En tout les cas nous, nous étions bien informés , qu'il est interdit de voyage
Et par le journal de son pote nizar bahloul !!
Ou alors NB ne l'a pas informé !!!
Le directeur du journal électronique Al Jarida ne s’est pas présenté lundi 6 juillet 2015 devant le juge d’instruction près du tribunal de la Manouba dans l’affaire du montage vidéo du discours de Moncef Marzouki à Doha. Il a été représenté cependant par plusieurs avocats dont Imed Ben Halima et le bâtonnier Chawki Tabib.
Le juge en question a émis depuis vendredi dernier une interdiction de voyage à l’encontre du prévenu, avant même de l’auditionner.
Les avocats se sont d’ailleurs interrogés s’il ne s’agissait pas d’une blague et ont posé carrément la question au juge. Ce dernier a répondu qu’il était sérieux et a reporté l’audience au 22 juillet.
Les avocats évoquent des vices de procédure à la pelle, comme le fait que la convocation ait été formulée verbalement et non par écrit.
Il y a également un problème d’adresse, puisque le siège d’Al Jarida ne se trouve pas à la Manouba, mais à Tunis. Le tribunal de la Manouba n’est donc pas celui de compétence.
Le même problème d’adresse se pose également pour la télévision Al Hiwar Ettounsi. Cette dernière a une administration à la Manouba, du temps où elle était gérée par Taher Ben Hassine, mais sa production et ses studios se trouvent à Utique alors que le siège de Cactus, maison de production de l’émission J8, objet de la plainte, se trouve à la Charguia, dépendant du tribunal de Tunis.
Autre problème, encore plus grave, l’acte d’accusation ne s’est pas fait selon les décrets-loi 115 et 116 relatifs à la presse, mais selon le code pénal. Alors qu’il s’agissait d’un montage-vidéo ordinaire, l’acte d’accusation parle de faux et usage de faux, ce qui est contraire aux lois en vigueur et à l’esprit même de la Constitution.
La défense estime que le juge d’instruction n’avait pas à suivre les avocats du plaignant Moncef Marzouki et épinglent plusieurs problèmes dans les démarches de ce juge.
On rappelle que le syndicat des journalistes tunisiens a déjà demandé à ses adhérents de ne pas répondre aux convocations des juges qui appliquent des textes, autres que ceux régissant la profession journalistique, dans les affaires de délit de presse.
Le syndicat des journalistes et la Fédération tunisienne des directeurs de journaux ont déjà entrepris des démarches officielles, lundi 6 juillet, pour que l’affaire soit jugée selon la réglementation en vigueur et non selon les désirs de l’accusation.
La chaîne Al Hiwar Ettounsi a diffusé des extraits du discours de Moncef Marzouki à Doha. Ce dernier a estimé que le montage vidéo vise à semer la haine et a déformé ses propos. Il a déposé une plainte pour faux et usage de faux.
R.B.H.
Le directeur du journal électronique Al Jarida ne s’est pas présenté lundi 6 juillet 2015 devant le juge d’instruction près du tribunal de la Manouba dans l’affaire du montage vidéo du discours de Moncef Marzouki à Doha. Il a été représenté cependant par plusieurs avocats dont Imed Ben Halima et le bâtonnier Chawki Tabib.
Le juge en question a émis depuis vendredi dernier une interdiction de voyage à l’encontre du prévenu, avant même de l’auditionner.
Les avocats se sont d’ailleurs interrogés s’il ne s’agissait pas d’une blague et ont posé carrément la question au juge. Ce dernier a répondu qu’il était sérieux et a reporté l’audience au 22 juillet.
Les avocats évoquent des vices de procédure à la pelle, comme le fait que la convocation ait été formulée verbalement et non par écrit.
Il y a également un problème d’adresse, puisque le siège d’Al Jarida ne se trouve pas à la Manouba, mais à Tunis. Le tribunal de la Manouba n’est donc pas celui de compétence.
Le même problème d’adresse se pose également pour la télévision Al Hiwar Ettounsi. Cette dernière a une administration à la Manouba, du temps où elle était gérée par Taher Ben Hassine, mais sa production et ses studios se trouvent à Utique alors que le siège de Cactus, maison de production de l’émission J8, objet de la plainte, se trouve à la Charguia, dépendant du tribunal de Tunis.
Autre problème, encore plus grave, l’acte d’accusation ne s’est pas fait selon les décrets-loi 115 et 116 relatifs à la presse, mais selon le code pénal. Alors qu’il s’agissait d’un montage-vidéo ordinaire, l’acte d’accusation parle de faux et usage de faux, ce qui est contraire aux lois en vigueur et à l’esprit même de la Constitution.
La défense estime que le juge d’instruction n’avait pas à suivre les avocats du plaignant Moncef Marzouki et épinglent plusieurs problèmes dans les démarches de ce juge.
On rappelle que le syndicat des journalistes tunisiens a déjà demandé à ses adhérents de ne pas répondre aux convocations des juges qui appliquent des textes, autres que ceux régissant la profession journalistique, dans les affaires de délit de presse.
Le syndicat des journalistes et la Fédération tunisienne des directeurs de journaux ont déjà entrepris des démarches officielles, lundi 6 juillet, pour que l’affaire soit jugée selon la réglementation en vigueur et non selon les désirs de l’accusation.
La chaîne Al Hiwar Ettounsi a diffusé des extraits du discours de Moncef Marzouki à Doha. Ce dernier a estimé que le montage vidéo vise à semer la haine et a déformé ses propos. Il a déposé une plainte pour faux et usage de faux.
R.B.H.