
Le ministre de la Défense nationale, Imed Memmiche s’est entretenu, lundi 15 avril 2024, à Tunis, avec le président du comité militaire de l’Otan, Rob Bauer.
Un communiqué du département, indique que le ministre a salué « le développement au niveau de la coopération avec l’Otan, ce qui a contribué au renforcement des capacités de défense des forces armées tunisiennes, notamment après que la Tunisie a obtenu le statut d'allié majeur non-membre ». Imed Memmiche a aussi souligné le souci du ministère à bénéficier des multiples mécanismes de partenariats avec l’Otan dans le domaine de la formation et l’échange d’expériences « dans le cadre du respect et de la confiance mutuels et de manière à servir les intérêts des deux parties ».
De son côté, Rob Bauer a affirmé la détermination de l’Otan à intensifier la coopération et renforcer le partenariat afin de les faire progresser pour un travail en commun plus élargi.
C’est le 21 mai 2015 que le président américain Barack Obama a annoncé son intention de désigner la Tunisie comme un allié majeur non-membre de l’Otan, au cours de la visite à Washington de feu Béji Caïd Essebsi, alors président de la République. Le 10 juillet 2015, l'administration US a annoncé que le processus de désignation était terminé, faisant de la Tunisie le 16e allié majeur non-membre de l’Otan.
La Tunisie comme allié majeur de l'OTAN est également son '?uvre car cet homme a de tout temps cultivé une admiration pour les Américains qui remonte à l'entrée des troupes du General Patton en Tunisie quand ils jetaient du Corned beef aux bédouins de Medjez el Bab et leurs chars pénétrèrent dans la ville du Bardo se dirigeant vers l'Aouina.
Les mémoires d'un officier américain ayant combattu Rommel font état de crimes de guerre commis par des soldats américains ajustant leurs fusils en abattant des bergers Tunisiens des plateaux du Kef. (Kasserine Pass, Martin Blumenson)
Il s'agit d'un aspect colonial de la personnalité de BCE qui a fait que pendant les années Ben Ali, cet homme avec KL était le principal informateur de la CIA à Tunis. Rien à voir avec Bourguiba qui avait prédit la défaite des forces de l'axe mais qui ne se rapprochera jamais des Etats Unis même si Kennedy voyait en la décolonisation de la Tunisie et de l'Algérie une sorte de révolution Américaine. Bourguiba a maintenu à la Tunisie un statut de pays non-aligné. Il était trop intelligent contrairement à BCE.
Les Tunisiens comme à l'accoutumé possèdent de diplômes de haut niveau sans ne jamais avoir la jugeote ou le bon sens nécessaire à comprendre la dynamique géopolitique mondiale.
Par exemple, ils n'ont jamais compris que leur pays était sur la liste d'un plan de démantèlement du monde Arabe établi par les faucons sionistes de la Maison Blanche tout juste après le 11 septembre 2001.
Comme il n'ont jamais compris que les Wikileaks étaient un plan astucieux de déstabilisation de la Tunisie et que ces fausses fuites contenaient des informations triviales sur Ben Ali et sa famille ayant pour source fiable les ragots de KL et de BCE qui rendaient visite régulièrement aux diplomates Américains afin d'assouvir leur instinct colonial et leurs complexes d'infériorité tenace.
Mais pire encore, les Tunisiens ont répété comme des perroquets au lendemain de la révolution qu'ils ne voyaient aucun complot évident contre leur pays puisqu'il s'agissait d'un petit pays insignifiant, ignorant que la Tunisie a de tout temps été une terre stratégique pour tous les conflits y compris ceux de l'antiquité mais surtout lors du débarquement des alliés en Europe et plus récemment dans un complot qui devait mener à la destruction de la Libye et a l'assassinat de Mouaamar Kadhafi.
Aujourd'hui l'Otan est en difficulté face à un Vladimir Poutine invincible comme le Marechal Zhukov en 1943. L'OTAN a besoin d'espace stratégique au cas où la Russie menacerait Varsovie.
L'OTAN veut s'assurer une coopération militaire avec la Tunisie au cas où les choses tourneraient mal en Europe. La Russie a montré que l'OTAN était un tigre de papier tout juste bon à détruire des pays pauvres comme la Libye ou l'Irak.
L'histoire est un éternel recommencement et face à une défaite de l'OTAN en Europe, la Tunisie pourrait servir de laboratoire comme lors du 14 Janvier 2011.
JOHN WAYNE
Peut-être que cela réjouira les harkis du coin, mais nous n'avons rien à en attendre de positif pour nous.
Nos intérêts commandent, ce que par tradition ce pays a toujours fait, de nous tenir du côté de la recherche de la paix, à l'abri des tentations capables de nous entraîner dans des conflits que nous n'aurions pas souhaités.
Il ne faut pas confondre coopération avec alignement.
Je suggère de laisser aux fanatiques sionistes comme on en a en ce forum le soin de délirer.
Ils n'engagent que leurs baves.