
La présidente du parti La Troisième République, Olfa Hamdi a considéré que le gouvernement de Najla Bouden avait tenté de duper le chef de l'État, Kaïs Saïed. Elle a rappelé avoir demandé le limogeage de celle-ci.
Invitée à « Fi 90 Dkika » de Khouloud Mabrouki sur IFM, Olfa Hamdi a indiqué que le président de la République ne parlait plus du gouvernement et ne se souciait plus d’elle. « J’ai soutenu le président de la République lorsqu’il a refusé l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI)… J’étais la première à appeler à cette mesure… Le cerveau de ce gouvernement émane de l’ancienne administration qui est incompétente, en faillite et n’a plus de solution », a-t-elle dit.
Olfa Hamdi a estimé que le « non » prononcé par Kaïs Saïed au sujet de l’accord ciblait en vérité le gouvernement et non le FMI. Le chef de l’État était occupé par la question de l’impunité. Par la suite, le gouvernement a essayé de berner le président et de l’induire en erreur à travers la validation du programme de réformes.
« Nous avons cru que la Troisième République pouvait être la solution… Je lui ai envoyé un courrier pour le rencontrer. Il m’a ignoré. Je profite de cette occasion pour l’inviter à s’entretenir avec moi… Notre programme est proche de celui du président… Il s’agit d’un professeur et donc nous pouvons nous entretenir avec lui », a-t-elle poursuivi.
Olfa Hamdi a estimé que Kaïs Saïed reconnaissait l’existence des partis politiques et leur rôle. La querelle avec ces entités en est la preuve. Les affirmations relatives à son rejet des partis politiques seraient des récits colportés par des individus appartenant à la gauche.
S.G



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