
La ministre des Finances, Sihem Nemsia, a démenti,mardi 10 janvier 2023, les rumeurs circulant sur la date d’examen du dossier de financement de la Tunisie par le Fonds monétaire international (FMI).
Dans une déclaration à Mosaïque Fm reprise dans son bulletin d’information de 13 heures, la ministre a affirmé : « La Tunisie a obtenu un accord préliminaire avec le FMI le 15 octobre dernier. Cet accord est toujours en vigueur. Le gouvernement n’est pas au courant des dates reprises sur les réseaux sociaux pour l’examen du dossier. Nous œuvrons actuellement pour la fixation d’une date pour l’examen du dossier par le Conseil d’administration de l’institution financière ».
La veille, l’examen du dossier de la Tunisie ne figurait pas dans le calendrier de l’institution financière internationale. Rappelons que l’examen du dossier de la Tunisie était prévu initialement pour le 19 décembre 2022.
En octobre 2022, le gouvernement tunisien avait obtenu un accord préliminaire avec le FMI. Une fois validé par le conseil d’administration, cet accord permettrait à la Tunisie d’obtenir 1,9 milliard de dollars sur quatre ans pour appuyer son programme de réformes.
Notons aussi que mercredi 4 janvier 2023 lors d’une conférence de presse, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie Marouane El Abassi avait précisé qu’avant l’examen du dossier tunisien par l’institution financière, les autorités tunisiennes ont voulu parachever certaines conditions qui concernaient notamment la publication de certaines mesures dans la loi de finances 2023, l’amendement de la loi n°89-9 du 01 février 1989, relative aux participations et entreprises publiques, la loi des taux excessifs.
« Je suis serein sur la suite », avait-il soutenu, concernant le passage du dossier devant le FMI, en espérant que le dossier sera rapidement reprogrammé.
Et d’ajouter : « La loi de Finances 2023 a été promulguée, les discussions sont en train d’avancer sur la loi n°89-9, … Il reste à décider la date d’examen du dossier tunisien par la FMI qu’on espère le plus tôt possible ».
I.N

Ce n'est certainement pas pour aider K.S.
L'augmentation du budget montre que le gouvernement refuse de changer et préfère mettre le fardeau sur la population et les entreprises privées. Au lieu de réduire l'effectif d'une fonction publique qui emploie au moins le double du personnel nécessaire, l'administration continue a augmenter les taxes et les frais et rénumérer des gens pour ne rien faire.
KS n'a pas d'intérêt a provoquer plus de colère chez la population ou l'UGTT en prenant des décisions impopulaires. Il tiens aux élections: 2eme tour du parlement et les élections pour la deuxième chambre du parlement: le comite des régions, ensuite les élections présidentielles pour 2024.
Donner plus de moyens a KS va l'encourager dans son programme de coopératives, Ben Salah version 2.0, ce qui donnera comme dans le premier essai une décennie perdue ou pire. L'expérience de Kaddhafi montre que ce genre d'expérience peut détruire un pays.
Le FMI doit attendre l'exécution des ajustements structurels pour accorder de nouveaux prêts.
La citation preferee de Bourguiba était: dieu ne change pas la situation d'une nation que si cette nation change de mentalité et de pratiques. Ce qui s'applique a la Tunisie en 2023.
https://www.tuniscope.com/article/347784/business/economie/des-banques-etrangeres-vendent-les-titres-financiers-de-la-tunisie-2938110
Devant la Gronde face à la LF 2023 le FMI ne veut pas cautionner que les fonds iront au paiement des Salaires....notons qu'en plus le Budget de fonctionnement de l'état de l'état et de la Présidence ont augmenté !
A mon avis l'accord avec le FMI ne sera pas obtenu pour des raisons purement politique !
NDLR : la dernière visite aux USA témoigne du froid des relations entre les deux pays, sans oublier la nomination du nouvel ambassadeur des USA en Tunisie.
Ici ce ne sont que des lectures des faits rapportés au vu et au su de tout le monde , faut quand même pas être assez bête pou ne pas lire entre les lignes : Le FMI ne décale pas indéfiniment je ne connais de dossier ayant trainé en longueur comme celui de la Tunisie.
Le Président, ses soutiens et les syndicats n'ont pas de mots assez durs contre le FMI, les acteurs économiques semblent l'attendre avec impatience... difficile de voir quelle est l'attente de la Tunisie.