
Aux éditions Santillana, le professeur de sciences politiques Hatem M’rad a publié son dernier ouvrage « Naissance d’une démocrature ». Un livre de 225 pages racontant, par force détails la Tunisie actuelle.
En 71 articles, essentiellement publiés déjà sur les colonnes du journal électronique « Le courrier de l’Atlas », Hatem M’rad revient sur les principales périodes qui ont mené à la situation politique dans laquelle se débat la Tunisie aujourd’hui.
Il y explique la dangerosité du régime politique, le pessimisme des Tunisiens, le putsch de Kaïs Saïed, l’abus de pouvoir, la judiciarisation de la vie politique, le vide politique impérial, l’autoritarisme électoral, les crimes et la haine contre la démocratie, l’efficacité présumée des dictatures et la préférence des jeunes pour l’autoritarisme.
Le livre se laisse dévorer. Les chapitres sont courts, le texte est fluide et le langage accessible. Période par période, M. M’rad explique comment et pourquoi on en est là. En filigrane, on aboutit à comprendre ce qu’est une démocrature, concept perçu et dénommé différemment par les auteurs et les politiques. En postface, l’auteur s’interroge : La démocrature est-elle une dérive démocratique, un assouplissement de la dictature, une tentative de conciliation équilibrée entre la démocratie et la dictature, en même temps qu’un éloignement et de l’une et de l’autre ? « Elle est en tout cas un concept utilisé en science politique pour désigner le caractère autoritaire d’un régime politique qui, par certains aspects (seulement) est pluraliste ou démocratique », conclut-il.
Si l’on veut saisir ce qu’est la démocrature et comprendre comment la Tunisie en est arrivée là où elle est aujourd’hui, l’ouvrage s’avère inévitable.
Hatem M’rad est écrivain politique, professeur de science politique à la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, président-fondateur de l’Association tunisienne d’études politiques, directeur-fondateur de la Revue tunisienne de science politique et ancien membre élu de l’Executif committee of the international political science association.
Il a quatre ouvrages à son actif, à savoir « Libéralisme et anti-libéralisme dans la pensée politique, « La gouvernance : entre le citoyen et le politique », « Les dérives contraires en Tunisie » et « Libéralisme et liberté dans le monde arabo-musulman de l’amateurisme à la révolution ».
« Naissance d’une démocrature », éditions Santillana, 225 pages, 40 DT, 30€.
Raisonnement par analogie : un auteur égyptien aurait-il pu se permettre de publier un tel ouvrage sur son pays ? La réponse est évidemment négative.
Le Tunisie bashing, ça suffit.
Quelques mots alors... La démocratie sous-tend un préalable: la liberté. Non pas celle de l'animal sauvage qui est libre d'aller où il veut, car en vérité il n'est pas libre, il est soumis à ses déterminismes naturels.
Par exemple, un chat est un chat. Il chasse les souris, et quand il a mangé il cherche la meilleure place près du radiateur. Ainsi était un chat il y a 1000 ans, ainsi est-il aujourd'hui.
Tandis qu'un humain a la capacité de s'extraire de ses déterminismes culturels, et même naturels. Dans certaines limites, bien sûr. Un humain peut ainsi ne plus manger de viande, considérant l'animal comme sujet de droit. Mais il ne lui poussera pas des plumes s'il a envie de voler. Il peut s'extraire de ses déterminismes culturels, sans aucun doute, et naturels, en partie.
C'est là que l'Islam est très fort: il pose la religion comme un déterminisme naturel, dont on ne peut que très difficilement s'extraire.
A preuve, un homme musulman peut épouser une femme de n'importe quelle autre religion, car ses enfants seront automatiquement musulmans. C'est la "loi" islamique, vue comme un déterminisme naturel, puisque les enfants NAISSENT musulmans.
Pour la même raison, une femme musulmane ne peut épouser un homme non musulman.
On ne peut s'extraire de ce déterminisme présenté comme naturel que par l'apostasie, condamnée de mort par l'islam rigoriste.
