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B.N.CHECK

Les groupes Facebook seront-ils taxés ?

Temps de lecture : 3 min
Les groupes Facebook seront-ils taxés ?

 

Une information circule sur les réseaux sociaux concernant une nouvelle taxe pour les groupes Facebook. Selon la publication accompagnant un communiqué, la plateforme aurait décidé d'imposer une taxe mensuelle pouvant atteindre 50$ pour les administrateurs de groupes réunissant plus de vingt mille membres.

 

 

Le communiqué en question a été examiné par BN Check, qui a constaté qu'il diffère nettement en termes de forme et de style des communiqués officiels de Meta, la société mère de Facebook. De plus, ce communiqué n'est pas signé, ce qui le rend invalide.

 

Il convient de souligner que depuis octobre 2021, la société Meta regroupe l'ensemble des produits de l'entreprise, dont Facebook et Instagram. Les communiqués officiels sont donc essentiellement signés Meta et non plus Facebook. Or, dans ce communiqué sur la nouvelle taxe, aucune mention de la société Meta n'est faite, ce qui soulève des doutes quant à son authenticité.

 

 

 

Pour confirmer cette information, nous avons contacté le service de presse de Meta, qui nous a informés qu'aucun communiqué officiel n'a été publié à ce sujet. La dernière annonce de la société remonte au 3 avril 2023 et concerne la participation de Meta à la Morgan Stanley Technology.

L’information sur une nouvelle taxe pour les groupes Facebook est totalement fausse.

Pour rappel, Mark Zuckerberg avait annoncé, dimanche 19 février 2023, dans un post Facebook, le lancement d’un abonnement Meta Verified, pour son badge bleu. Ainsi pour obtenir le badge bleu, il faudra désormais payer un abonnement mensuel de 11,99 dollars sur le web ou 14,99 dollars sur iOS, outre le fait de présenter des documents officiels prouvant que vous êtes la personne que vous prétendez être. Le reste des services Meta demeure gratuit. Pas d'autres explications n’ont été données, mais selon certains médias internationaux les entreprises n'ont pas accès à ce service et il viserait plutôt les créateurs de contenu.

 

 

De Facebook à Meta 

Facebook a annoncé avoir changé le nom de sa société en Meta, le 28 octobre 2021. Le changement de nom a été annoncé lors de la conférence Facebook Connect sur la réalité augmentée et virtuelle. Le nouveau nom reflète les ambitions croissantes de l'entreprise au-delà des médias sociaux. Facebook, maintenant connu sous le nom de Meta, a adopté le nouveau surnom, basé sur le terme de science-fiction métaverse, pour décrire sa vision du travail et du jeu dans un monde virtuel.

 

Lors de cette conférence, le PDG de Meta Mark Zuckerberg, a déclaré qu’il se considère comme une entreprise qui construit une technologie de connections entre les gens. « Aujourd'hui, nous sommes considérés comme une entreprise de médias sociaux, mais dans notre ADN, nous sommes une entreprise qui construit une technologie pour connecter les gens, et le métaverse est la prochaine frontière, tout comme les réseaux sociaux l'étaient quand nous avons commencé », a-t-il déclaré.

Facebook a été fondé en 2004 par Mark Zuckerberg, Eduardo Saverin, Dustin Moskovitz et Chris Hughes, qui étaient tous étudiants à l'Université de Harvard. Facebook est devenu le plus grand réseau social au monde, avec près de trois milliards d'utilisateurs en 2021, et environ la moitié de ce nombre utilisait Facebook chaque jour. Le siège social de la société se trouve à Menlo Park, en Californie.

Facebook est devenu un outil puissant pour les mouvements politiques, à commencer par l'élection présidentielle américaine de 2008, lorsque plus de 1 000 groupes Facebook ont été formés pour soutenir soit le candidat démocrate Barack Obama, soit le candidat républicain John McCain. En Colombie, le service a été utilisé pour rassembler des centaines de milliers de personnes lors de manifestations contre la guérilla antigouvernementale des FARC (Les Forces armées révolutionnaires de Colombie) . En Tunisie, des militants protestant contre l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali lors de la révolution se sont souvent organisé en formant des groupes sur Facebook d’où la nomination de la révolution tunisienne de « révolution Facebook » ou d’ «une révolution 0.2 ».

 

R.A

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Commentaires
grendizer
comment
a posté le 14-04-2023 à 12:55
Bien sûr à la fin c'est les FAKE BOOKER qui vont payer .
Mais quand on est ce qu'on va arreter ce FAKE BOOK, c'est la cause des malheurs du pays

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