Le monde retient son souffle. Dans quelques heures, nous saurons qui accédera à la magistrature suprême américaine pour les quatre prochaines années. Quelques heures nous séparent du résultat du vote qui décidera si Donald Trump ou Kamala Harris présidera le pays de l’Oncle Sam. Et ce résultat aura un impact incommensurable… bien au-delà des frontières américaines.
L’élection présidentielle américaine de 2024 est décisive à plus d’un titre. Jamais le pays n’a été aussi divisé. Deux mondes que tout oppose, deux discours totalement antagonistes. D’un côté, la démocrate Kamala Harris, qui ambitionne de devenir la première femme présidente de l’histoire du pays. Femme de couleur, fille d’immigrés, self-made woman, « pro-choice » et progressiste. De l’autre, le tonitruant républicain Donald Trump, qui ne semble pas vouloir lâcher prise depuis son élection en 2016. Blanc, homme d’affaires controversé, populiste et aux partisans nourris aux Fake news à outrance.
Le cœur des Américains vacille. Quelle Amérique choisir ? D’un côté, les partisans de Trump, galvanisés par les discours isolationnistes de l’« America First ». Les États « rouges » de l’intérieur, attachés à leur terre ancestrale et rejetant ces étrangers et ces marginaux qui tentent de la pervertir. De l’autre, ceux qui voient en Harris un souffle nouveau, ou qui votent pour elle par pur dépit. Ces États « bleus », ceux des côtes Ouest et Est, tournés vers un monde pluriel et peut-être plus ouvert.
Mais les choses ne sont pas si simples. Ce ne sont certainement pas les couleurs rouge ou bleue qui détermineront l’issue du vote, mais bien le violet, celui des Swing States. Ces États indécis, qui refusent ce clivage marqué, et dont l’importance électorale n’est nullement proportionnelle à leur taille. Et à juste titre, car il est faux de croire qu’il existe un « bon » et un « mauvais » dans ce vote. Comme pour Joe Biden en 2020, Kamala Harris pourrait bien être « the lesser evil » (celle du moindre mal) des deux candidats. Encore une fois, la question demeure : est-ce vraiment un choix entre le « pire » et le « moins pire » ?
Et nous dans tout ça ?
Pour de nombreux Tunisiens, l’issue de l’élection américaine n’est peut-être pas aussi cruciale que les différences apparentes entre les deux candidats pourraient le laisser penser. Pourtant, plusieurs dossiers essentiels sont en jeu et leur issue dépend de chaque candidat.
Prenons par exemple la question de la migration. Face à un Trump intransigeant, qui accuse les migrants d’« apporter de mauvais gènes », Harris, elle-même fille d’immigrés indiens, pourrait adopter une approche plus souple… malgré des positions hésitantes et parfois virevoltantes. Mais la migration n’est pas le seul sujet de préoccupation de cette élection.
Les conséquences de la présidentielle américaine sur la guerre à Gaza, par exemple, sont également source d’inquiétude. Entre le soutien de l’administration Biden-Harris à Israël, et celui, inconditionnel, de Donald Trump, il est difficile de faire un choix clair. Les deux présidents potentiels auront certainement une approche différente pour traiter avec Israël et « rétablir la paix », comme ils clament.
Au-delà des enjeux directs, l’issue du vote impactera les relations qu’entretient et qu’entretiendra la Tunisie de Kaïs Saïed avec les US, à l’heure où la question de « la relation avec l’étranger » est plus que jamais posée comme sujet épineux et à risque pour le pouvoir actuel.
Elle impactera aussi le paysage politique mondial, soit en intensifiant les courants populistes et isolationnistes, soit en relançant les débats autour des libertés individuelles et collectives. Il est donc inutile de rappeler à quel point ce vote est déterminant.
Cette élection présidentielle américaine ressemble à un véritable scénario hollywoodien, marqué par des violences, des rebondissements, et un suspense haletant. Le retrait de Joe Biden à quelques mois du scrutin, les tentatives d’assassinat de Donald Trump, l’horreur du génocide à Gaza…le tout influence directement les données des sondages qui vacillent au gré des événements et fait que les deux candidats sont, aujourd’hui, au coude à coude. Les sondages prouveront-ils leur limite, cette année encore ?
Alors que 200 millions d’Américains choisissent leur président, l’issue du vote reste, pour l’instant, totalement incertaine et le monde est en haleine…
Une foi une page de l'histoire tourne on n'y reviens jamais pour tirer les leçons, on oublie comme si ils souffrent maladie d'Alzheimer.
A chaque élection dun nouveau président usa ils submerger d'espoirs qu'il va être de leurs côtés oubliant que la politique des usa est tracé depuis des décennies peut importe qui gouverne leurs politique est basé sur leurs propres intérêts.
Ils croient que ce Trump va faire qq choses, ils vous trempe ,ils ont oubliés que ce trump à déclaré Jérusalem capitale d'Israël.
Comme il sont bêtes
Trump gagne contre une chamelle ( camel, camela ...) et reçoit les félicitations du monde entier.
j'ai pourtant indiqué, que félicitations n'est pas ingérance.
no comment.
Bukhari , de Bukhara ( asie centrale). il n'est mème pas arabe. mais turkomène.
Tabari, de Tabaristan
Al Jalalayn, al Tirmidhi, ...
cette religion, hormi la langue, elle n'a rien à voir avec l'arabie.
cf. Karl-Heintz OHLIG
Parce que Harris est aussi du parti woke, avec tout ce que cela représente de délétère.
Vous dites aussi "Les deux présidents potentiels auront certainement une approche différente pour traiter avec Israël et rétablir la paix".
Je crois que Trump est beaucoup plus enclin à imposer à l'Iran et à ses supplétif hamas et hezbollah de se tenir à carreau.