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Moez Joudi critique l’actuel climat de peur qui paralyse le secteur public et l’économie tunisienne
15/04/2025 | 15:24
1 min
Moez Joudi critique l’actuel climat de peur qui paralyse le secteur public et l’économie tunisienne

 

L'économiste Moez Joudi a revenu, mardi 15 avril 2025, dans un post Facebook, sur le climat actuel du pays, notamment en ce qui concerne le domaine public ou le partenariat public privé, ponctué par la terreur d’être pris pour cible à cause d’un soupçon de corruption et qui paralyse le secteur public et l’économie du pays.

 

« Le problème important qui est négligé est que l'administration, les cadres ainsi que les fonctionnaires et agents publics ne veulent plus signer, se réunir ou prendre n’importe quelle décision, de peur d’être impliqués dans une affaire judiciaire, déférés et convoqués pour enquête », a-t-il affirmé dans ce statut.

Et de marteler : « Quand on intensifie la diabolisation et l'intimidation au nom de la lutte contre la corruption, la corruption reste et le service public s’arrête ! ».

 

L’expert a aussi noté aussi que « de nombreuses sociétés privées du secteur du bâtiment et des travaux publics ne veulent plus travailler avec l'État et participer à des appels d'offres publics ou des consultations publiques ou signer de contrats avec des institutions publiques, et cela à cause du fait que plusieurs entreprises et chefs d’entreprises ont été impliqués dans des affaires de corruption et se sont retrouvés devant les tribunaux ».

Selon lui, il s’agit là « d’un mauvais climat général des affaires, qui reflète le manque de confiance, avec un arrêt des investissements, du travail, de la production, de la maintenance, et où les risques augmentent ».

 

 

I.N.

15/04/2025 | 15:24
1 min
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Commentaires
Citoyen_H
BEN VOYONS........................................
a posté le 15-04-2025 à 21:04
"ponctué par la terreur d'être pris pour cible"

Plutôt, peur de se comporter HONNETEMENT !!!!!!
C'est une mode opératoire, qui a frôlé l'extinction, tout au long de la décennie noire.
Nous savons tous que l'environnement a été gangrené et pourri par les méthodes, pas des plus catholiques, des bagla-liha
Quand on n'est pas à la hauteur, refuser un poste, demandant honnêteté, efficacité, perspicacité et technicité, n'est pas un crime.
Cependant, les bougnoules ne ratent pas l'occasion, dès qu'il s'agit d'obtenir un salaire bien supérieur au leur, ils sautent sur l'occasion !!!
Il faut assumer les gars.
La faim justifie les moyens.


Riri
Honteux
a posté le à 10:28
Et Vous êtes heureux de traiter les tunisiens de bougnoules?
Citoyen_H
POURQUOI SE LEURRER
a posté le à 14:47
Appelons un chat, un chat !!!!!!!


Un Tunisien.
...
a posté le 15-04-2025 à 20:22
Presque tous les politiciens sont logés à la même enseigne.
Ils se foutent de tous les maux et de toutes les souffrances du tunisien.
Ils nous promettent bien sûr monts et merveilles.
Leur seul but et il y en a pas 2: le fauteuil.
On est dans un pays encore sous développé et tous les coups sont permis
Tant pis pour le vaincu.
Houcine
Question de nature.
a posté le 15-04-2025 à 19:31
Le capitalisme est une captation du travail dnautrui, il ne vit que du labeur réalisé par des gens qui vendent leur force de travail, mettent leur intelligence à son service.
Donc, il ne subsiste et se déploie que dans un cadre où il est La Loi.
Donc, la loi du plus fort.
Si l'on ajoute que les lois sont faites par des gens qui, souvent, ont partie liée avec ses intérêts, où ils trouvent leur intérêt, on comprend pourquoi la loi de la jungle est leur seule loi.
Autrement formulé, ils sont la source de la loi, au sens où le législateur est issu de leur rang, de leur classe, on peut soutenir au fond qu'un tel système repose sur l'entre-soi et les passe-droit afin de rentabiliser l'investissement dans des "représentants" choisis pour ce faire, et la boucle est bouclée.
Ainsi, il n'y a point motif à déplorer la corruption puisque c'est dans ka nature du système. Et, l'on appelle cela démocratie.
Enquêtez sur la composition de tous les parlements, les minstres et leurs trajectoires, et vous aurez une confirmation des proximités, des alliances opportunes, des relations incestueuses ou les préférences partisanes.
C'est uniquement la surprise réelle ou feinte de l'arrivée aux "affaires" comme on dit, d'un inattendu, un de ceux qu'on ne voulaient pas qui fera exception.
Et, à ce prpos, on sait d'avance le sort qui lui sera fait....
N'y voyez aucune allusion à une situation connue.
Abir
La peur d'un régime qui veut tout faire lui même mais le fonctionnaire qui devait assumer les conséquences négatives
a posté le 15-04-2025 à 17:29
Voilà le mot clé , la peur, tout fonctionnaire a peur de la responsabilité, a peur de signer, a peur de prendre des décisions, la peur de qui ? La peur d'un chef suprême qui, si tu fais des efforts et tu brilles, tu es viré, si tu boude par peur, tu assumes les conséquences et tu es viré, suite a cette peur les institutions , l'économie , l'éducation, la santé, partent en miettes et le victime c'est qui, ce ne pas le fonctionnaire qui a peur de décevoir son chef suprême, d'ailleurs , peur de décevoir dans les deux sens , dans le positif et le négatif, le titre de victime c'est le chef suprême qui le décrochera
le financier
cher moez , je voudrais comprendre
a posté le 15-04-2025 à 16:36
donc pour resumez , et en supposant , je suis un voleur , j ai vol2 dans le pass2 mais je refuse maintenant de travailler de peur d etre condamn2 pour les vols pass2s ?

