Par Elyes Chaouachi
Mon père, Ghazi Chaouachi, est aujourd’hui dans un état psychologique préoccupant suite à la dégradation de son état de santé. Il souffre d’une arthrose cervicale qui s’est propagée sur l’ensemble de son dos.
Depuis le 18 décembre 2023, il est volontairement entré dans un état d’isolement, refusant de parler à quiconque et rejetant les traitements médicaux et les visites de ses avocats et proches. À travers cette démarche, il a voulu protester contre l’injustice dont il fait l’objet.
Il est difficile pour lui de dormir convenablement sur son dos à cause des douleurs qu’il éprouve, ce qui l’oblige à porter une orthèse cervicale. Le fait même de marcher est pénible pour lui.
Depuis le 18 décembre, mon père refuse de prendre ses médicaments, pourtant vitaux pour sa santé, et se limite à manger du pain et à boire de l’eau. Il menace même de se faire coudre sa bouche en signe ultime de protestation.
Je souligne la nécessité urgente d’une prise en charge médicale sérieuse. Je précise que la direction de l’établissement pénitentiaire n’autorise le transfert de Ghazi Chaouachi vers l’hôpital, qu’à bord de ce qu’il qualifie de « véhicule de la torture ». Chose que mon père refuse catégoriquement.
Mon père n’est pas le seul à refuser d’être transporté dans des conditions qui ne respectent pas le minimum de la dignité humaine. Ces véhicules de torture – initialement destinés au transfert des terroristes - contraignent le détenu à une position accroupie dans une sorte de petite cage métallique. Plusieurs autres prisonniers ont refusé cette humiliation, mon père n’est pas le seul.
Je dénonce fermement ces abus et je souligne que la demande de consultation médicale de mon père a été retardée de plusieurs semaines sous prétexte de la longue liste d’attente des prisonniers.
Mais aussi aux cris de centaines d'autres enfants ayant vu, un des membres de leur famille, subir de plein fouet les injustices, les crimes et les humiliations de la part des crapules de la maudite troika, mais qui, malheureusement, n'ont jamais eu le droit d'exprimer leur détresse à travers les médias.
Je me souviens, comme si c'était hier, quand la mère de ce gamin, , appliquait sans retenue, les décisions du criminel Khriji, tout en arborant un visage dénué de la moindre expression d'empathie.
Il était où ce fils, à l'époque
A-t-il pris partagé la peine qu'éprouvaient les enfants du Dr Jilani Daboussi, injustement maintenu en taule jusqu'à ce qu'il crève
Bien sûr que non !!!
Aller, au diable les charlots.
Quand on joue avec le feu, on sait à quoi s'attendre.
J'espère juste qu'un jour, ces commentateurs, subiront le même sort.
Ils comprendront alors la cruauté, l'injustice et l'arbitraire.
Le peuple tunisien désigné avant ladite "révolution" comme un peuple doux, tolérant et pacifique, s'est révélé depuis et a montré son vrai visage.
Soutien à TOUS les prisonniers politiques qui croupissent en prison, y compris ceux que j'ai combattu bec et ongles. Ils ont TOUS besoin d'un procès JUSTE et équitable.
Redescend sur terre et que chacun s occupe de sa spécialité. C est un avocat qu il aille défendre au tribunal... Mechi itfalsef en politique lol et la meilleure c est que lorsqu il va sortir il refera la même chose et il retournera encoreee en prison et à ce metloumou Ken rwe7kom
Alors que la constitution du roi ROBOCOP stipule que la dignité humaine de tout prisonnier doit etre respectée.
La ministre Jeffel doit réagir!