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Les protestations se poursuivent à Mezzouna
15/04/2025 | 13:00
2 min
Les protestations se poursuivent à Mezzouna

Plusieurs habitants de la ville de Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, ont décidé de manifester, ce 15 avril 2025, à l’issue du cortège funèbre des trois élèves décédés la veille à la suite de l’effondrement du mur d’un lycée.

Des vidéos publiées par des internautes montrent des citoyens de tout âge marchant dans les rues, où plusieurs pneus ont été incendiés. On les entend crier et siffler en signe de protestation, exprimant leur colère et leur tristesse face à ce drame.

 

 

 

Les manifestants ont traversé plusieurs avenues pour se rassembler, par la suite, devant le poste de la Garde nationale. Parallèlement, certaines rues ont été bloquées à l’aide d’ordures et de barrages artisanaux fabriqués à partir de débris. Les avocats ont, d’ailleurs, organisé une manifestation dans la ville pour exprimer leur indignation et dénoncer les conditions de vie difficiles dans la région, notamment en matière de santé, d’infrastructures et d’éducation.

 

 

 

 

Hier 14 avril 2025, trois élèves sont décédés à la suite de l’effondrement du mur d’un lycée à Mezzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Cinq autres ont été hospitalisés à la suite du même drame. En guise de réaction, la Fédération de l’enseignement secondaire a décrété une journée de deuil national, incluant l’arrêt des cours et le boycott des épreuves du bac sport. De son côté, le ministère de l’Éducation ne s’est toujours pas exprimé au sujet de ce drame. 

 

S.G

15/04/2025 | 13:00
2 min
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Commentaires
Foued
Mazouna
a posté le 15-04-2025 à 16:16
C triste. sincères condoléances aux familles des défunts .
C une très belle région agricole , c dommage qu elle soit complètement délaissée .
Agatacriztiz
Se retrousser les manches au lieu de brailler
a posté le 15-04-2025 à 15:10
Il y a une enseignante qui a refusé, à contre-courant du discours et des protestations dominantes, même si elles sont jusfiées par l'ampleur du drame, d'entrer dans des « débats stériles » avec ses collègues qui voulaient faire grève ou de céder à une forme d'indignation collective et bruyante qu'elle juge peu constructive.
Elle a plutôt proposé : « Si vous voulez vraiment faire le deuil, je vous invite à faire don d'une journée de travail pour rénover nos établissements publics délabrés. Je serai la première à donner. »
Voilà quelqu'un qui fait fi des autorités locales qui attendent la prochaine commission pour se mettre d'accord, après n'avoir rien décidé de concret, sur la date de celle qui suivra.
Voilà quelqu'un qui fait fi de tous les braillards de circonstances qui s'enflamment ou font semblant de s'enflammer et qui ne voient la faute que chez l'autre alors que plusieurs d'entre eux passaient et repassaient devant ce mur en attendant peut-être le jour qu'il s'écroule pour trouver l'occasion rêvée d'en faire un scandale.
Que Dieu tout puissant, dans son infinie miséricorde, accueille les âmes de ces ces trois jeunes gens ravis à la fleur de l'âge et toutes mes sincères condoléances aux parents et aux proches.
'?galement, la saine réaction et la proposition sensée de cette enseignante doit écoutée pour aller de l'avant et de créer la synergie nécessaire à tacler les problèmes à bras le corp.
Ils n'y a que des citoyens agissant dans les sens de la communauté qui peuvent donner des leçons à une administration oisive et périssante dans son immobilisme.
Quant à l'opposition elle est à classer du même côté des braillards qui attendent qu'une catastrophe survienne pour sortir de leurs tanières et hurler avec les loups.
veritas
Cerise sur le gâteau pour l'opposition .
a posté le 15-04-2025 à 14:44
Une brèche pour la pseudo opposition qui s'ouvre allez exploitez cette événement aux maximum pour réaliser vos plans tirez profit du malheur c'est votre seule spécialité'?'.bon courage .
Nephentes
L'intimidation et la menace comme seule réponse de l'Etat
a posté le 15-04-2025 à 14:23
C'est un reflexe naturel un reflexe de caste coloniale : alors que les responsables locaux de l'Education de la Municipalité etc semblent se terrer ou avoir pris la fuite;

Les manifestants se sont automatiquement dirigés vers le seul symbole de l'Etat qui est resté sur place : la Garde Nationale.

Bien que la panique des gendarmes soit facilement compréhensible la seule réaction concrète de l'Etat a été donc de dépêcher sur place une trentaine de panier à salades et du matériel anti-émeute.........