaa,le clientéllisme pour d'autres)
-quand on constate après 6 années l'absence de toute opposition crédible capable de présenter une alternative
On ne peut que conclure que la majorité de l'élite politique est juste moyenne - pour ne pas dire médiocre (-:
- Ce qui est grave pour le pays c'est que cette élite est en grand manque de crédibilité et contribue à l'instabilité du pays.
Comme vous le dites si bien il ne faut pas noyer le poisson et j'ose espérer que la prise de conscience de la société civile contribuera à freiner les politiques pour ne pas les laisser faire à leur tète.

Montaigne
| 19-09-2016 14:27
ENNIDAA s'autodétruit pendant qu'ENNAHDA prolifère sans bruit. Quel gachis pour le pays!

TeTeM
| 19-09-2016 13:27
Je suis tout de même effaré qu'un parti politique, qui se veut, soit disant, démocratique, ne soit pas capable d'organiser des élections afin d'élire ses représentants.

Qu'ils fassent donc voter leurs adhérents et qu'ils cessent leur jérémiades!

HCE n'a aucune légitimité! Il a été placé sans avoir été élu... Se sont des pratiques digne d'un autre temps!

Canalou
| 19-09-2016 12:56
Tout a commence par des taouafeks et cela a aboutit a des coups de poings et celui qui est nomme reste toujours un esclave de la volonte du patron .il fallait dire noooooooon

linoucha
| 19-09-2016 10:39
Eh bien mr Ridha bel hadj aujourd'hui vous vous lamentez sur votre sort et sur celui de nidaa tounes mais monsieur vous étiez le premier à soutenir un néophyte de la politique et à poignarder dans le dos un ami et un pilier du parti et d'applaudir de deux mains les agressions de hammamet et le congrés de sousse allons Mr vous avez joué votre role et on a plus besoin de vous c'est bien simple ne vous en faites pas il y'aura d'autres qui applaudiront le tabbal et zakkar devant le siège du parti et il auront le même sort et on ne garde que les brebis Pauvres électeurs que nous sommes

alpha1
| 19-09-2016 09:52
Dans votre texte " Classe politique médiocre"
alors qu'en fait vos propos concernent uniquement Da Tounes ,
Ayez le courange et ne noyer pas le poisson et ayez l'élégeance de la précision, mem si ca peut faire mal .

afour
| 19-09-2016 08:27
en tout cas s'il y a bien un intellgent dans cette mascarade de Nidaa c'est mohsen marzouk qui a senti avant tous ces arrivistes qu'il y a une marmite entrain de pourrir et il a bien choisi lr temps de se tailler et de constituer son propre parti

Givago
| 19-09-2016 05:37
Pour les électeurs de Nida c'est encore un coup de poignard dans le dos,ils ont piétiner leur principe,fouler aux pieds ce pourquoi ils ont étaient élu,tourner le dos à leur électeurs,et par dessus tout ils ont vendu leur âme au diable en laissant le champs libre a"ennahdha"c'est un situation on inédite qu'on est entrain de vivre,faire gagner les élections à un partis et vous vous retrouvez avec le perdant aux manettes.c'est la gueule de bois pour longtemps pour les électeurs et électrices qui ont tout donner.








Amidou
| 18-09-2016 23:45
Ya si Belhaj c'est bien fait pour vous , car c'est vous meme qui avez soutenu , aide' par tous les moyens , contre vent et maree Hafeh a prendre les rennes de Nidaa , Qu'allez vous faire maintenant ? Eh bien RIEN DU TOUT . Alors taisez vous .

mjr
| 18-09-2016 22:30
En 2014 un historien émérite et grand connaisseur de la politique déclarait dans une interview:
« Cependant, ce qui me fait un peu peur, personnellement, ce n'est pas Beji Caid Essebsi, lui-même, mais les gens qui l'entourent, dont la majorité sont des arrivistes»
Cette affirmation est bien versifiée en passant en revue les étapes par lesquelles est passé ce parti et les luttes intestines qui le caractérisent.Une classe politique des plus médiocre.