
Le mouvement « Nous voulons vivre, stop à la pollution » a publié un communiqué imputant au pouvoir les « crimes environnementaux » qui se poursuivent à Gabès.
Ce communiqué, diffusé par la Tap le 14 octobre 2023, intervient suite à un incident dont ont été victimes des élèves et enseignants de l’école de Chatta Essalem à Gabès. Les gaz de l’usine d’acide phosphorique du complexe chimique ont été à l’origine de cas d’asphyxie, vendredi.
Le mouvement a appelé les autorités régionales et les institutions de santé à suivre de près l’état de santé des victimes de par les répercussions de ces gaz sur la santé, celle des enfants, notamment.
Il a, également, exhorté le ministère de l’Éducation à prendre les dispositions nécessaires pour préserver les droits des élèves et des enseignants.
« Nous voulons vivre, stop à la pollution » a, également, invité la société civile et l’ensemble des citoyens à manifester leur rejet du « traitement inhumain » infligé aux habitants de la région dont les revendications légitimes ont été ignorées par les décideurs.
Les habitants de Gabès meurent à petit feu. La ville souffre depuis des années des émissions toxiques des usines de phosphate et d’acide phosphorique. Air, eaux et terres sont contaminés de par les activités de la zone industrielle. Les indicateurs, bien qu’alarmants, sont peu pris en considération par les autorités.
N.J
Les habitants de cette ville, oasis maritime, subissent de plein fouet cette nakba.
Les associations internationales écologiques devrait intervenir rapidement. Il y va de l'intérêt environnementale et humain.
La pollution des centaines de milliers de véhicules, sans catalyseurs, est infernale et invivable.
Les statistiques des maladies pulmonaires, rajouté à cela la nicotine des fumeurs de narguilés et de cigarettes, est la cause des décès qui se chiffrent par dizaines quotidiennement.
Le phosphogypse c'est les habitants de Gabes (quoique la majorité est à Tunis ; dans la fonction publique ?!) qui ne veulent pas s'en débarrasser dans les fosses sceptiques aménagées pour la circonstance.