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Partenariat Tunisie-UE : le gouvernement dit vouloir du concret
17/03/2025 | 20:42
2 min
Partenariat Tunisie-UE : le gouvernement dit vouloir du concret

  

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a reçu, lundi 17 mars 2025, l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, accompagné du directeur de la coopération à la délégation de l’Union européenne en Tunisie, Tom Achwanden, et du représentant de la Banque européenne d’investissement, Jean-Luc Revereault.

Cette rencontre, indique un communiqué de la Kasbah, a été l’occasion pour les deux parties de « saluer les réalisations accomplies dans le cadre du partenariat stratégique qui lie la Tunisie et l’Union européenne depuis plusieurs décennies ». Elles ont également souligné l’importance de garantir toutes les conditions nécessaires à la réussite du Conseil de partenariat et des différentes commissions sectorielles spécialisées au cours de la prochaine période.

 

Le chef du gouvernement a par ailleurs mis en avant l’importance de traduire le contenu du mémorandum d’entente sur le partenariat global et stratégique de 2023 en programmes et plans concrets. Il a également insisté sur la nécessité « d’appuyer et d’accompagner la Tunisie dans la mise en œuvre des différentes réformes qu’elle a engagées, conformément à sa vision et à ses priorités ».

Kamel Maddouri a exprimé son souhait de voir se développer davantage le partenariat tuniso-européen, de diversifier ses programmes et ses mécanismes, et de dynamiser en particulier le soutien financier alloué à la Tunisie dans le cadre du programme triennal de l’Union européenne 2025-2027.

 

Pour sa part, le chef de la délégation de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a réaffirmé l’importance que l’Union européenne accorde à la Tunisie, comme en témoignent les nombreux programmes communs et projets soutenus par l’UE. Il a exprimé sa volonté de « poursuivre le soutien et l’accompagnement de la Tunisie dans les réformes qu’elle définit selon ses priorités, en lui apportant un appui financier et technique ».

Il a également souligné l’importance de moderniser l’accord de partenariat entre la Tunisie et l’Union européenne afin qu’il réponde aux aspirations des deux parties et contribue à relever les défis auxquels elles sont confrontées.

 

Cette rencontre survient dans un contexte de tension croissante en Tunisie, notamment en ce qui concerne la gestion de la crise migratoire. De nombreuses critiques sont exprimées à l’encontre de l’État tunisien, accusé de ne pas protéger suffisamment les intérêts nationaux face à un partenariat avec l’Union européenne qui semble profiter principalement à cette dernière. Les décisions prises par le gouvernement tunisien, en particulier les accords visant à limiter l’arrivée de migrants en Europe, alimentent un mécontentement général au sein de l’opinion publique.

 

S.H


17/03/2025 | 20:42
2 min
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Commentaires
Rationnel
La balle est dans le camp de la Tunisie
a posté le 18-03-2025 à 08:28
"Kamel Maddouri a exprimé son souhait de voir se développer davantage le partenariat tuniso-européen, de diversifier ses programmes et ses mécanismes, et de dynamiser en particulier le soutien financier alloué à la Tunisie dans le cadre du programme triennal de l'Union européenne 2025-2027."
L'Union européenne a défini trois orientations stratégiques clés pour le financement de la recherche et de l'innovation pour les trois dernières années du programme (2025-2027), traçant ainsi la voie vers un avenir vert, numérique et résilient :
La transition écologique
La transition numérique
Une Europe plus résiliente, compétitive, inclusive et démocratique

