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Les syndicats sécuritaires : la liberté d’expression ne peut être bâtie aux dépens de la dignité
14/08/2022 | 12:47
2 min
Les syndicats sécuritaires : la liberté d’expression ne peut être bâtie aux dépens de la dignité

Pour le « Front national des syndicats sécuritaires » qui s’est réuni les 12 et 13 août 2022, « la liberté d’expression et la démocratie ne peuvent être bâties aux dépens de la dignité des agents de police ».

Dans un communiqué publié ce dimanche 14 août 2022, les syndicats de sécuritaires, on fait part du contenu de leurs réunions. Il en résulte que ses entrevues ont porté sur l’amélioration de la situation sociale et financière des agents de police ainsi que sur l’incident du spectacle de Lotfi Abdelli à Sfax. Les sécuritaires sont également revenus sur le communiqué de la présidence « en réaction aux demandes des « haineux » de dissoudre les syndicats des forces de l’ordre ».

Les syndicats ont rappelé leur création à partir de la révolution de 2011 et leurs prouesses en tant que « protecteurs de la nation pendant une décennie d’instabilité, de terrorisme et de tentatives de changer la manière de vivre des Tunisiens ». Selon le communiqué, les forces de l’ordre auraient « évité l’effondrement de l’Etat avec le décès du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi ».

« Qu’est-ce que vous avez réalisé pour ceux qui croyaient en vous ? ». Cette question adressée au ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine, dans le texte, est précédée d’un passage où les syndicats déplorent le refus du ministère de l’Intérieur d’établir un dialogue. « Le fait de refuser de rencontrer les représentants syndicaux est-il une preuve de respect ? Est-ce de la sorte que sont dirigées les choses ? ».

Dans le texte, publié ce dimanche, même le président de la République en a eu pour son grade.

« On attendait un discours de reconsidération par rapport aux provocations subies dans le théâtre de Sfax. On espérait que les forces de sécurité intérieure bénéficieraient d’un traitement exceptionnel étant donné leurs conditions de travail et leur impartialité par rapport à l’affrontement politique. Nous sommes désolés que cela ne fasse pas parti de vos priorités » ont écrit les membres du Front des syndicats au chef de l’Etat. Le front syndicaliste ajoute : « La démocratie et la liberté d’expression ne peuvent être bâties aux dépens de la dignité des agents de police ».

 

