
Le président de Machrouû Tounes Mohsen Marzouk a appelé lundi 15 février 2021 lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque FM à la « résistance civile pacifique » pour lutter contre le système actuel.
« Le problème réside dans le régime politique et la loi électorale qui ont donné lieu à de multiples confrontations entre les pouvoirs. Le bras de fer entre le président de la République et le chef du gouvernement n'est qu'une guerre perdue d’avance », a-t-il lancé.
Mohsen Marzouk a tiré à boulets rouges sur le président de la République, Kais Saied, et le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, estimant que les deux têtes de l’exécutif auraient dû se préoccuper de la crise sanitaire que traverse le pays, les vaccins anti-Covid notamment, et des problèmes socio-économiques qui se posent actuellement.
« Il s’est avéré que c’est bien le peuple qui appartient à une autre planète au cœur d’un conflit politique qui n’a rien à voir avec ses intérêts », a-t-il poursuivi.
M. Marzouk a, dans ce sens, mis en garde contre les répercussions négatives de la crise actuelles sur la situation générale dans le pays en avançant : « Le chef du gouvernement, le président de la République et le président du Parlement sont en conflit pour le pouvoir alors que le pays est en faillite ! ».
Le politicien estime que le gouvernement Hichem Mechichi n’est plus un « gouvernement indépendant » mais plutôt « un gouvernement de quotas partisans déguisé ».
Il a qualifié les élites de « médiocres » en faisant porter la responsabilité de la détérioration de la situation politique au chef du gouvernement, au président de la République et au président du Parlement.
Il propose comme solution d’attendre les élections de 2024 pour changer le régime politique qui vient de prouver ses limites. « Il faudra en discuter car les négociations sont les meilleures solutions pour sortir de la crise a-t-il précisé en réitérant ses appels à instaurer la troisième République et tenir le dialogue national de sauvetage », dit-il.
Qualifiant le système politique en place de « charogne », le président du parti Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk, avait rappelons-le appelé à une troisième République.
I.M.
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