C'est la Tunisie qui montre des hésitations face à ces trois orientations stratégiques, malgré les efforts considérables déployés par l'Union européenne.
L'UE et surtout l'Italie et l'Allemagne, notamment, ont investi substantiellement en Tunisie :
- La connexion ElMed, représentant un investissement de plus de 800 millions d'euros, l'UE a contribué 472 millions d'euros en dons et prêts, constitue l'une des cinq priorités de Terna (la société italienne de transport d'électricité) pour la prochaine décennie.
- L'agence de coopération allemande, GIZ, a accompli un travail remarquable pour surmonter les réticences des institutions tunisiennes et promouvoir les énergies renouvelables. Pourtant, les institutions tunisiennes continuent d'entraver les initiatives dans ce secteur. Les districts de la STEG retardent les projets d'énergie solaire sous divers prétextes : les autorisations dans certaines régions comme l'Ariana peuvent prendre plusieurs mois, certains districts évoquent un manque de compteurs bidirectionnels, etc. Parallèlement, le ministère de l'Industrie complique la mise en '?uvre des projets d'envergure. En Europe les citoyens peuvent connecter les panneaux solaires aux prises de courant sans autorisation avec des systèmes 'plug and play', ces systèmes sont généralement de 800 watts ce qui est suffisant pour couvrir les besoins d'un ménage tunisien moyen.
- Concernant la transition numérique, le gouvernement et les sociétés étatiques brillent par leur absence.
- Quant au troisième axe stratégique, il est manifeste que le pays a encore un long chemin à parcourir.

Pour la Tunisie, il serait plus aisé de réussir que d'échouer, mais paradoxalement, le pays semble privilégier l'échec afin de préserver une apparente paix sociale. La STEG illustre parfaitement ce phénomène : ses agents entravent les projets d'énergies renouvelables et érigent des barrières bureaucratiques pour prolonger délibérément les délais, craignant que ces initiatives ne menacent leurs emplois. Ironiquement, ces mêmes projets représentent une garantie pour leur avenir et celui de leurs enfants, auxquels ils aspirent à transmettre leurs positions. Cette résistance au changement n'est pas l'apanage de la STEG ; elle se manifeste dans l'ensemble de l'administration et des ministères. La transition numérique, pourtant relativement simple à mettre en '?uvre, est constamment sabotée par les bureaucrates. Dans la majorité des cas, les procédures administratives s'avèrent superflues, et l'exigence de dossiers comprenant huit copies avec signatures légalisées constitue une aberration en plein XXIe siècle.


le financier
si ces politiques avaient un peu d honneur
a posté le 17-03-2025 à 22:26
Si ces politiques avaient un peu d honneur au lieu de quemander ils auraient laisser passer les migrants voir meme les aider et ils auraient travailler pour développer le pays sans l aide de personne et il y a des dizaines d exemples dont des pays musulmans .

Mais ils preferent pleurer et tendre le bras
Nephentes
Mendiants et Orgueilleux
a posté le 17-03-2025 à 21:12
Je suis un farouche défenseur du respect mutuel entre les deux rives de la Méditerranée

On en est encore loin très loin

MAIS

Les Européens en général et la France ont particulier fournissent a la Tunisie des programmes de soutien structurés et très importants

Ces programmes ont fait leurs preuves dans d'autres pays qui bénéficient d'une véritable structure de gouvernance

Mais il faut le dire : depuis 50 années des dizaines de milliers de milliards de dinars ont été versés à la Tunisie

OU EST PASS'?E cette aide faramineuse par rapport aux dimensions et infrastructures de ce pays ?

Quand est ce que nos soi-disant gouvernants cesseront de prendre les Européens pour des idiots

Faut pas s'étonner ensuite du cynisme des Européens qui demandent aux Tunisiens d'être leur garde-,chiourme de transformer la Tunisie en centre de rétention géant pour migrants

C'est pratiquement la seule"responsabilité" dont est capable ce régime zctuel
DHEJ
De Mamadou.
a posté le 17-03-2025 à 20:53
A Madoudou...
veritas
'?a se réveille
a posté le 17-03-2025 à 20:49
il ne faut plus se laisser rouler dans la farine c'est des lâches .
Gg
Et voilà...
a posté le 17-03-2025 à 20:48
Le grand mot, le but suprême est prononcé: appui financier.
Le problème est qu'aucune des réformes indispensables n'est réalisée, ni même engagée.
Investir ou donner en Tunisie aujourd'hui est comme arroser le sable. Tout va être absorbé en rien de temps et rien ne poussera.