
Le président du parti Machrouû Tounes, Mohsen Marzouk, a qualifié le système politique en place de « charogne » et a appelé à une troisième République, lors de son intervention dans Midi Show sur les ondes de Mosaïque FM aujourd'hui, lundi 18 mai.
« Le gouvernement a échoué ! Non de par sa composition mais à cause du système politique en lui-même, qui est aujourd’hui un cadavre en décomposition », a-t-il estimé.
« C’est le chaos total et j’appelle à considérer ce pays sans avenir sauf si une troisième République est installée. Le système politique et le système électoral nous enchaînent. Le problème de la Tunisie c’est la gouvernance et tant qu’il n’y a pas de troisième République, le pays restera enchaîné », a-t-il ajouté.
Affirmant que les tentatives précédentes de réforme ont échoué et que les suivantes échoueront également, le président de Machrouû Tounes a pointé du doigt, les anciens gouvernements, les politiques au pouvoir et les partis « au-dessus de l’Etat ».
« Ils mentent aux gens. Ils ne feront rien ! Examinez donc les indicateurs ! Est ce que le taux de chômage a baissé durant ces dix dernières années ? (…) Personne n’est content ! Les entrepreneurs ne sont pas contents, les travailleurs ne sont pas contents, les riches ne sont pas contents, les pauvres non plus ! Ceux qui nous gouvernement - le président de la République entre autres - ne sont pas contents et ceux qui sont gouvernés ne le sont pas non plus ! Si on en est arrivé là, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche », a-t-il expliqué, avant de lancer : « la troisième République est la solution ».
Mohsen Marzouk a évoqué, dans ce sens, le projet sur le changement du système électoral que le président de la République avait présenté en janvier 2020 et compterait soumettre à un référendum populaire. Il a précisé que le chef de l’Etat, avec qui il était d’accord sur ce point, devrait créer un espace pour exprimer ses idées et arrêter de donner des discours axés dessus.
Le président de Machrouû Tounes a ajouté que la solution serait, en effet, de lancer un dialogue national pour, à la fois, résoudre le problème du système politique et électoral, celui du contrat social et discuter de l’après coronavirus.
« Chacun est dans son coin », a-t-il déclaré faisant référence aux trois présidences. « Le gouvernement ne sait plus quoi faire. Le Président ne peut pas imposer ses idées au Parlement et le Parlement ne peut pas agir en l’absence d’une cour constitutionnelle ».
Mohsen Marzouk a avancé qu’il nous fallait une deuxième révolution « civilisée » pour « rendre le pouvoir au peuple », appelant les partis à s'unir afin d'éviter une crise économique et sociale.
N.J
N'avez-vous pas constaté que ces trois têtes passent leur temps plus à se chamailler qu'à travailler ? Et la voiture ne bouge pas, vu que chaque roue veut partir dans une direction différente !
Le problème est un problème de fond, un problème de conception ! Et quand la conception est mauvaise, le mécanisme ne peut JAMAIS marcher !!! Ni hier, ni aujourd'hui, ni demain !!!
Meye7chimch. Rkhiss rkhiss
Tbaraka Allah aliek !
Marzouk devrait apprendre a bâtir un parti ou une famille politique capable de rassembler les électeurs avant de parler de nouvelle révolution.
Le mec n'a pu avoir que 3 députés et se voit déjà en chef de révolution
allez fait toi oublier et si tu les vois dis leur de faire la même chose.
Ps : il paraît que tu t'intéresse à l'ouverture des mosquées, excellent passe temps .
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017
La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros
La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla
La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée
Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées
Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate
Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien
Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme
Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute
Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !
La constitution des khwanjias a été faites par leur soins pour mener le pays au mur ce qui est le cas depuis 10 ans maintenant.