À l’occasion de son 77e anniversaire, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a publié un communiqué, jeudi 19 janvier 2023, affirmant son engagement à continuer la lutte pour déjouer tous les programmes et politiques visant à exacerber les disparités sociales, à porter atteinte aux vivres des classes populaires ou encore à détruire les entreprises publiques à travers leur liquidation ou privatisation.
La Centrale syndicale a réitéré son engagement à protéger les services publics ; un acquis national soutenant la nécessité d’améliorer et développer les secteurs tels que l'éducation, la santé, le transport, l'énergie et les instituions qui permettent à l’État d’intervenir sur la régulation du marché.
Elle a affirmé, dans ce sens, sa prédisposition au dialogue afin de trouver des solutions pour les entreprises qui souffrent de difficultés, au cas par cas et assure ainsi leur pérennité.
L’organisation a souligné, dans ce même contexte, que la loi de finances 2023 était complètement déconnectée de la réalité économique et sociale du pays notant l’absence de vision et une soumission aux conditions du Fonds monétaire international qui accablent les citoyens et les entreprises d'impôts
L’UGTT a avancé que la loi de finances était une preuve que l’État se dirigeait vers la suppression graduelle des compensations ce qui implique une accélération de l’appauvrissement de la classe moyenne en l’absence d’un consensus autour du système de subvention ; un des mécanismes de redistribution des richesses. Elle a mis en garde contre les risques d’intensification de la contestation sociale et des tensions en l’absence d’une alternative adéquate à la levée des compensations.
L’organisation a évoqué, également, le dialogue engagé avec d’autres organisations nationales – l’Ordre des avocats, la Ligue de défense des droits de l’Homme et le Forum des droits économiques et sociaux – expliquant qu’un projet de sortie de crise serait présenté au pouvoir en place et aux différents acteurs politiques et sociaux pour remettre le pays sur la voie du développement, du travail et de la construction loin de la tyrannie et de l’avant 25-Juillet.
N.J.
Ce fût l'UGTT qui a organisé plus de dix mille grèves, n'ayant laissé aucune marge de man'?uvres économiques pour tous les gouvernants postrévolutions du 14 janvier 2011. Ils ont aussi imposé leur criminel vaurien Abid Briki, comme ministre nullard chez Youssef Chahed. Ils ont abusé de la faiblesse des urnes électorales démocratiques, qui n'ont jamais donné un scrutin majoritaire à n'importe quel parti politique, pour qu'il puisse gouverner seul.
Aux élections de l'assemblée constituante en 2011, les syndicalistes de l'UGTT, Moncef Yaâcoubi, Hassen Dimassi, Ridha Bouzriba, Abdennour Maddahi, Mohamed Tahar Chaïeb, Mongia Zbidi, Youssef Salhi et Béchir Laâbidi, se sentirent plus malins que les autres. Ils présentèrent des listes indépendantes. D'autres de leur espèce, se présentèrent même comme têtes de listes de partis ou de coalitions (comme Hfaïedh Hfaïedh). Mais la Divinité était présente. Aucun d'entre eux n'a été élu.
En août 2018, Yassine Essid évoquent des dirigeants de partis politiques pointant du doigt «la mafia des syndicalistes et des parrains de l'UGTT» sans toutefois les identifier. En novembre de la même année, le juriste Chedly Mamoghli dénonce l'hypocrisie de l'UGTT, qui se lamente sur la situation économique du pays tout en étant, selon lui, en grande partie à l'origine de celle-ci.
Maintenant, après avoir été les principaux auteurs du sabotage et des difficultés le long des onze années de la transition démocratique en Tunisie, ces Mafieux de l'UGTT, se lavent leurs mains sanglantes. Ils sautent du côté des putschistes du 25 juillet 2021, tout en prétendant qu'ils ne veulent jamais plus revenir à l'avant de ce coup d'Etat. Ils savent très bien que les Tunisiens musulmans, ne se laisseront jamais plus empoisonner du même trou de l'UGTT.
Un épicier du quartier m'a raconté, qu'il avait un client malhonnête. Ce client l'a toujours volé en ayant refusé de payer une partie de sa dette. Lorsque l'épicier s'est affaibli financièrement et qu'il fût obligé de vendre son magasin, ce même client malhonnête, proposa son aide au nouveau propriétaire, n'ayant fait que déprécier et qu'entacher la réputation de l'ancien épicier.
Mais, ceux de l'UGTT oublient qu'Allah yomhil wèlè yohmil.
La lutte prolétaires qu ils mènent depuis 2011 et qui a mené le pays à sa ruine ?!?
La lutte pour une démagogie obsolète et anachronique que même la Corée du Nord aurait honte à appliquer ?!?
En effet, les principaux syndicats de France sont beaucoup trop politisés et démagogues. Certes, la CFDT, réformiste, peut paraître assez pragmatique mais elle est trop attachée à la réduction du temps de travail, qui produit des effets pervers (notamment dans les hôpitaux). Seuls certains petits syndicats autonomes sont vraiment réalistes et efficaces.