
Il y a neuf mois, jour pour jour, le 11 novembre 2022, la présidence de la République nomme, via le décret 2022-812, les membres et le rapporteur de la commission pénale. Cette commission est supposée récupérer quelque 13,5 milliards de dinars qu’auraient spolié quelque 460 hommes d’affaires corrompus.
D’après le décret 2022-13, daté du 20 mars 2022, les membres de la commission sont nommés pour une période de six mois, renouvelable une fois.
Aujourd’hui, vendredi 11 août 2023, la commission est à la moitié exacte de son second mandat.
Qu’a-t-elle ramené ? Rien à part une belle polémique et des démissions. Aucun dinar n’est entré dans les caisses de l’État, alors que le président de la République semblait parier gros sur cette commission.
À vrai dire, et bien avant la création de la commission plusieurs analystes et médias (dont Business News) ont décrié le chiffre présenté par le président de la République en expliquant, détails et preuves à l’appui, pourquoi Kaïs Saïed ne verra jamais les 13,5 milliards dont il parle.
Le chef de l’État est passé outre et a, quand même, créé la commission en pensant qu’il allait démentir toutes ces voix discordantes grâce aux agents qu’il a lui-même nommés.
Le premier mandat de la commission, essentiellement composée de juristes, a commencé le 11 novembre 2022 et s’est achevé le 10 mai 2023. Il s’est caractérisé par le limogeage de la rapporteuse de la commission Monia Jouini, en janvier, et par le président de la commission Makram Ben Mna en mars.
Si Mme Jouni a été remplacée, il n’en est pas de même pour M. Ben Mna. Le poste de président de la commission est encore vacant à ce jour.
Le second mandat de la commission s’est également caractérisé par un limogeage, celui de la membre Fatma Yaâcoubi le 7 juillet. La dame a fait rire toute la Tunisie, quelques semaines plus tôt, en déclarant au président de la République que la commission allait récupérer quelque « trente billions de dinars ». L’anecdote, qui n’en est pas une à vrai dire, démontre que la commission est totalement déconnectée de la réalité du pays et des montants réels qu’elle pourrait récupérer.
Le chiffre avancé représente à lui seul le quart du PIB de la Tunisie et le quart de sa dette. Il n’existe aucun Tunisien qui le possède et encore moins en prison.
Si l’écrasante majorité, voire la totalité, des analystes et économistes tunisiens sont d’accord pour dire que la commission n’a absolument aucune chance de récupérer les milliards évoqués par le président de la République, il n’en demeure pas moins que le chef de l’État et ses partisans sont convaincus du contraire. Un démenti concret, dans le monde réel, serait le bienvenu.
Le premier mandat s’est achevé sans rien rapporter. Le second est à la moitié et on ne voit toujours pas d’argent récupéré.
Il reste encore trois mois pour que cette commission transforme les fantasmes du président en de l’argent frais. Pas sûr qu’elle puisse réussir en trois mois là où elle a échoué en neuf.
R.B.H

Un des escrocs notoire pire ce criminel a proposé 200 millions de dinars pour sa liberté.
Cette pourriture, racaille a volé des centaines de millions d'euros à l'état tunisien, donc sa proposition c'est du pipi de chat et l'état n'acceptera jamais sa libération et d'ailleurs aucun tunisien non plus.
Personnellement, ils doivent rendre tout l'argent quitte à utiliser contre eux les anciennes méthodes de leurs patron ben Ali....c'est l'unique solution pour que ces déchets de l'humanité rendent ce qu'ils doivent aux tunisiens.
PAR ANALOGIE LE BOUT DU TUNEL C EST DANS UN SIECLE
En effet, aucun voleur qui se respecte ne reconnaitra son tort volontairement et pour se faire pardonner aller investir son butin « flouss hram comme on dit » à Khanfousa Land ou les bras cassés l'attendent les bras ouverts.
NON NON ET NON, aucune institution ne doit se substituer au pouvoir judiciaire seul entité qui doit culpabiliser ou innocenter tout Tunisien ou étranger sur le sol Tunisien. L'Etat ne doit pas fuir ses responsabilités et il lui incombe de suivre les fraudeurs et de les faire payer. Il pourra alors investir dans Khanfoussa Land en respectant les règles de rentabilité et de bonnes gestion capable d'assurer la durabilité et la continuité de l'investissement.
En attendant la fin de la recréation l'honnête contribuable Tunisien doit payer les frais pharaoniques de ces commissions inutiles qui se substituent au pouvoir judiciaire déjà existant, et nos braves Con-Citoyens de Khanfoussa Land peuvent rester ENCORE sur leurs faims comme dit l'autre adage Istenna ya djeja y jik el kamh men Beja ; Attends pauvre poulet l'arrive du blé de Beja.
L'auteur de l'article aurait du avant toute chose les mentionner!
mais le sait-il lui-même? ça m'étonnerait!

