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Maghzaoui : les manifestants du 25 juillet ne revendiquaient pas la gouvernance par les bases
19/01/2022 | 11:34
5 min
Maghzaoui : les manifestants du 25 juillet ne revendiquaient pas la gouvernance par les bases


Le député et secrétaire général du mouvement EchaâbZouheir Maghzaoui, a considéré que les politiciens ne s’étaient pas focalisés sur les véritables priorités durant les dix dernières années. « Ils ont cru que l’élaboration de beaux textes de loi améliorerait la situation des gens. On s’est rendu compte, par la suite, que ces textes pouvaient se révéler par la suite sans valeur surtout que leur élaboration résultait de fausses ententes », a-t-il ajouté.


Invité le 19 janvier 2022 par Myriam Belkadhi sur les ondes de la radio Shems FM, Zouheir Maghzaoui a considéré que certains opposants au régime de Ben Ali voulaient tout simplement se retrouver à la tête du pays et non-pas défendre une cause ou des valeurs et lutter contre la dictature. « Ils ont commencé à mentir aux gens lorsqu’ils s’étaient retrouvés au pouvoir ! La politique des dix dernières années a échoué et n’a pas pu répondre aux attentes du peuple », a-t-il insisté.

Zouheir Maghzaoui a affirmé que le mouvement Ennahdha et Nidaa Tounes ont œuvré pour la généralisation de la haine contre les politiciens. « Ils ont opéré de cette façon après le début de la crise au niveau interne du parti… Le rapport de la Cour des comptes nous a montré que certaines personnes ayant fait partie du pouvoir exécutif ou législatif devaient se retrouver en prison ! », a-t-il poursuivi.


Par la suite, il a appelé le président de la République à ne pas se laisser tromper par sa cote de popularité actuelle. Celle-ci peut diminuer à n’importe quel moment, selon lui. « Les manifestants du 25 juillet ne revendiquaient pas la gouvernance par les bases et la révision de la Constitution… Nous traversons une crise majeure ! Nous devons trouver d’autres alternatives libérant le pays de l’emprise des bailleurs de fonds et du FMI ! La Tunisie doit diversifier ses partenariats économiques ! », a-t-il déclaré.




Le député a considéré que la Tunisie ne pouvait pas être gouvernée à travers un système à deux têtes au sein du pouvoir exécutif. « Des réformes doivent être opérées au niveau de la loi électorale, des médias, des sociétés de sondage et autres à travers un dialogue entre le chef de l’Etat et tous ceux ayant soutenu le 25 juillet ! Cette date ne concerne pas seulement le président de la République. Il a pris une décision courageuse, néanmoins, il doit se rappeler que plusieurs personnes ont milité pour ça ! Il doit prendre en considération l’importance d’une approche inclusive dans le futur », a-t-il expliqué.

« Le président aurait pu aller vers un consensus avec Rached Ghannouchi et former un nouveau gouvernement. Ceci aurait conduit à une nouvelle crise au bout de six mois ! Il y a deux fronts, celui des islamistes et celui du peuple. Ce dernier n’est pas organisé. Le président doit communiquer avec les personnes appartenant à ce front afin de faire avancer les choses. Il ne peut pas créer un changement à lui seul. La présidence de la République doit s’ouvrir sur les organisations nationales et sur les médias ! » a-t-il affirmé.


Le député a appelé le président à entamer un dialogue avec les composantes de la société civile, les partis politiques, les médias et les structures intermédiaires. Concernant le comité d’élaboration de propositions de réformes, Zouheir Maghzaoui a estimé que ce dernier devait se composer de personnalités publiques et représentatives de tous les Tunisiens. « Nous ne voulons pas des taux de participation aux alentours de 10% à l’occasion des élections ! », a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du mouvement Echaâb a expliqué qu’il ne voulait pas voir la justice passer de la main d’Ennahdha à celle de Kaïs Saïed. « Nous voulons une justice juste, impartiale et efficace… Les magistrats doivent entamer une lutte pour leur indépendance… Le rapport de l’Inspection générale du ministère de la Justice montre l’enfouissement de dossier. C’est aux magistrats d’agir ! Chaque corps doit procéder, lui-même, à sa réforme », a-t-il insisté.


