Le député d'Attayar Nabil Hajji a estimé, jeudi 21 avril 2022, que le président de la République Kaïs Saïed ne s’est pas attaqué aux sujets de fond qui préoccupent les Tunisiens. Le député a estimé que le président est en train de faire tout ce qu’il reprochait aux anciens gouvernants et que sa popularité provient de la haine des Tunisiens envers Rached Ghannouchi.
Au micro de Khouloud Mabrouk dans l’émission 90 Dkika sur IFM, le politicien a soutenu que le président de la République est un Instagrameur et un créateur de contenu Facebook, avec la publication de deux vidéos par jour mais qu’aucun de ses contenus n’a abordé comment il compte sortir la Tunisie de la crise économique et financière qu’elle est en train de vivre, avec des mesures tangibles et pratiques. Dans ses vidéos, Kaïs Saïed n’a évoqué aucun chiffre à part les milliards volés. Il n’a pas parlé de la stratégie qu’il va entreprendre avec le Fonds monétaire international ou comment les pauvres ne seront pas impactés par la crise et l’inflation, a indiqué le dirigeant d’Attayar.
Le chef de l’Etat n’a pas cessé de porter des accusations contre les anciens dirigeants, mais tout en faisant ce qu’il leur reprochait : intervention dans l’appareil justice, instrumentalisation du dispositif sécuritaire, nominations effectuées sur la base de l’allégeance et non pas des compétences et la fermeture de l’avenue Habib Bourguiba.
Et de rappeler qu’un mois aprés la fin de la consultation nationale, le rapport de synthèse n’est pas prêt comme annoncé et il ne reste qu’un mois et demi pour la date fixée par le chef de l’Etat pour la tenue du réfèrendum.
En réponse à une interrogation de l’animatrice, Nabil Hajji a affirmé qu'Attayar ne prendra pas part à l’initiative lancée par Ahmed Néjib Chebbi et qu’il ne fera partie ni d’un parlement et ni d’un gouvernement d’exil.
« Nous sommes résidents en Tunisie et aucun de nous n’est parti, car nous n’avons rien à nous reprocher, et nous n'irons pas en exil, hors de la Tunisie ! Le concept même est hilarant : Ce gouvernement va gouverner quoi ? Ses décisions seront publiées dans quel Journal officiel ? », a-t-il assuré.
Le député a appelé Rached Ghannouchi à démissionner et à s’écarter de la vie politique, car la moitié de la popularité de Kaïs Saïed provient de son existence sur la scène politique.
Et de marteler que le chef de l’Etat n’est pas populaire, preuve à l’appui le nombre de participants à la consultation national malgré tous les moyens et efforts déployés. Pour lui, sa popularité est le fruit de la haine que portent les Tunisiens à l’ancienne scène politique.
I.N
Forcez-vous un peu et soyez un peu plus honnête, humble et modeste, yaaaaaaaaaaaaaa hajji !!!!!!!
Kais Saied est d'une certaine manière pareille, quoique pire, mais il est aussi très différent. Il n'est pas en train de se remplir les poches et de s'acheter des biens. Sa popularité, il la doit à la haine que les Tunisiens ont des anciens dirigeants, en particulier les islamistes, et surtout envers Rached Ghannouchi et les sauvages d'Al Karama. Il la doit aussi au fait que certains tunisiens regrettent la révolution, la démocratisation de la société, et la politique en générale (corruption, criminalité, injustice, assassinat, violence au sein du parlement, terrorisme...et cetera). Il la doit aussi au fait qu'il ne se rempli pas les poches et qu'il ne s'est pas acheter des biens, mais aussi, parce qu'il est la synthèse de la décennie noir. Conservateur et socialiste. Son impopularité, il la doit bel et bien à son programme politique. Personne ne veut d'une démocratie directe, d'une démocratie par les bases, de l'aventure bolchévique...et cetera. Les tunisiens pensent qu'ils veulent la démocratie, mais les tunisiens ne sont pas prêts/ne sont pas fait pour la démocratie puisqu'ils sont trop traditionnels. Alors que tout ça est en train de se passer dans un monde où on est en train d'assister au désenchantement de l'idéal démocratique et à une polarisation de la société. Les sociétés sont sous haute tension'?'
C'est malheureux de le dire, mais en Tunisie, il faut un président autoritaire. Il faut un président qui représente TOUS les tunisiens. Pour ça, il faut un nouveau roman national. Et la seule façon, c'est de s'opposer à toutes les idéologies obscurantistes et réfractaires, et de s'opposer aux idéologies globalistes et avant-gardistes. Un nationalisme fort, pour tous les tunisiens mais sans les extrêmes que je viens de citer, et un socialisme fort, pour tous les tunisiens mais sans tomber dans le bolchévisme/trotskisme/communisme. Un '?tat séculaire et dans l'intérêt de tous les tunisiens en gardant en tête toute leur diversité sociale et biologique.
De moi, je dis:
J'aime lire des biographies, l'Histoire, des choses philosophiques. Mais c'est pour mon usage personnel, et pas pour que les gens disent, Oh, que c Vieil homme stupide est non intelligent. Je ne tiens pas de conversations intellectuelles. Je suis très superficiel. Je suis juste un créateur de Polémiques.
Les lécheurs et cireur de bottes regardent, lisent et commentent sur notre sit "BN" Non ?
Bon Ramadan à (TOUTES et TOUS).
La politique made in atayr est devenue une surenchère de critiques. Une sorte de compétition ou chacun cherche a faire le plus de buzz possible en critiquant.
Vous oubliez que le plus important est de faire adhérer les électeurs autour de votre programme inexistant.
Vous n'avez aucune solution pour nous sortir de la vraie crise que traverse le pays
