Le juge qui prononce et qui énonce un tel verdict de la honte, contre la liberté d'expression dans notre deuxième République de régime parlementaire, ne fait qu'humilier notre pays, le rabaissant et le réduisant en une «république bananière», laquelle prend peur de «menaces» proférées par un voyou quelconque, contre son président.
Non ! Je rêve ! Après un entrainement de dissertation juridique en droit constitutionnel de plus de six ans, Madame Justice accouche d'une injustice flagrante.
Les contribuables dépensent une fortune pour la protection policière de leur président de la République. Une protection policière qui a peur de n'importe quel voyou qui leur menace leur protégé. A ce stade, ils vont emprisonner la grande majorité des contribuables qui ne sont pas d'accord avec cette politique des étapes (siyèssit el-marahil) que Béji Caïd Essebsi veut plagier sur son boss le défunt dictateur déchu Bourguiba, dans l'idée de nous restituer ses «Azlèms» peu à peu suivant son expérience dictatoriale. Qui va donc les payer par la suite?
Imèd Déghij est un prisonnier politique malgré les sursis. Il est un héros courageux, que la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011 en aura besoin pour des décennies.
Courage jeune homme. La Justice tunisienne finira par apprendre ce que c'est la vraie démocratie dans ce monde. Elle finira par ne plus perdre son temps et l'argent du contribuable, à poursuivre ceux qui insultent les politiciens, car celui qui ne veut pas qu'on l'insulte, qu'il ne fasse jamais de la politique. Tout courant chaud appelle un courant froid.