S.G


19/01/2022 | 11:34
5 min
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Commentaires
ourwa
Echaâb, vous êtes un mouvement fasciste !
a posté le 19-01-2022 à 14:22
Quand les malfrats se font dégager de l'ARP, en même temps que la coalition parlementaire à laquelle ils appartenaient, celle dominée par tayar, ils se rabattent à présent sur un soutien quasi complet à KS, avec toutefois une condition qui ne paie pas de mine : un dialogue avec tous les partis, un consensus ( ?) avec ceux-ci, y compris nahdha... Si le dialogue national de 2013 avait englobé les partis politiques, il n'aurait jamais réussi ce qu'il avait réussi: éviter au pays une guerre civile, ou du mois la réactivation de la Révolution du 17 décembre 2010. Nahdha l'a compris et l'a agréé, comptant sur sa crédibilité parmi ses électeurs et ses sympathisants...pour déboucher sur sa dégringolade aux élections de 2014 et 2019... Nahdha est un virus néfaste et malfaisant et il sait muter, seulement au pourtour de son idéologie islamo-fasciste. Son consensus finira par l'étouffer à jamais.
Pour en revenir au mouvement Echaâb ( mouvement, comme nahdha et non parti; admirez la nuance), que cherche-t-il ? tout simplement un tabouret dans l'exercice du pouvoir, d'où son soutien à KS. Dans cette persepective, si ses voeux se réalisaient, le pays n'aurait rien à gagner, mais tout à perdre. Nous croyions que la Tunisie était à l'abri de toutes les idéologies politiques nationaliste-arabe, bathiste, nassériste, islamiste, toutes interdites par Bourguiba, qui avait complètement raison. Or avec la contamination du champs politique tunisien par l'islam politique à partir du 23/10/2011, la porte de ce champs politique furent ouvertes à ces idéologies néfastes nées au Moyen Orient et en Egypte : le mouvement Echaâb en fait partie.
Jilani
Le nationalisme arabe est mort depuis Jamel abbdenaceur
a posté le 19-01-2022 à 14:19
Ce type admirateur de khaddafi Saddam et Bachar n'a pas encore compris que le nationalisme arabe a trop fait de mal aux citoyens arabes qu'à leurs ennemis. Saddam Bachar khaddafi ont tué plus leurs concitoyens et même l'OLP supposée défendre les intérêts des palestiniens est devenue l'organisation la plus corrompue qui assassine (le dernier Nizar banat) ses opposants. Arrête donc tes divagations, tu ne comprends rien de ces sujets.
ourwa
@ Jilani
a posté le à 18:25
Je vous ai déjà répondu à ce propos, mais vous êtes bouché jusqu'aux oreilles, je vous laisse patauger dans votre merde et d'une, de deux, ce n'est pas vos contradictions qui vont vous étouffer, mais votre bêtise incommensurable : vous dites que le nationalisme arabe est mort, mais vous précisez en même temps que " ce type ( Maghzoui) est un admirateur de khaddafi Saddam et Bachar". Je vous rappelle que Bachar est encore vivant, son parti bâath aussi, que la ligue arabe de même, ce machin immonde et inutile qui n'a comme rêve que raviver ce nationalisme arabe imbécile qui ne cesse d'agoniser. Et comme vous êtes un imbécile doublé d'un crétin, inculte et ignorant, cela ne m'empêche pas de vous rappeler l'appel de certains chtarbés tunisiens de votre espèce qui souhaitent le rétablissement des relations de la Tunisie avec la Syrie de bachar al-assad, cet assassin fils d'assassin; pourquoi pas, puisque la Tunisie a succombé sous le joug de vos maitres et saigneurs, les islamo-fascistes de nahdha durant dix ans, qui l'empêcherait de renouer avec un régime totalitaire et abject comme celui des bâathistes de Damas? Certainement pas vous. Vous comprenez, enfin, ou bien faudrait-il vous faire un dessin, chien nationaliste arabe et islamo-fasciste à la fois ?