
Le député d’Attayar, Nabil Hajji, a affirmé que le président de la République, Kaïs Saïed, n’a pas respecté la Constitution. Il a ajouté qu’il ne peut pas attester de la constitutionnalité des mesures exceptionnelles.
« Je suis, également, convaincu que la Constitution ne propose pas de solutions ou de possibilités de réparer les crimes commis par Ennahdha et ses alliés, que ce soit au sein de l'Assemblée des représentants du peuple ou à l'extérieur », a écrit le député sur sa page Facebook.
« Qu'en est-il du futur? Des réformes ? Par quels mécanismes ? Est-il possible de réformer en peu de temps sans compromettre les droits et libertés ? Ou nous continuerons dans cet état de non-respect de la Constitution ? », s’est-il interrogé par la suite.
Le député a considéré que l’absence de directives et de décisions claires bénéficie à ceux qui ont commis des crimes contre la Tunisie et principalement au mouvement Ennahdha et ses lobbys. Chaque jour passé dans cette situation renforcerait le mouvement, selon lui.
Nabil Hajji a estimé que les réformes économiques et sociales restent tributaires de l’élimination de la corruption politique et de ses symboles par l’application de loi et des jugements justes.
« Chaque jour qui passe affaiblit de plus en plus les espoirs des Tunisiens de purification du climat politique et les criminels de l’alliance politico-financière en profitent pour se repositionner et utiliser le chantage et la menace. Malheureusement, après dix jours, rien n’est clair… Pas de décisions ou de signe de réformes… Pas de feuille de route claire permettant de poursuivre ceux qui ont gâché le rêve des Tunisiens et leur révolution… Pas de gouvernement ou de programme gouvernemental », a-t-il déploré.
S’adressant au président de la République, le député a écrit : « Ne vous précipitez pas, mais dépêchez-vous... Que Dieu vous bénisse, dépêchez-vous… Le temps joue contre vous… Avez-vous fait cela sans vous préparer pour la suite ? C'est votre chance de réformer une démocratie assassinée il y a de cela dix ans… C'est une dernière chance… Mais encore plus, un dernier espoir pour les Tunisiens… Ils ne seront pas satisfaits si vous échouez… Vous trompez conduira à votre mort politique… Ce sera une victoire pour la mafia... Le tombeau de toutes possibilité de réforme en Tunisie pour plusieurs générations ».
« Je vous vois hésitant... Je vous vois confus... Je voudrais vous soutenir de la plus forte... Je voudrais me battre à vos côtés. Rassurez-nous, que comptez- vous faire de nous et de la Tunisie ? Dites-nous ce que vous comptez faire pour que nous soyons avec ou contre vous », a-t-il continué.
Enfin, Nabil Hajji a affirmé qu’il n’était pas de ceux qui se contentent d'intentions sincères.
S.G
MPP.
Patience, patience, le Président il est vrai, ne doit pas trop tarder de désigner un Premier Ministre pour former un nouveau gouvernement restreint, afin de lancer des nouvelles réformes au plus vite.
Car rien ne sert de courir il faut partir à point, disait " La Fontaine "...
Tu n est qu un gelé
le parlement désigne un PM, qui choisit son gouvernement, responsable devant le parlement.
le régime présidentiel est une DICTATURE.
Le régime parlementaire est de l'immobilisme et de la démocratie illusoire.
Le régime alimentaire est bon pour la santé.
Sans régime c'est soit l'anarchie soit l'obésité.
Quand est-ce que vous avez vu en Tunisie un régime définissable?
Vous pouvez toujours attendre....
Il veut du changement dans le respect des droits de l'homme!! Cela n'est pas possible et on ne peut faire d'omelette sans casser des '?ufs.
Comme disait Gaston . Ils n'ont rien compri au film.