
Le député d’Ennahdha, Noureddine Bhiri a refusé les demandes de mettre fin à sa grève de la faim. Un groupe comprenant Ahmed Néjib Chebbi, Abderrahmane Ladgham, Abdellatif Mekki, Samir Dilou et son épouse Saida Akremi lui a rendu visite, samedi 5 mars 2022, à l’hôpital Habib Bougatfa de Bizerte où il est admis. Seulement son épouse et le médecin Abderrahmane Ladgham ont été autorisé à accéder à sa chambre. L’objectif était de lui demander de mettre fin à la grève puisque son état de santé s’est dangereusement détérioré, affirme le député islamiste Samir Dilou.
Dans une déclaration à l’issue de la visite, Abderrahmane Ladgham a assuré que Noureddine Bhiri « a perdu entre 25 et 30 kilos. Il ne peut plus se maintenir en position assise. Les soignants doivent le maintenir pour qu’il ne s’affale pas. Il a des problèmes d’élocution et souffre de confusion parce qu’il est extrêmement affaibli. Nous avons essayé de le convaincre par tous les moyens afin de suspendre la grève, mais nous avons échoué ».
Selon M. Ladgham, le député considère qu’il est emprisonné illégalement et que tant que cette situation perdure, il poursuivra la grève de la faim.
L’épouse de Bhiri avait annoncé le 10 février qu’il entamait une grève de la faim sauvage. Le député avait été arrêté et assigné à résidence dans un lieu non-communiqué le 31 décembre 2021 sur ordre du ministre de l’Intérieur. Par la suite, son état de santé s’était détérioré et il avait été admis à l’hôpital depuis le 2 janvier 2022 où il avait déjà entamé une grève de la faim.
2 mois de grève et il est vivant ? Pour qui ils nous prennent
Si cette méthode pouvait réussir, elle aurait réussi aux gueux qui voulaient faire la peau à Ben Ali. Ils en ont constaté le triste résultat.
Léon est juste. Léon vous conte vos malheurs futurs depuis le 14 maudit. Alors écoutez-le pour une fois:
Le vengeance est l'ennemie de la justice. Les Bhiri et consorts sont les élus du système que vous avez choisi pour notre pays. Vous l'avez jadis applaudi et y avez placé toutes vos espérances. Ayez au moins la correction de respecter vos choix.
Mon pays fait mal à voir, mais on ne corrige pas une erreur par une autre. Votre injustice envers Ben Ali, Dieu en a pris date et accusé réception. Elle vous a détruit et continue à sévir jusqu'au conflit actuel du Grand Poutine avec le monde atlantiste criminel. Et les pauvres enfants ukrainiens en payent le lourd tribut.
Alors cessez vos injustices, votre vindicte et canalisez vos haines. Sinon c'est la faim qui s'en chargera, comme nous l'enseigne le verset 112 de la sourate des abeilles.
Léon, min joundi Tounis al Awfiya.
Résistant.
Verset 112 de la sourate des abeilles.
En principe, on doit à tout prix, sauvegarder le poids de ses 20 ans.
Cela n'est pas difficile. On peut rétrop'?daler.
Avec un surpoids, bonjour les maladies....
Il se trouve qu'il est en avance sur le mois de ramadan, il doit aussi perdre la tête.
Bref de plaisanterie, ce genre de Monsieur c'est leur seul arme de survivre pour parler d'eux, ou faire grève, ou il se suicid.
Il a créé une sorte de horde au Ministère de la justice et ailleurs qu'il faudrait des années pour purifier le système installé par ce Bhiri.
Il est aussi absurde de lui souhaiter la mort, mieux vaut qu'il soit jugé de ces actes de son vivant afin qu'il avoue de lui même les crimes commis.
Si vous ne me relâchez pas, je fais une grève sauvage.
La potion magique ne fonctionne plus ya Bhiri.
Et pour cause, en dehors de la secte et ses adeptes, la majorité du peuple s'en bat le steak de ta grève.
Pendant 11 années, tu as infiltré les ministères de la justice et de l'intérieur et tu as commis des actes répréhensibles pour lesquels tu dois payer.
Fais la grève sauvage, et prépare toi à un mois de Ramadan ou ta grève sera naturellement la bienvenue.
Tu as été une des têtes pensantes d'ennahdha avec le gourou et bien d'autres encore.
Vous devez répondre de vos actes devant la justice.
C'est ainsi que le peuple veut.
Est ce qu'elle a pensé aux centaines de milliers d'emplois détruits, à cette jeunesse perdue pour des générations sans compter les dettes qu'on va devoir rembourser à cause des calculs de cette secte de la destruction ?
Alors le cas de ce type que BN essaye d'ériger en icône n'intéresse plus personne qu'il aille au diable lui et ses semblables ils font partie des poubelles de l'histoire de ce pays meurtri
Ou bien, parce qu'il se sait plus en danger dehors s'il finit par se mettre à table. Avouer ses faits, méfaits et les crimes de la secte.
Alors, on parierait pas un kopeck sur sa peau.
Ce sont "ses frères" qui lui feront la peau.
Dilemme.
Ou encore, cet homme qui se clamerait patriote, comme tous ceux de son espèce, a choisi de faire passer les intérêts de sa secte avant ceux du pays.
Ce sont des gens comme lui, ses frères avec lui, qui ont montré par leurs actes qu'ils sont les ennemis du pays, de sa population.
On comprend pourquoi ils ont élevé le martyre au rang du sacré.
Parce qu'ainsi, ils partent avec leurs secrets comme les mafieux.
Certains croient comprendre les sentiments des opposants aux islamistes quand ils nous attribuent cet affect vilain qu'est la haine.
D'autres affects nous traversent.
Mais, nous réagissons en politiques, sans confondre l'homme avec ses actes, ni le réduire à n'être que ce qu'il fait.
Ce sont eux qui se présentent à autrui sous le masque du partisan, du militant fanatique même et surtout lorsqu'ils rusent, recourent aux procédés de basse propagande ou encore quand leur rhétorique se fait plus doucereuse.
Nous opinons en rapport avec ce que nous savons de leurs agissements. Et si la colère peut nous gagner, nous tachons autant que faire se peut de garder le cap, et de délibérer politiquement.
Bhiri a tué ce qu'il y avait encore d'honorable, et parfois de juste, dans cette institution utile et nécessaire pour toute société qui prétend à l'humain.
S'il juge utile de se donner la mort, il commettait un double crime.
Le premier, contre ce qu'il affiche être ses convictions. L'islam rejette le suicide.
D'où une question subsidiaire: cet apparatchik mettrait-il la fidélité au Message de Dieu au second rang par rapport à celle qu'il a jurée au Parti ?
Le second crime serait celui de forfaiture. Aller au sacrifice de sa vie pour sauver l'image d'un parti qui aura corrompu des institutions, des gens, et fort probablement des âmes.
Il aura manqué jusqu'au bout de clarté, de sincérité envers le pays qui l'aura honoré en le hissant au rang de ministre.
Cela suffit pour disqualifier l'homme, l'apparatchik et plus encore l'ex-ministre qu'on affuble toujours du titre de député.
Horrifique.
Il n'est pas évident que sa disparition soit une grosse perte pour le pays . Le tunisiens ne vont pas se mettre à pleurer sur son sort, c'est lui qui l'a choisit. C'est aussi cela la démocratie, faire de son corps ce que l'on a choisi.