
Le bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié, mercredi 15 septembre 2021, un communiqué réitérant ses appels à la formation d’un nouveau gouvernement restreint, en réaction aux récentes déclarations de Kaïs Saïed.
Le chef de l’Etat a, rappelons-le, reçu mardi les doyens Sadok Belaïd et Mohamed Salah Ben Aissa ainsi que le professeur Amine Mahfoudh, pour discuter de la situation politique en Tunisie, ainsi que d’autres questions constitutionnelles. A cette occasion, il a assuré qu’il était important de former un gouvernement, mais qu’il était aussi nécessaire de mettre d'abord en place une vision de la politique qui serait adoptée par ce gouvernement afin de servir les intérêts du peuple tunisien.
Rappelant son appui au 25-Juillet, l’UGTT a précisé que ce gouvernement aurait pour mission la gestion des dossiers économiques, sociales et sanitaires, d’assurer la continuité de l’Etat, la mise en exécution de ses engagements, d’offrir un climat approprié pour solutionner la crise politique et la représentation de l’Etat tunisien à l’étranger.
Soulignant que les retards accusés dans la formation du gouvernement pourraient conduire au démantèlement de l’Etat, la Centrale syndicale a appelé, également, à définir un terme aux mesures exceptionnelles ainsi que celles qui suivront la fin de l’état d’exception pour sortir de la crise et ce suivant une vision participative qui pourrait aboutir ensuite à une vision politique alternative et la mise en place d’un régime de gouvernance doté d’une légitimité populaire.
L’UGTT a évoqué, par ailleurs, l’importance de respecter le principe de dialogue social en Tunisie et des acquis de la Révolution, notant par la même occasion la nécessité d’éviter le recours à la justice militaire pour des affaires civiles et de mettre un terme à la diabolisation de certains secteurs d’activité.
La Centrale syndicale a condamné, dans ce même communiqué, les campagnes menées à l’étranger par certaines forces politiques et leur incitation à l’ingérence rappelant son rejet de toute implication de la Tunisie dans la politique des axes régionaux et internationaux.
L’Union générale tunisienne du travail a manifesté son exaspération face aux tergiversations du président de la République et au flou persistant. Le secrétaire général de l’organisation, Noureddine Taboubi, a appelé Kaïs Saïed à plusieurs reprises à présenter sa feuille de route dont seuls des fragments ont été divulgués par le conseiller à la présidence de la République, Walid Hajjam, sur une chaîne de télévision étrangère.
N.J.
L attente d un Gouvernement va ouvrir les portes aux facebookers de s attaquez au 25 juillet
Domage
Et risquent de persévérer comme lors de la dernière décennie.
Le coup de pression de la mafia. . . ça glisse comme de l'eau sur les plumes du volatile. . .
MPP.
Je doute très fort que le dictateur puisse être l'homme qu'il faut en cette période de crise. Il doit être démis de son poste, sinon le scénario du Liban nous attend.