
Sur sa page Facebook personnelle, aujourd'hui mercredi 19 août 2020, Taoufik Baccar, ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie et président du Centre international Hédi Nouira de prospective et d'études pour le développement (CIPED), a rendu un vibrant hommage à Ali Chaouch, décédé lundi 17 août. Voici ses paroles :
Cher ami, feu Ali Chaouch
Tu es parti dans la discrétion et le silence et quelque part, tu avais peut-être raison, car il n’y plus rien à dire de la cité ni dans la cité où on ne se reconnait plus ni dans les valeurs ni dans les motivations qui guident ce peuple et ses dirigeants. Nos repères ne sont plus au gout du jour dans ce pays presque livré à lui-même et qui risque de chavirer à n’importe quel moment.
Nous avons fait un long chemin ensemble dans les gouvernements d’avant 2011. Je t’ai connu secrétaire d’Etat à la santé où tu avais pour mission d’améliorer la gestion hospitalière puis ministre de l’Equipement au moment où̀ nous avons arrêté ensemble avec le soutien de cadres valeureux comme Moncef Achour et Abderrazzak Hamrouni, le programme routier et autoroutier du pays pour le IX Plan de développement (1997-2001) qui tracera l’ossature de ce que je considère comme le «renouveau de l’infrastructure autoroutière et routière » du pays. Ce travail sera consolidé durant le Xème Plan (2002-2006) grâce à l’apport important de notre ami commun Slaheddine Belaid, que Dieu le préserve.
J’ai été frappé par ta profonde connaissance du terrain, comme si tu n’as pas été uniquement gouverneur de Medenine mais de toutes les régions du pays.
Nos contacts étaient moins fréquents lorsque tu as eu la charge du ministère des affaires sociales, puis de l’intérieur et celle de secrétaire général du RCD, mais j’étais témoin des efforts que tu avais consentis, des années durant, pour que ce pays vive dans la tranquillité́, la dignité́ et la concorde. Tu as donné beaucoup à la Tunisie et à ses régions, toutes d’ailleurs, sans parti pris aucun et je me rappelle encore tes coups de fils répétés lorsque tu étais ambassadeur de la Tunisie à Vienne afin de faire aboutir le projet d’investissement de la ville thermale d’El Hamma, des investisseurs étant intéressés par ce projet.
Ta grande culture, ta profonde connaissance de l’histoire et de la géographie de ton pays, du contexte sociopolitique de chaque région étaient sans conteste, des atouts importants pour la réussite des différentes missions qui t’ont été́ confiées durant ta longue carrière administrative et politique.
Face à la campagne de dénigrement et de diabolisation menée sans relâche, dix années durant, tu as gardé ta dignité́ et ta grandeur et contrairement à d’autres, tu n’as rien cédé́ malgré́ ce nombre incalculable de procès, plus de 260, un chiffre digne d’une époque qu’on croyait révolue .Tu savais pertinemment que tu n’avais rien à te reprocher et que tu n’as fait que servir au mieux la patrie.
« Khouya Ali », tu te tais à jamais, mais on ne t’oubliera pas, car tes traces sont là partout en Tunisie dans l’infrastructure, dans les hôpitaux, dans le secteur social ...Par ailleurs, on n’oubliera jamais cette amabilité́, cette franchise et cette culture aux multiples facettes.
Adieu cher ami et paix à ton âme.
L’ancien ministre et secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) Ali Chaouch est décédé lundi 17 août 2020, après un long combat avec la maladie.
Né à Bou Arada (gouvernorat de Siliana) en 1948, l’homme politique a occupé plusieurs postes clés au sein de l'Etat notamment ministre de l'Equipement (15 juin 1993 – 9 octobre 1997), ministre de l’Intérieur (9 octobre 1997 – 17 novembre 1999) et ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l'étranger (17 août 2005 – 14 janvier 2010).
M. Chaouch avait été élu membre du comité central du RCD en juillet 1993 puis député lors des élections du 20 mars 1994. Il devient par la suite membre du bureau politique du 28 novembre 1997 au 18 novembre 1999 puis du 5 décembre 2000 au 8 septembre 2005 où il exerce la fonction de secrétaire général du parti.
Ce petit paradis terrestre doit sa prospérité et sa belle architecture au génie d'un homme providentiel natif de la ville qui a été ministre de l'equipement de Ben Ali. Lui-même génie successeur du grand génie Bourguiba.
La cité, l'une des nombreuses fiertés de la Tunisie Bourguiba-Ben Ali, abrite entre autres le musée d'arts d'art modernes, un joyau unique au monde.
Voir Bou Arada et mourir dit la légende.
qui ose encore parler et dire des vérotés qui faches! personne !
vous nous parlez des plans réellement réalisés par des techiniciens et non des politiques.
dites nous qu'auraient fait les politiques à part l'exécution
ainsi que les niveaux des membres des gouvernements d'avant 2011