Je propose que l etat juge ses entreprises , les amnestie ou les condamne , les liquides et les revend a 1dinars symbolique a leur concurrent qui seront ravis de travailler dans les regles .
Ces entreprises concurrentes qui ont perdu des contrat par la corruption devrait etre indemnis2 ou devrait racheter au dinar symbolique les entreprises reconnu coupable et qui devrait etre liquider + dirigeant en prison avec impossibilit2 de diriger
Ben ahmed mohamed
une curiosité linguistique
a posté le 15-04-2025 à 16:02
C'est quoi tout cela

L'économiste Moez Joudi a revenu, mardi 15 avril 2025, dans un post Facebook, sur le climat actuel du pays, notamment en ce qui concerne le domaine public ou le partenariat public privé, ponctué par la terreur d'être pris pour cible à cause d'un soupçon de corruption et qui paralyse le secteur public et l'économie du pays.

veritas
Peur de quoi ?
a posté le 15-04-2025 à 15:42
Celui qui n'a rien a se reprocher ne peut pas s'inquiéter mais ceux qui ont pris l'habitude de traficoter c'est normal ils ont plus que peur ça ne les arrangent même pas de travailler correctement.
Lamjed
La réalité est autre
a posté le à 16:56
veritas, peut être que tu es déconnecté de l'état de l'administration actuellement. Ce qui a changé, c'est qu'avant, si on essaye de faire un effort pour trouver une solution à un problème, en transgressant certes la loi, sans pour autant tirer profit de quoi que ce soit, au pire des cas, on est mis au frigo. Maintenant, on risque la prison. Par conséquent, personne n'ose prendre des risques.

Maintenant, si on veut trouver des solutions contre les lois existantes, on risque d'être traité de corrompu. Si vous ne faites rien, on vous accuse de bloquer le pays. Entre les 2, beaucoup choisissent la 2ème option. C'est un moindre mal.
veritas
Autrement dit
a posté le à 17:25
Sans la corruption et les combines plus rien ne marche c'est devenu une religion '?'la corruption est partout mais ici trop c'est trop '?' en occident sur une affaire de 100 dinars il y'a 10 dinars de volé ici sur des travaux de 100 dinars il y'a 90 dinars qui sont volés c'est flagrant trop grave et trop dangereux .
Lamjed
Toute chose a une solution
a posté le à 22:06
Des pays comme le Benin, l'?thiopie, la Mauritanie, le Ruwanda étaient beaucoup plus corrompus que nous. Ils ont effectué les réformes nécessaires pour lutter contre la corruption. Nous, on ne sait que parler, critiquer. On n'a rien fait. Donc, pas besoin d'avoir des idées défaitistes. Ou bien, on veut lutter contre la corruption, ou alors on continue sur cette voie. Mais ne nous dites pas qu'on met les bâtons dans les roues. Si vous avez fait convenablement votre travail, on vous aurait applaudi.