S.A

14/08/2022 | 12:47
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Commentaires
Abel Chater
Les Forces de Sécurité sont nos propres filles et nos propres fils, des Tunisiens arabes et musulmans éduqués au sein de notre société tunisienne d'honneur et de pudeur.
a posté le 15-08-2022 à 10:28
Il y a une grande différence entre les voyous, qui vont assister à un show de leurs semblables "artistes" voyous, et nos Forces de l'ordre, qui sont ordonnées d'aller sécuriser tout ce bordel de voyous.
Lorsque quelqu'un va à un mariage animé par des "Mzèoudia", il doit s'y attendre à la distribution du rouge et à rencontrer des ivrognes. S'il prend sa femme avec lui, c'est qu'il ne doit pas faire un scandal si quelqu'un y touche à ses fesses. Par contre, lorsqu'on oblige un Notaire à aller faire signer le contrat de mariage dans ce milieu de "Mzèoudia", il faut que les organisateurs lui garantissent le respect et la dignité de sa mission.
Nos enfants les policiers sont éduqués et souvent de bonnes familles. On ne peut pas leur ordonner de sécuriser des voyous comme ce vulgaire de famille souterraine, Lotfi Abdelli. Un arriéré mental, qui ne se rend pas encore compte de l'énorme changement d'esprit chez les Tunisiens. Au lieu de leur parler du tactile et du robotique, l'homme mâche et rabâche toujours et encore, ses vulgarités à deux sous troués de: "debbi" et de "dabbour ommou".
A quoi nous sert-il donc tout ce ministère de la Culture, si on n'est plus sûrs du lieu où on veut passer une bonne soirée payante en famille. On paie pour assister à un show en public ou pour nous y trouver malgré nous, dans un bordel des bidonvilles?
On va en famille musulmane dans un restaurant populaire en Tunisie, pour nous y trouver malgré nous, dans un bar-restaurant?
C'est quoi ça comme pagaille et comme proxénétisme autour des festivals en Tunisie!!!
J'ai entendu à la radio un président de festival au Sud de la Tunisie. L'homme m'a fait réveiller de ces cauchemars qu'on vit avec les voyous de scènes comme Lotfi Abdelli. Il a dit que les soirées de leurs festivals, finissent avant que la nuit tombe. Parce que les sorties nocturnes n'appartiennent pas aux traditions de leurs femmes.
Chapeau bas Messieurs-Dames du Sud tunisien.
Au lieu que les hommes présents au festival de Sfax, se mettent du côté de nos Forces de sécurité contre la vulgarité de ce voyou Lotfi Abdelli, qui dit sur scène à leurs femmes: "debbi" en forme synonyme de "zebbi" ou pénis, il y a ceux qui soutiennent le criminel contre nos Forces de sécurité.
Puisqu'il y a de tout pour faire un monde, il faut que nos Forces de l'ordre y mettent de l'ordre dans le langage sur scène, comme elles le mettent dans les rues et partout dans le quotidien des Tunisiens.
Allah yostir Tounes.
Agatacriztiz
Chaque chose à sa place
a posté le 15-08-2022 à 09:17
Que le syndicat des forces de police veuille défendre les intérêts et les revendications légitimes de ses adhérents est une chose, qu'il se prenne pour un parti politique qui veuille imposer ses vues sur la liberté d'expression en est une autre.
Quant à la protection de la nation, hormis ceux des policiers lâchement assassinés ou morts au combat contre le terrorisme ou la contrebande, auquels nous devons tous rendre hommage, il suffit de se rendre compte de l'augmentation de la délinquance, du trafic de stupéfiants, des incivilités, des vols et de la criminalité en général (et je ne parle pas de "l'insécurité" routière, quand la police de la circulation papote, cigarette au bec, au lieu de vérifier les véhicules sans assurances, sans visite technique, ou à un tel point de délabrement qu'ils constituent un véritable danger public) pour se poser combien de fois les questions : "Mais où est la police ? Mais que fait la police ?" trop souvent restées sans réponse.
Qu'elle commence à intimer l'ordre, à tous ceux qui reviennent de la plage, notamment les jeunes hommes, de porter une chemise, au lieu de déambuler en caleçon de bain et torse nu en retournant chez eux, et si besoin est, qu'elle les embarque pour qu'ils passent quelques jours "au frais" dans cette même tenue d'australopithèque, histoire de leur faire comprendre qu'on est encore un pays civilisé.
Borzguéne
il n'ont rien compris
a posté le 14-08-2022 à 16:49
Chère police, vous 'le vous, c'est du pluriel, ce n'est pas du respect" n'avez rien compris. Dans un spectacle, vous " pluriel" êtes là pour la sécurité des gens présent. Vous n'êtes pas là pour entendre, regarder ou faire rentrer vos parents et alliés au spectacle. Vous n'êtes pas là pour toucher à vos téléphone ni pour allumer une cigarette. Quand vous comprenez cela, la Tunisie avancera d'un pied.
JUDILI58
Y EN A MARRE !!!!
a posté le 14-08-2022 à 14:39
Y a t il quelqu'un pour arrêter ces rebelles sous couvert de " syndicalistes" Quant à la "dignité des agents de police " elle est tout aussi respectable que la dignité de chaque citoyen et elle est protégée par la loi. Dans un pays de droit c'est la loi qui protège les individus et les groupes et non les bandes. Alors ça suffit. Basta.