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Noureddine Khademi limogé de la mosquée El Fath
08/08/2015 | 17:20
1 min
Noureddine Khademi limogé de la mosquée El Fath

Alors qu’il assurait l’imamat de la mosquée El Fath, l’ancien ministre des Affaires religieuses, Noureddine Khademi, vient d’être limogé aujourd’hui, samedi 8 août 2015, par l’actuel ministre Othman Battikh. Une information publiée sur la page Facebook de M. Khademi.

 

Les motifs de ce limogeage n’ont pas encore été communiqués pour l’instant. Nous y reviendrons.

 

Mise à jour:

Dans une interview accordée à la chaîne TNN, aujourd’hui dans l’après-midi, Noureddine Khademi est revenu sur les raisons de son limogeage. Selon lui, il a été révoqué de son poste parce qu’une chaîne de télévision (Al Jazeera Mubasher NDLR) avait filmé, sans autorisation du ministère des Affaires religieuses, le prêche de l'Aïd El Fitr à la mosquée El Fath où il était imam. M. Khademi conteste fermement cette sanction et considère qu’elle est démesurée. « C’est une décision hâtive et précipitée et contraire aux procédures d’usage », a-t-il déclaré, rappelant qu’il était imam dans la même mosquée depuis 4 ans et que, outre son statut de professeur et d’ancien ministre, il est connu dans la sphère religieuse, pour son discours modéré ainsi que pour son éloquence.

 Plus tard dans la soirée, les raisons relatives à son limogeage nous ont été confirmées. Il s'agit bien d'Al Jazeera Mubasher qui a filmé sans autorisation le prêche de l'aïd. On notera cependant que Noureddine El Khadmi, et contrairement à ce qu'il dit, est loin d'avoir un discours modéré et fait partie des imams qui ont encouragé les salafistes et leur discours radical. C'est d'ailleurs depuis cette mosquée El Fath que le terroriste Abou Iyadh a filmé sa dernière intervention avant de s'évader au nez et à la barbe de la police entourant les lieux.

S.T.

 

08/08/2015 | 17:20
1 min
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Commentaires (38)

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henilbel
| 30-08-2015 05:34
Ce qui est inadmissible, c'est que ce Monsieur s'est permis le cumul de la fonction d'Imam et de ministre.
Ce cumul entre les fonctions religieuses et politique est catastrophique pour la gouvernance.

Ataturk
| 11-08-2015 13:11
Tant que les juges nommés par B'hiri sont en place, il n'y aura pas de combat réel contre le terrorisme et ses supports takfiristes (Khadmi, Belhassan, Jaouadi..). Il faut que ces pseudo imams rendent compte pour leurs discours de haine qui a conduit des milliers de nos jeunes vers la mort en Syrie, Irak et Libye.

lili
| 09-08-2015 23:06
le jugement est trop clément ! La prison, Ca lui irait bien!

Hamma
| 09-08-2015 20:31
Tu feras mieux de trouver un poste chez Djazira Moubacher avant que tu sois jugé pour incitation au Jihadistes en Syrie et t'en est la cause de tous les maux.

papi
| 09-08-2015 18:31
rih essed yadi ma yarod

T.Chaibi
| 09-08-2015 17:57
Après la libération de la Grande mosquée Ezzitouna du charlatan Hassine Laabidi, voici une autre grande réalisation à inscrire à l'actif du Ministre des affaires religieuses Cheikh Othman Battikh et du chef du gouvernement Habib Essid.
Ce n'est qu'ainsi qu'on arrivera à éradiquer toutes ces manifestations religieuses intégristes.
Rih Esso yeddi ma Yrod

C . T
| 09-08-2015 16:54
Avec Ben Ali c'était beaucoup mieux un texte à lire pour tout les Imams !!!
Au Maroc aussi les Imams font pratiquement même prêche pour éviter les dérapages , car malheureusement aujourd'hui les imams plutôt leurs prêches politique et extrémistes et parfois terroriste .
Les maisons du Dieu sont pour prêcher les bonnes parole la paix entre les Nations de toute leurs confessions !!

alhamdoulil ellah
| 09-08-2015 16:01
malla raha

Citoyen_H
| 09-08-2015 14:32

gouté aux joies de l'argent facile.

La religion est devenue un joker que tous les fainéants haineux improductifs du bled utilisent, pour vivre aux crochets du peuple.



Abel Chater
| 09-08-2015 14:15
L'actuel ministre des Affaires religieuses Othman Battikh est l'Imam le plus jaloux de ses propres collègues, de toute l'histoire de la Tunisie. Comme il ne trouve plus de public pour assister à son imamat, Othman Battikh utilise toutes les ruses pour s'imposer comme un «Ayatollah» de la scène religieuse en Tunisie.
Il va d'une mosquée à l'autre comme le font au football les commissaires de matches, pour contrôler les textes des autres Imams, qui doivent d'après lui, ne plaire qu'à lui-seul. Une dictature rare en son genre.
Comment un ministre se rabaisse-t-il à ce niveau, jusqu'à concurrencer les autres Imams de la Tunisie et désavouer son propre prédécesseur par la pire des intrigues?
Où est le Mufti de la République qui ne réplique pas au piétinement d'un ministre Othman Battikh, qui se prend plutôt pour un Gestapo que pour un religieux?