Quant à Mehdi Jomâa et son machin Al-Badil Ettounsi, ils ne sont qu'une mesure ridicule de diversion, dans l'attente des prochaines élections, municipales fin 2017 et générales 2019... Il ne faut jamais oublier que Jomâa est une créature de nahdha, laquelle nahdha a adoubé son investiture comme président du conseil...après avoir rejeté toutes les autres propositions. Jomâa était et demeure un technocrate pur jus, doublé d'une orientation financière prédatrice. En matière d'idéologie politique, c'est un nouveau né, aussi ignorant que l'âne de Jehâa... Ce profil, limpide et sans tâches convient parfaitement à nahdha, qui l'a adopté. N'a-t-il pas été ministre de l'industrie dans le gouvernement de Ali Larayedh? donc accepté à bras ouverts par les islamo-fascistes de nahdha? Cela dit, quand on se rappelle les réalisations et les options du gouvernement Jomâa, les profils et les actions de tous ses ministres, on trouve le couffin vide...sauf de discours creux et de promesses aussi consistantes que le vent du large. Vous me direz que les autres gouvernements n'ont pas agi autrement et vous aurez raison. C'es drôle que certains répètent que "la crise" est derrière nous, que "la stabilité de l'Etat et de ses institutions " est là, concrète et solide...alors que le pays est sur le fil du rasoir depuis 2011 et qu'il risque de basculer dans l'abîme. Comment peut-il en être autrement alors que le pouvoir semble durablement contaminé par l'islamo-fascisme prédateur, incompétent, voleur et totalitaire? Devrait-on remercier BCE pour ça, pour son génie dans l'art de trahir et de dire une chose quand il en pense une autre?...Nous aurons, dans les 2 prochaines années d'autres surprises, et non des moindres; vu le profil de Jomâa, son histoire en tant que ministre, puis 1er ministre nahdaoui, ses discours redondants qui puent l'esbroufe et la mauvaise foi, on ne peut s'empêcher à une autre créature de nahdha, un ancien faux défenseur des droits de l'homme, faux opposant...mais signataire avec nahdha l'accord de 2003, à partir duquel il renie tout compromis avec l'opposition de gauche, proclame, après son élection à la présidentielle de 2012 le caractère " arabo-musulman" de la Tunisie. On connait la suite, et notamment le choix délibéré de nahdha de le désigner comme son candidat aux présidentielles de 2014, et son éjection qui s'en est suivi. N'empêche, un autre nahdhaoui notoire, à double visage, a réussi à investir Carthage et laisser nahdha sévir de plus belle dans le pays. Ctte similitude entre Jomâa et Marzouki nous incite sérieusement à envisager cette hypothèse: Jomâa sera à coup sur le candidat de nahdha aus prochaines élections présidentielles. Comme tout système totalitaire et féodal, le système islamo-fasciste nahdaoui ne dérogera pas à la règle, il continuera à fonctionner à travers tout un réseau de vassaux, fourbes et soumis... Marzouki et BCE en furent les plus notoires, Jomâa semble suivre le même chemin...Vous avez raison kaméléon 78.
Quant à Observateur, il n'hésite pas à choisir entre la peste et le choléra, entre daech et nahdha, il choisit les deux, ensemble, solidairement, confortant l'idée largement partagée que nahdha est le résultat de la synthèse tordue et vicieuse de la Qaéda et de Daech. Qui dit qu'en Tunisie nous manquons de génies? génies du mal, certes, mais génies quand même...