Pour ne pas faire long, je vais l'expliquer le plus court possible.
L'Etat tunisien nous parle souvent des réserves en dinars tunisiens ou en devises dans la Banque Centrale, comme étant leur baromètre de succès.
L'argent entassé dans la banque centrale de la Tunisie, dort et ronronne, sans la moindre reproduction. Ce genre primitif, de garder son argent sous le matelas chez soi. Tandis que lorsqu'on le fait circuler parmi la population, chaque dinar rapporte de la TVA et des taxes à la caisse de l'Etat, sans repos et à chaque fois qu'il passe de main en main. Le dinar qui circule, apporte des centaines de dinars à la caisse de l'Etat. Un âne d'or qu'on ne doit jamais laisser se reposer. C'est pour cela qu'à titre d'exemple et malgré les énormes dettes de la France qui sont évaluées à 3 228,4 (trois mille deux cent vingt-huit virgule quatre) milliards d'euros, d'après la dernière publication de l'INSEE en date du 27 septembre 2024, mais néanmoins, il n'y a pas plus que l'Etat français qui distribue son argent à sa population: "aides sociales, allocations familiales, allocations de chômage, allocations d'invalidité, des bourses partout même pour les Lycéens, etc., etc. Une gigantesque distribution d'argent au profit de la population, comme d'ailleurs en Allemagne et partout dans le monde avancé. C'est évidemment cet argent qui fait vivre l'Etat français par sa circulation partout en France et ailleurs. Non pas comme la bêtise de chez nous en Tunisie, où on a grandi par le terme bourguibien de "Takach-chèf" ou "austérité". Lui, il dépensait des milliards pour construire ses palais par du marbre Arabescato d'Italie et Persian Scatto, d'Iran. Un argent fou qui s'envole à l'étranger, pour ne rien rapporter ni à la caisse de l'Etat, ni à la population tunisien. Une contradiction totale avec l'argent en devises, utilisé pour les importations de n'importe quoi et de n'importe quelle marchandise, qui fera tourner le commerce sur l'ensemble du territoire tunisien. Un ravivement obligatoire pour l'économie du pays. Le dollar ou l'euro qui coutent autour de trois dinars, se transforme lui-même en milliers de dinars pour la caisse de l'Etat. Chose qui encourage l'investissement étranger en Tunisie. Non pas comme maintenant, où l'Etat tunisien se transforme en un magasin qui manque même de denrées alimentaires, ne comptant que sur les dépenses, les ventes et les gains. Une débilité, qui ne fait qu'appauvrir le pays et sa population. Des anciens méthodes primitives utilisées jadis par les comptables de la troisième année secondaire. "Prix d'achat, plus marge commerciale, égal au prix de vente".
Ammèk Hamza le Jerbien du quartier, vous salue par sa méthode de ne vivre qu'avec:"Khobz el far wè zit el-kattar" ou par ne vivre que par "le pain grignoté par les souris et l'huile récupérée de la dose de mesure".
Non Messieurs-Dames, l'économie est devenue un art universitaire. Non pas une comptabilité d'épiciers!!!
La France avance en s'accumulant ses dettes à plus de 3 228,4 milliards d'euros et la Tunisie s'appauvrit davantage, en ne faisant que diminuer ses dettes banales de, je crois 30 milliards d'euros. Même les républiques bananières gèrent des sommes de loin plus supérieures que ces dizaines de milliards d'euros ou de dollars. Trois mille deux cent milliards d'euros, plus que les dettes de la Tunisie. C'est fou, de ne pas encore l'avoir remarqué pour comprendre comment va le monde. L'Italie est endettée de 3.000 (trois mille milliards) d'euros. Les USA son endettés de de 34 000 (trente quatre mille milliards) de dollars, soit près de 32 000 milliards d'euros. Une somme astronomique, sans rouspéter ni pleurer comme chez nous. Au contraire, après l'acte terroriste du 11 septembre 2001, le criminel de guerre Georges Walker Busch Jr, insiste dans son premier discours, à ce que les plus patriotes des Américains dépensent plus d'argent pour n'importe quoi, afin de sauver l'économie des USA. Non pas ce "takach-chèf" primitif de Bou-Petit-Cou. C'est ce montant astronomique de la dette publique américaine, qui fait des USA une superpuissance mondiale. Non pas par l'austérité communiste ou primitivement socialiste, qu'ils pourront avancer dans ce monde de géants économiques.
Pour être sincère, je trouve que ce n'est pas l'argent qui manque à la Tunisie. Mais c'est le manque jusqu'à l'absence de vrais économistes et de vrais politiciens expérimentés, qui nous manquent en cette Tunisie des Béni-oui-oui, à plus de 3/4 de paysans ruraux.
Allah yostir Tounes.