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Passation de pouvoir entre Kaïs Saïed et Mohamed Ennaceur
23/10/2019 | 12:38
1 min
Passation de pouvoir entre Kaïs Saïed et Mohamed Ennaceur
 
 
Kaïs Saïed, nouveau président de la République tunisienne, est arrivé à 12h au palais de Carthage pour sa passation de pouvoir avec le président sortant, Mohamed Ennaceur, qui l'a accueilli sur le perron du palais présidentiel.
 
Le chef de l'Etat élu a échangé avec le président de la République sortant quelques mots sur le tapis rouge, sous les objectifs des journalistes présents en nombre pour couvrir l’évènement. 21 coups de fusils ont été tirés par la garde républicaine, conformément au protocole qui accompagne l’arrivée du nouveau président à Carthage.
 
 
 
 
 
Après la cérémonie de passation, Kais Saïed a accompagné Mohamed Ennaceur jusqu’à la voiture qui l’a conduit hors du palais.
 
 
Ennaceur a donc quitté le palais présidentiel avant la cérémonie militaire en l’honneur de Kais Saïed. En chef des forces armées, le nouveau président s’est rendu sur la terrasse du palais de Carthage pour recevoir les honneurs militaires et rendre lui-même hommage au drapeau tunisien.
 
Le président élu a salué le drapeau au son de l'hymne national, avant de passer en revue un détachement des trois armées qui lui ont rendu les honneurs.
  
 
M.B.Z
 

23/10/2019 | 12:38
1 min
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Commentaires (9)

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DHEJ
| 24-10-2019 13:17
Oui PEU IMPORTE pour toi!


Maxula
| 23-10-2019 18:26
Premier ministre ou chef de gouvernement, peu importe, l'essentiel c'est que l'un ne peut pas démissionner avant qu'il n'ait passé le pouvoir à l'autre !
Alors demander à YC de démissionner, c'est bien de l'ouvrir à tort et à travers, mais qui va assumer et assurer les pouvoirs du chef du gouvernement ?
Vous ? Ya mdek !
Maxula.

DHEJ
| 23-10-2019 18:04
C'est que tu n'as rien compris encore figé à l'ère de PREMIER MINISTRE

Oh réveilles toi ça s'appelle Chef du Gouvernement

Maxula
| 23-10-2019 16:25
YC n'obéit pas aux desiderata des idiots mais respecte un calendrier et un protocole.
Ce protocole (qui est une sorte de savoir-vivre qui vous est étrangère !) prescrit au premier ministre sortant de confier le pouvoir à celui qui sera désigné par l'Assemblée ET approuvé par le Président de la République, qui le nommera formellement !
Mais il est vrai qu'il est inutile de vouloir faire boire un âne qui n'a pas soif !
Et vous, vous avez toujours soif !
Maxula.

Monia
| 23-10-2019 15:10
et reconnaissance d'avoir consacré avec probité tant de votre vie au service de l'Etat jusqu'au bout. Respectueusement,

MDO
| 23-10-2019 14:25
Grand merci à Mr Ennaceur qui a montré tout au long de sa carrière politique qu'il est au delà des querelles politiciennes stériles qui rongent le pays ce qui représente un exemple à suivre par ceux qui ambitionnent de remplir les fonctions pour lesquelles ils ont été élu .

felfel
| 23-10-2019 14:10
C'est zbidy qui a organise le cortege?

DHEJ
| 23-10-2019 14:05
Quand la passation entre le GAMIN CHAHED et le nouveau Chef du Gouvernement?

Le GAMIN fait semblant de ne pas savoir que le PEUPLE s'est manifesté, il a élu un nouveau président qui doit demander au parti majoritaire de nommer un Chef du Gouvernement

Or le GAMIN n'appartient plus au parti vainqueur des élections de 2014 non plus à celui de 2019!!!


Ta DEMISSION GAMIN CHAHED!

