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Moncef Chrigui : il n’y a plus de liberté d’expression, de penser ou de critiquer
22/05/2023 | 10:03
4 min
Moncef Chrigui : il n’y a plus de liberté d’expression, de penser ou de critiquer


Le secrétaire général du Parti socialiste, Moncef Chrigui a considéré que les poursuites en justice visant Haythem El Mekki et Elyes Gharbi s’inscrivaient dans le cadre de la politique d’atteinte aux journalistes, aux blogueurs et aux militants politiques. Il a, aussi, rappelé que les étudiants, arrêtés puis libérés pour avoir publié une chanson satirique, comparaîtront devant la justice.

Invité de Malek Khaldi durant « La Matinale » de Shems FM, Moncef Chrigui a considéré que la libération des étudiants suite à une intervention du président de la République, Kaïs Saïed, était une forme d’ingérence de la part de ce dernier. Il a expliqué que cette ingérence était précédée par d’autres. Il est notamment revenu sur la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature.

« Toutes les preuves démontrent que le pouvoir (judiciaire) est une fonction qui a perdu son indépendance. Une heure après, les étudiants ont été libérés… Il n’y a plus de liberté d’expression, d’activité, de penser ou de critiquer. Tout avis différent fait l’objet d’accusations en vertu du décret n°54. Il s’agit d’un exemple de l’ingérence du chef de l’État dans la justice tunisienne », a-t-il ajouté.

Moncef Chrigui a affirmé que le pouvoir en place était le seul à prendre des décisions au sujet des journalistes, des activistes et des prisonniers. Il est revenu sur l’arrestation de personnalités politiques depuis février 2023 dans le cadre d’une enquête pour complot contre la sûreté de l’État. Il a rappelé les affirmations des avocats concernant l’absence totale de preuves à ce sujet.


Pour ce qui de l’arrestation du leader du mouvement Ennahdha, Rachid Ghannouchi, Moncef Chrigui a assuré que nul ne peut nier la responsabilité de ce dernier dans la dégradation de la situation du pays. Il a indiqué que son arrestation et sa condamnation suite à une déclaration reflétaient un procès d’opinion. « Il s’agit d’un procès politique du leader d’un parti ayant détruit la Tunisie et conduit à une régression de la situation du pays », a-t-il dit.

Moncef Chrigui a indiqué que son parti avait participé à une rencontre ralliant des structures de différentes natures et des experts visant à créer un pôle républicain patriote. Il s’agit d’une initiative visant à former une coalition des partis de gauche, mais aussi de droite. Il a évoqué l’exemple de Al Massar, d’Afek Tounes, de la Coalition nationale tunisienne et Machrouû Tounes. Il a expliqué que la Parti Socialiste a adressé un document intitulé « La Charte républicaine » aux participants. Il s’agit d’un ensemble de points définissant l’identité politique de cette initiative. L’initiative comporte six à sept partis, dix à douze associations et cinquante personnalités politiques.

Moncef Chrigui a indiqué que l’initiative était ouverte aux autres partis politiques. Il a indiqué que le Parti des Travailleurs, Ettakatol et Attayar pouvaient rejoindre l’initiative. Il a affirmé que cette initiative visait à présenter un candidat unique à la prochaine présidentielle. Il a, également, évoqué le flou autour de ce sujet. Il a rappelé les déclarations du président de la République, Kaïs Saïed, à ce sujet.

Le secrétaire général du Parti socialiste a estimé qu’on ne pouvait pas parler de gauche au sein de l’assemblée des représentants du peuple (ARP). Il a indiqué que les partis soutenant le processus entamé par le président de la République, Kaïs Saïed, ne pouvaient pas être qualifiés de partis de gauche. Il a rappelé que l’ARP a été élue suite à la participation de seulement 12% des électeurs. Il a, également, indiqué que cette assemblée était une simple entité ayant pour fonction de valider les projets de loi émanant du chef de l’Etat.

 

 

S.G

22/05/2023 | 10:03
4 min
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Commentaires
frej
mensonge, toujours du mensonge
a posté le 22-05-2023 à 14:10
D'où il sort ce minable parti socialiste, 0 % ? Son secrétaire général est un menteur car la liberté d'expression est garantie par le pouvoir, la preuve c'est que chaque semaine, l'axe du mal (le front populaire) manifeste devant le théâtre de Tunis et les journaux écrits et électronique sont libres de critiquer et de donner leur avis. Toutefois, la critique et l'opinion personnelle ne veulent pas dire l'insulte et le manque de respect du Président de la république. S ce dernier manque de respect de la part de certains journalistes impolis, c'est que le pays tout entier manque de respect et les pays partenaires ne respectent plus la Tunisie. Les journalistes doivent savoir distinguer la critique et le respect, il fut dire qu'il y a des cas qui sont payés par des partis pour semer la haine dans la critique et les tunisiens ne sont pas dupes.
Bouba
Incohérence
a posté le 22-05-2023 à 11:28
Je ne sais pas, s', il y a censure ou pas en tout je n'en remarque pas en lisant les articles des journaux papiers ou électroniques et encore moins sur les plateaux télés ou radiophoniques, sauf que si Liberté d'expression rime avec denigrement ou abaissement des autres, il faut cesser de demander tout et rien en même temps, un peu de lucidité ferait beaucoup de biens au Pays et au Tunisiens, cessons de jouer sur les mots et pleurnicher alors que dans vos forts intérieurs vous êtes convaincus du contraire ou du moins en parti
Regardons nous en face et cessons de nous lamenter, il y a plus important
The Mirror
La Russie récupère son Ukraine morceau par morceau
a posté le 22-05-2023 à 10:41
- Le groupe russe Wagner a enfin réussi à mettre la main sur Bakhmout. Il cédera cette ville à l'armée régulière russe jeudi prochain, et se retirera pour aller prendre un repos bien mérité,
- l'armée russe continuera sa conquête des villes ukrainiennes jusqu'à Kiev,
- pendant ce temps, l'Occident continue de s'enfoncer avec son NATO,
- pendant ce temps, alors que son pays brûle, le gamin Zelensky continue sa balade mondiale: Rome, Berlin, Londres, Paris, Jeddah, Hiroshima, etc.
- pendant ce temps, chez nous en Tunisie, les bras cassés continuent de pleurnicher, de se lamenter, d'insulter un président élu au suffrage universel avec 73%,
- pendant ce temps, les Nabbara continuent de parler de « prisonniers politiques », lorsqu'il s'agit de criminels, de terroristes, de traîtres de la Nation et de corrompus, que la Justice a mis en prison pour protéger les tunisiens et la Tunisie.
SALIM
ET SHEMS FM TOUJOURS EGALE A ELLE MEME
a posté le 22-05-2023 à 10:24
Elle nous invite, comme d'habitude ,des EPSILONS.Et elle continue dans la propagation des fausses rumeurs .Il y a 2 ou trois jours elle a prétendu que le ministre de l'intérieur a limogé le chef de son cabinet .Or celui qui a été limogé est un conseiller dans le cabinet un certain BOUSADI et non le chef de cabinet ABDELMAJID KHALFALLA qui était le secrétaire général du gouvernorat de Tunis et qui a été choisi par KAMEL FKIH comme directeur de son cabinet.j'estime qu'il s'agit d'une politique de quelques journalistes de SHEMS F. M qui pechent dans les eaux troubles.