Pour la deuxième soirée consécutive, les familles des prisonniers politiques se sont rassemblées près de la prison de la Mornaguia. Des membres du comité de défense dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État étaient également présents.
Ce rassemblement marque la fin des délais limités à quatorze mois de la détention préventive de Issam Chebbi, Jaouhar Ben Mbarek, Abdelhamid Jelassi, Ghazi Chaouachi et Ridha Belhaj. Selon l’article 86 du Code de procédure pénale, ils devraient être libérés à minuit. La veille, c’est Khayem Turki et Kamel Letaief qui devaient être libérés, sauf que les autorités ont en décidé autrement.
Pareil que dans la soirée de jeudi, un important dispositif sécuritaire a été déployé devant la prison, empêchant les familles de s’approcher.
I.L
Et ce ne sont plus des prisonniers. Détenus en dehors de tout cadre légal , cela devient des otages.
C'est comme manifester devant le ministère de l'intérieur, c'est en tout cas le point de vue des autorités. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant que le pouvoir mettre sous les verrous les manifestants : à absurde on donnera ainsi de l'absurde et demi. Cercle vicieux.
Mais au fait, c'est pas la prison qui décide de qui entre et qui sort de la prison pourquoi cette action ridicule "libératrice" se fait au abord de la prison?