La finalité de tout cela est de créer une communauté homogène, et d'en rejeter les éléments non conformes, avec pour but final la ouma, la communauté islamique planétaire. Et fi du culturel: pays, traditions, histoire...
Nous sommes donc là aux antipodes de la démocratie, vue comme une communauté d'humains idéalement libres, mais se reconnaissant des principes publics communs (la république, la laïcité etc...).
Fait partie de ces principes l'alternance du pouvoir, forcément rejetée par les fondamentalistes musulmans car incompatible avec le déterminisme religieux présenté comme naturel.
Ils utilisent la démocratie pour accéder au pouvoir, mais une fois installés il n'est plus question de le quitter!
Ainsi, les musulmans qui se sentent bien dans les démocraties occidentales sont-ils vus comme de mauvais musulmans par les fondamentalistes (salafistes, frérots etc...).
In fine, l'Islam est un totalitarisme dont il n'est en principe pas possible de s'extraire. C'est une dictature. A la rigueur une démocrature, c'est à dire une dictature qui a les atours de la démocratie!
Même les criminels islamistes ont adopter la même méthode ils ne crient plus sur tout les toits l'islam est en danger ce slogan a été changer par la démocratie en danger comme ils leur été ordonné par l'aipac et ses antennes '?'pour échapper à toutes ces mascarades il faut que les peuples musulmans ce débarrassent de ce sentiment religieux qui est utiliser contre eux pour les détruire en catimini et sans relâche.
Comme vendre son pays aux lobby sionistes mondiaux au nom d'une fausse révolution pour ensuite manifester hardiment contre le génocide de Gaza au lieu de travailler dur à reconstruire un pays détruit par son propre peuple au moyen de mensonges.
Je décris ce genre d'ouvrage bananier comme étant l'illustration profonde d'un peuple qui a détruit le monde arabe et qui aspire à être colonisé de façon perpétuelle.
Car comme l'homme de la rue en est convaincu l'arabe, et surtout le Tunisien, n'est pas fait pour la démocratie au sens occidental.
J'ose vous rappeler que nombreux de nos savants des époques bénies de Bourguiba et de Ben Ali ont suggéré dans leurs vrais livres, que la démocratie dans le monde musulman passera nécessairement par une modernisation de l'Islam, ce qui prendra des siècles et des régimes successifs inspirés de celui de Saddam Hussein, qui n'était autre qu'un génie et un visionnaire.
Il vous suffit d'observer les vies oh combien controversées de Siheme BS qui recevait de l'argent de la CIA au temps de Ben Ali et qui désirait vendre au Qatar les archives du Palais de Carthage pour vous rendre compte de la simple évidence : le Tunisien a tendance à vendre son pays en acte inné et naturel.
Et cela sans oublier bien sûr l'infame Moncef Marzouki qui de son fauteuil du Palais de Carthage menaçait de poursuites judiciaires tout Tunisien qui médirait quant à Moza et son obese de mari.
Mais le clou du spectacle est que les Tunisiens ont enfin un Président qui a osé s'attaquer aux islamistes qui sont les réels démonteurs du Pays et qui a eu le courage de mettre sous les verrous le Cheikh a l'haleine islamiste nauséabonde, mais ils persistent à exiger démocratie et droit de l'homme alors que la Tunisie avait basculé dans un quasi-Califat pendant plus d'une décennie, avec homosexuels subissant de soigneuses explorations anales et refugiés politiques Libyens mourants vendus autours de cafés à Paris.
L'avenir de la Tunisie et du monde Arabe repose sur une dictature laïque et un rapprochement avec la Russie dans tous les domaines, surtout celui de la défense et de l'exploration pétrolière.
Les mentalités Tunisiennes néfastes qui ont créé cette faille honteuse et historique de la révolution doivent être corrigées par des régimes militaires impitoyables quant aux traitres de notre pauvre Nation.
JOHN WAYNE
son style ne sera jamais égalé.