
Le professeur d’économie Moez Laâbidi, a confirmé aujourd’hui que la dégradation de la note de la Tunisie attribuée par l'agence de notation Fitch Rating, de 'B' à 'B-, 'n’est que la conséquence directe de l’instabilité politique et économique du pays.
Sur les ondes de la radio Express FM, le 9 juillet 2021, Moez Laâbidi a précisé que cette notation nous informe qu’une réforme structurelle de la stratégie publique devient nécessaire afin de relancer la roue de l’économie dans notre pays.
Il a aussi insisté sur la nécessité d’un changement radical des visions adoptées et d’exclure de suite toute solution narcotique dont l’effet est seulement à court terme, tel que : l’injection de la liquidité et le recours incessant aux emprunts.
Moez Laâbidi explique qu’on ne peut se permettre ni l’injection de la liquidité puisqu’on a un taux d’inflation entre 5% et 6% et cette solution n’est bénéfique que si ce taux devient faible, ni le recours à l’emprunt national pour le paiement de la dette, puisque le paiement de cette dernière doit se faire par les revenus de l’importation, qui sera aussi utilisé pour le paiement des exportations.
Le professeur affirme aussi que le paiement de la dette et des exportations par l’emprunt national ne sera pas sans incidence sur les réserves de devises.
Moez Laâbidi a aussi démontré que la réussite d’une politique publique économique dépend amplement d’une stratégie adoptant l’objectif de réalisation d’une croissance économique qualifiée de potentielle.
Cette dernière permettra non seulement la relance économique mais aussi un rehaussement qui touchera tous les piliers constituant l’économie, à savoir : le budget monétaire, le marché compétitive, le PIB...
Pour finir, il estime que la restructuration économique demeure conditionnée par l’arrêt des représailles politiques mais cette dernière ne cesse en réalité de s’aggraver.
J.B
On s'est habitué maintenant d'entendre de telles bêtises.
Ils ne veulent pas dire les médiocrités et les incompétences de nahdha aisin que de leurs manigances et arnaques. Mesquina tounis.