Par Sofiene Ben Hamida
Peut-on endiguer un fléau comme le terrorisme sans en parler ? Tout porte à croire que dans notre pays, il est possible de partir en guerre contre le terrorisme en catimini, sans souffler mot aux intéressés, c'est-à-dire les citoyens tunisiens qui sont les victimes potentielles des terroristes. Tout indique que la lutte contre le terrorisme est une affaire qui ne concerne pas l’ensemble de la société mais uniquement l’État et ses structures. Les citoyens n’ont qu’à se tenir tranquilles et attendre que l’État veuille bien les informer, sporadiquement et à sa convenance, de ses réussites dans la lutte contre le terrorisme. Alors là seulement ils pourront manifester leur joie et applaudir les exploits d’un État providentiel qui veille à leur sécurité à leur insu.
Dans l’après-midi du mercredi dernier, un jour de fête qui coïncide avec le premier jour de l’année, la compagnie aérienne nationale, Tunisair, annonce dans un communiqué laconique que désormais, tous les vols en provenance de la Turquie seront détournés sur le terminal 2 de l’aéroport Tunis Carthage. Le communiqué précise toutefois que cette mesure intervient sur décision des autorités tunisiennes des aéroports.
Bien entendu, il ne fallait pas espérer davantage de précisions sur cette décision importante, qui semble en rapport direct avec le développement de la situation en Syrie. La direction de la compagnie nationale, tout comme le ministère des Transports et le ministère de l’Intérieur sont restés muets. Mieux encore, la quasi-totalité des médias officiels et privés ont ignoré cette information importante et l’ont traitée comme un simple fait divers.
Aux Tunisiens donc de décrypter l’information par eux-mêmes. Ils doivent savoir qu’on estime le nombre de jihadistes tunisiens en Syrie entre mille cinq cents et quatre mille personnes. À ceux-là s’ajoutent quelques centaines de prisonniers libérés après la fuite de Bachar Assad. Pour le nouveau pouvoir en Syrie, même s’il a fait un bout de chemin ensemble, ce contingent de mercenaires tunisiens n’est plus d’une grande utilité. Il doit quitter la Syrie sinon, il sera poussé à le faire. Certains jihadistes resteront certes sur place. Ils loueront leurs services au plus offrant et participeront aux guerres fratricides entre les multiples formations terroristes qui pullulent en Syrie. D’autres quitteront la Syrie vers l’Irak voisin pour pouvoir continuer leur guerre sainte rémunérée. Mais la majorité d’entre eux tentera de rentrer au pays avec femmes et enfants, en passant par la Turquie, toujours prête à aider les terroristes à déstabiliser les pays de la région. Les autorités tunisiennes avaient donc raison de renforcer le contrôle sur les vols en provenance de la Turquie et de les diriger vers le terminal 2, mieux adapté à cet exercice de contrôle. Il fallait juste sécuriser l’opinion publique et informer les Tunisiens. Est-ce trop leur demander ?
C’est aussi trop leur demander de nous fournir plus d’informations sur le terroriste tunisien que le département de la Défense américain a annoncé qu’il allait nous rapatrier. Il s’agit de Ridha Yazidi, soixante ans, originaire de Nefta, membre d’Al-Qaïda dont il était le représentant en Tunisie. Sous le régime de Ben Ali, il a été condamné à contumace à vingt ans de réclusion criminelle pour appartenance à un groupe terroriste. Il a fait ses preuves dans le terrorisme en Bosnie, en Tchétchénie et en Afghanistan. Les Américains l’ont fait prisonnier en 2002 et il a passé les 22 dernières années dans le camp de Guantanamo, dont il est l’un des premiers résidents. Pour avoir une idée plus claire du personnage, on dira qu’il a été, pour quelque temps, l’un des gardes du corps du chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden.
À défaut d’informations, tout ce dont nous espérons désormais de la part des autorités tunisiennes, c’est de bien prendre en charge ce dangereux terroriste, de ne pas le laisser en contact avec les autres terroristes emprisonnés et surtout d’éviter de le retrouver, un de ces jours, se promener librement dans l’un des quartiers du pays comme l’a déjà fait le « Somalien ».
de retour en france ou en TN, ils ne seront jamais inquiètés.
sans parler des Jihadistes financiers. ces terroristes financiers sionistes, qui terrorisent le monde entier, eg. Soros qui a forcé la BoE à dévaluer le sterling.
GROW UP !!
De nature bête, ils s'entêtent à zapper que leur tour, est, d'ores et déjà, planifié, depuis belle lurette.
Laissons-les rêver.
Les Atlantistes, menés par le bout du nez par les génocidaires des amérindiens, qui, à leur tour, sont menés par les génocidaires des Palestiniens, ont toujours utilisé la très bonne et vieille recette, qui consiste à : diviser pour mieux régner.
qui est le stupide
En occident l'islam en tant que religion est respecté.
En revanche, ils combattent les islamistes qui sont par définition, TERRORISTES.
islamiste a été inventé par les médias franco sionistes, pour éviter le blasphème.
tu es tombé dans leur piège.