JOHN WAYNE
| 23-10-2019 13:55
Q-1 : Le discours du nouveau Président est-il rassurant ?
JW : Oui absolument. Surtout parce que cet homme mentionne de manière répétée l'importance de l'Etat Tunisien et de ses institutions. Il s'agit donc d'un discours dont l'essence est le Bourguibisme et le Nationalisme. Il ne s'attarde guère sur la religion musulmane. Il mentionne également les richesses de l'état qui ne doivent pas être dilapidée. Son discours m'a évoqué ceux de Bourguiba.
Q-2 : Pourtant dans son discours, il décourage les membres de l'ancien régime quand a un retour en arrière et parle de la révolution et de ses acquis.
JW : Contrairement a ce que la majorité des Tunisiens pensent, cet homme est doté d'une grande dextérité politique. Il joue le jeu des révolutionnaires et des islamistes alors que l'essence de sa pensée est Nationaliste. Il mentionne la Palestine comme l'aurait fait Saddam Hussein sans s'attarder sur la religion musulmane. Cet homme a compris que le meilleur moyen de changer les choses dans un contexte de Tunisie au bord de la destruction est de ne pas dévoiler toutes ses cartes à l'avance. De ce point de vue, il me rappelle mon collègue et Frère Ben Ali a la veille du 7 Novembre. Je pense que cet homme pourrait modifier le destin de la Tunisie de façon favorable bien que le défi soit gigantesque. Je suis quelque part déçu que Abir Moussi pour laquelle j'éprouve un grand respect, n'ai pas joué ses cartes de cette manière et ne se soit pas alliée à cet homme. Un tel duo aurait été très efficace dans un plan de sauvegarde de la Tunisie éventuel. Mais d'un autre côté, une telle alliance aurait éveillé les soupçons des islamistes et aurait créé des élections violentes et imprévisibles.
Q-3 : Quels sont les grands défis auxquels fait face Kais Saied ?
JW : Les islamistes ont montré patte blanche pour des raisons stratégiques. Ils ont compris que leur survie en mouvement devenu politiquement épuisé était cet homme. Il se sont ralliés a lui pour ensuite rafler les élections législatives. Le mouvement Enahdha se porte bien même s'il a détruit la Tunisie et même sans assise populaire réelle. Les islamistes sont intelligents surtout qu'ils disposent de grands moyens financiers puisque leurs sponsors sont les pays d'Arabie et du Golfe. Mais ces alliés sont temporaires et Kais Saied le comprendra bientôt. Les islamistes se retourneront contre cet homme en l'espace d'un an et tenteront de nouveau de prendre la Tunisie au dépourvu. Je prévois une nouvelle affaire de Barakett Essahel très bientôt.
Q-4 : Que suggérez-vous à Kais Saied ?
JW : Je suggère à cet honnête homme et intellectuel de se transformer en dictateur dans l'intérêt de la Tunisie. Il doit renforcer le Ministère de l'Intérieur par des hauts cadres comme moi-même et purger l'armée Tunisienne de ses éléments Qataris et islamistes s'il ne veut pas se retrouver chassé à son tour du Palais de Carthage comme Ben Ali. Les islamistes ont une légitimité puissante au niveau de l'ARP. Ils sont ce matin la force d'opposition principale aux ambitions de Kais Saied d'une Tunisie Nationaliste et stable. Il doit donc également procéder à un coup d'état légal qui neutralisera l'ARP, institution entre autres responsable de la débâcle Tunisienne. Cet homme doit également neutraliser les influences étrangères, s'éloigner de l'Arabie Saoudite et du Qatar, et se rapprocher de l'Algérie qui est aujourd'hui son seul allié sincère. Quand aux Etats Unis, il a la chance d'avoir Donald Trump a la Maison Blanche pour qui l'Islam est une secte barbare qui doit être neutralisée. Je ne pense pas que l'Amérique essayera quoique ce soit contre cet homme même s'il est contre une entente de paix avec Israël. La préoccupation principale de Donald Trump est l'économie Américaine et l'Islam.
Q-5 : En conclusion ?
JW : Le mandat de Kaies Saied est un mandat a double tranchant. Il apportera à la Tunisie une politique de protection Nationaliste avec des programmes sociaux bénéfiques et une protection de la souveraineté mais fera en sorte que les islamistes seront acculés au mur puisque leur rêve d'une Tunisie-Califat sera menacé. La Tunisie va peut-être vers un conflit majeur avec les islamistes, ce qu'un collègue a moi du Ministère de l'Intérieur a décrit comme un « Hammam Dem ». Avec cette racaille dégoutante islamiste, il est peut-être grand temps que l'abcès soit crevé. Kaies Saied va bientôt réaliser à quel point des énergumènes comme BCE, Kamel L. et autres agents de la CIA qui ont comploté contre Ben Ali et rapatrié les islamistes, ont nui au pays de façon peut être irréversible.

JOHN WAYNE