
Dans une interview accordée à sa propre chaîne Nessma TV, Nabil Karoui a répondu aux questions posées par Borhane B’saïes, en cette soirée du mardi 19 mai 2015. Le gros de l’entretien a été axé autour de deux principaux volets à savoir Nidaa Tounès et les relations avec la Libye. Pour le premier volet, M. Karoui a « révélé » qu’il était le principal fondateur de Nidaa. Accompagné d’Omar S’habou, il serait allé voir Béji Caïd Essebsi qui ne croyait pas en ce qu’il appelait alors une aventure. « Avec M. S’habou, on a procédé à un casting et on a choisi Ridha Belhaj, Lazhar Akremi, Mohsen Marzouk, Boujemâa Remili, etc. On a alors, joué sur le charisme de Béji Caïd Essebsi et sur la nécessité de créer l’équilibre au sein du paysage politique, à l’époque en début de 2012 ».
Une fois, le mouvement en marche, je me suis consacré à ma mission d’homme de média, a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’après les élections et le départ de la plupart des cadres de Nidaa pour occuper des postes au sein du pouvoir, il a ressenti la nécessité et le devoir de sauver le parti, mais malgré l’appui de Hafedh Caïd Essebsi, il se serait heurté à une forte résistance pour l’empêcher d’intégrer l’Instance constitutive du parti .
Et à M. Karoui d’enchaîner avec un avis consistant en sa foi profonde que Nidaa est fini avec le départ de BCE. « Il faudrait un miracle et une vraie magie pour que le parti renaisse de ses cendres. Mais n’empêche que je le lui souhaite vraiment ». Traitant de ses relations avec la Libye, Nabil Karoui a avoué que, de par la vocation maghrébine de sa chaîne, il avait des relations privilégiées avec les différents pays de la région dont notamment la Libye. C’est dans cet esprit qu’il a été sollicité, selon ses dires, par Mehdi Jomâa pour intervenir pour la libération des deux diplomates tunisiens retenus en otages en Libye.
« L’avion spécial était à notre disposition et tout était prêt pour le retour des deux diplomates qui ont pu être relâchés par un autre canal, car le gouvernement tunisien avait suivi d’autres pistes, ce qui est logique et son plein droit », a avancé M.Karoui. Dans le même ordre d’idées, Nabil Karoui a reconnu qu’il avait des relations amicales avec plusieurs factions libyennes dont notamment celle d’Abdelhakim Belhaj et qu’il n’en avait pas honte.
Au contraire, ce genre de relations a été mis à profit, lorsqu’il le fallait, par les autorités officielles tunisiennes pour régler certaines situations délicates. Il aurait même été contacté par l’émissaire Onusien Leon pour faire avec lui le voyage en Libye et jouer le rôle d’éclaireur et de médiateur. Pour conclure, il a soulevé le volet de ses relations avec Ben Ali et son régime et assuré qu’il a pu avoir l’agrément parce qu’il était ami avec Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Reste le malheureux épisode de sa phrase de « notre père affectueux… ». « Oui, je l’ai dit et je l’assume au vu les circonstances de l’époque».
L’interview de Nabil karoui qui se déroulera en deux volets a fait en ce 19 mai, un taux d’audience de 49,6%. La suite demain.
Je tente une quatrième fois de faire publier ce post : tant de salive virtuelle gaspillée au sujet de cee Karoui qui n'en vaut vraiment pas la peine !
BN: Merci de relire nos règles de modération.
Une fois rangées des voitures, les demi-mondaines finissent toujours par nous jouer les...respectueuses...
En tout cas, pas besoin de "ses lumières" pour entrevoir la fin de Nidaa, inscrite dans l'Histoire le jour même de son mariage "orfi" avec les islamo-fascistes masqués...
Mariage illégitime qui nous a déjà donné un gouvernement bâtard et mongolien de surcroît !
Je n'ai pas regardé cette "historique" interview...et je ne regarderai certainement pas la suite...juste pour ne pas titiller mon reflexe vomitif...
MPP
# Serpenter quand on a l'échine souple ? Normal !
Aussi, n'est-il pas acceptable, pour quelqu'un qui parle de « Rjoulia » et de « Sohba », de traiter de despote quelqu'un qui l'avait protégé, comme il le reconnait dans son interview, de ses propres beaux-frères et de proférer des mensonges à son égard l'accusant d'avoir été derrière un redressement fiscal et une action de la CNSS dont il aurait fait l'objet.
Ben Ali était un véritable homme d'État, humble, modéré et courtois et tout le monde s'accorde à dire qu'il était moins despote que certains de ses ministres dont Abdallah, Kallal, Zouari ou Bououni.